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Carton plein pour la neuvième conférence annuelle One on One de CFG Bank. Après deux années en visio, l’événement s’est tenu pour la première fois, depuis 2019, en présentiel, les 6 et 7 octobre à Marrakech. «Malgré la réussite des deux dernières éditions, il est toujours intéressant d’organiser en face to face. Ça permet aux participants de prendre leur temps et éviter les contraintes liées à leurs agendas. Par ailleurs, les investisseurs, notamment étrangers, profitent également de leur présence au Maroc pour faire des visites sur le terrain», déclare au journal «Le Matin» le directeur exécutif de CFG Bank, Bachir Tazi. Après une première édition de démarrage en 2013, avec «une quinzaine d’émetteurs et une trentaine d’investisseurs», One on One Conférence a pris de l’ampleur et s’est imposée comme un rendez-vous incontournable de l’investissement financier dans les marchés des capitaux. Les donneurs d’ordre du secteur «savent désormais que chaque mois d’octobre, il y a une conférence tenue au Maroc à l’instar de Londres, Dubaï, Cape Town ou encore New York», se félicite le directeur exécutif.
«Nous avons commencé petits et nous avons réussi à instaurer et institutionnaliser ce rendez-vous dans le temps. Et nous en sommes fiers», poursuit-il. Pour cette neuvième édition, près de 150 participants ont répondu présents. Ils sont composés notamment de «23 émetteurs marocains, représentant les entreprises les plus intéressantes et importantes de la Bourse de Casablanca et affichant une valorisation totale de 405 milliards de DH, soit les deux tiers de la capitalisation totale du marché». Du côté des investisseurs, 110 institutionnels ont pris part à cette rencontre, dont une trentaine d’investisseurs étrangers notamment d’Angleterre, des pays du Golfe, des États-Unis, de Singapour, de France, de Suisse et d’Afrique du Sud. «Mais aussi des institutionnels marocains de premier plan, que ce soit des fonds de pension, des caisses de retraite, des compagnies d’assurance, des sociétés de gestion d’OPCVM et des sociétés de gestion sous mandat», souligne Bachir Tazi.
