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L’Istiqlal à l’épreuve de l’amendement des statuts du parti

​Le climat semble s’apaiser au sein de l’Istiqlal après les vives divergences autour de l’amendement des statuts du parti. C’est ce qui explique le consensus qui a prévalu vendredi dernier lors de la réunion du comité exécutif et l’adoption à l’unanimité de plusieurs décisions, notamment celle relative à la tenue, le 6 août prochain, du congrès extraordinaire.

L’Istiqlal à l’épreuve de l’amendement des statuts du parti
Rabat : Réunion du conseil national du parti de l'Istiqlal en session ordinaire.

Le Parti de l’Istiqlal semble avoir tourné la page du fameux communiqué d’Al Harhoura. Pour rappel, ce communiqué avait annoncé les préparatifs pour la tenue d’un congrès extraordinaire afin de revoir les statuts du parti de manière à réviser à la baisse la composition du conseil national (qui passera de 1.400 à 650). Mais cette annonce a suscité, aussitôt après, une vague de réactions de la part des instances parallèles représentées au conseil national. C’est le cas des deux groupes parlementaires ainsi que de quelques «alliances» du parti (le parti dispose d’organisations regroupant des corps de métiers composés de membres du parti, telles que l’alliance des économistes, celle des avocats…).

L’annonce a également opposé deux clans au moins, l’un rangé du côté de l’actuel secrétaire général du parti, Nizar Baraka, et l’autre appuyant les positions de l’homme fort du parti, Hamdi Ouald Errachid. Mais tout cela semble faire partie du passé. Car à la suite d’une nouvelle réunion du comité exécutif, vendredi dernier, des signes d’apaisement ont commencé à se faire jour. Ce qui a permis de se mettre d’accord, à l’unanimité, sur la date du congrès extraordinaire programmé pour le 6 août prochain. Ce rendez-vous décisif sera consacré justement à la révision des statuts. De même, le communiqué a adopté à l’issue de cette réunion du comité exécutif a appelé les Istiqlaliens à serrer les rangs, à rester soudés et unis derrière le secrétaire général du parti.

Des sources proches de la direction affirment qu’il n’y a plus de divergences avec Ouled Errachid, précisant qu’il y a consensus autour de Nizar Baraka, ce qui lui permettra de rempiler pour un deuxième mandat à la tête du parti (lors du 18e congrès ordinaire national). Les mêmes sources parlent ainsi d’unanimité, notamment au niveau du comité exécutif, sur les amendements à apporter aux statuts. Préparés par une commission dédiée, ces amendements proposent, entre autres, un nouveau poste de vicesecrétaire général, mais cette proposition qui a été retirée sur demande de Nizar Baraka. Ce dernier a également proposé d’élargir la composition du comité exécutif (qui passerait de 28 à 32 membres). Cette proposition a été retenue, de même que celle qui donne au secrétaire général la possibilité de nommer une cinquantaine de membres au sein du conseil national (une option permettant de préserver l’équilibre entre les régions et d’intervenir dans le cas où certaines figures n’arriveraient pas à être élues par les sections locales).

Cependant, les mêmes sources ne cachent pas l’existence d’un mouvement de contestation parmi les parlementaires. Ce mouvement mené, selon les mêmes sources, par une vingtaine d’élus qui sont tous de nouveaux venus au parti, recrutés lors des dernières élections (venus du PAM, du PJD...). C’est ce qui explique, en partie, l’ajournement du rendez-vous qui était programmé hier et qui devait réunir le secrétaire général avec les deux groupes parlementaires. 
 

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