Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

L'ONU met en garde contre la «guerre» menée contre la nature

L'ONU met en garde contre la «guerre» menée contre la nature
Secretary-General António Guterres addresses the High-level plenary meeting to commemorate and promote the International Day for the Total Elimination of Nuclear Weapons

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde, mardi, contre la «guerre» menée contre la nature, en soulignant que le changement climatique accélère la destruction de la planète. «Il y a beaucoup d'attention sur la guerre en Ukraine. Mais les gens ont tendance à oublier qu'il y a une autre guerre – celle que nous menons contre la nature», a souligné M. Guterres dans une déclaration à la presse à la veille de sa visite au Pakistan, victime d’inondations sans précédent. «La nature riposte à cette guerre», a-t-il dit. Le haut responsable onusien a relevé que ces inondations qui s’abattent sur plusieurs pays comme le Pakistan et le Tchad et la sécheresse qui sévit dans le Corne de l'Afrique représentent une «énorme menace pour nous tous», soulignant que l’inaction face au changement climatique est un «pur suicide». Plus de 1.200 personnes dont 400 enfants, ont été tuées dans les inondations qui ont secoué récemment le Pakistan alors que la mobilisation internationale et des autorités pakistanaises se poursuit, avec notamment des ponts aériens humanitaires vers les zones sinistrées.

Au cours des dernières semaines, des pluies de mousson torrentielles ont battu le record du siècle et déversé plus de cinq fois la moyenne des 30 dernières années dans certaines provinces pakistanaises, selon l’ONU. Pour aider le Pakistan à faire face aux répercussions de ces inondations, l’ONU a lancé un plan d'urgence de 160 millions de dollars visant à atteindre 5,2 millions de personnes parmi les plus vulnérables du pays. Selon Clare Nullis, porte-parole de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), les inondations meurtrières sont «l'empreinte du changement climatique où il devient plus extrême». En mars et en avril, le Pakistan «était en proie à une vague de chaleur et à une sécheresse dévastatrices» et aujourd'hui, «la roue a tourné», a-t-elle averti.
 

Lisez nos e-Papers