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Le PPS prône «une alternative démocratique progressiste»

Le Parti du progrès et du socialisme tiendra son congrès national le deuxième weekend du mois de novembre à Bouznika, les plateformes politiques à soumettre aux congressistes étant déjà prêtes. Une conférence de presse organisée mercredi à Rabat, animée par la direction du parti, a permis de jeter la lumière sur le contenu de ces documents ainsi que sur le slogan du Congrès : «Alternative démocratique progressiste».

Le PPS prône «une alternative démocratique progressiste»

À deux mois de la tenue de son congrès national, prévu du 11 au 13 novembre, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a déjà bouclé l’élaboration des documents qui seront présentés lors de ce conclave. Il s’agit tout particulièrement du document politique et du projet de révision des statuts du parti. La conférence de presse tenue mercredi à Rabat au siège du parti a ainsi permis au secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdallah, de présenter ces documents élaborés par les différentes commissions et sous-commissions relevant de la commission préparatoire.

À cette occasion, M. Benabdallah s’est attardé sur le document politique qui trace la vision politique du parti de la situation actuelle sur le plan national et international ainsi que les perspectives et alternatives qu'il propose pour un Maroc plus prospère. Des alternatives qui passent toutes par le renforcement de l’édifice démocratique, et que résume le slogan choisi pour le congrès national : «Alternative démocratique progressiste». En effet, dans ce document, le PPS considère que la démocratie est le moteur principal et la condition sine qua non pour le développement ainsi que pour un «État fort». Le document insiste par ailleurs sur l’attachement du Parti à ses valeurs et son idéologie.

Benabdallah candidat ?

Lors de cette conférence de presse, le secrétaire général a été amené à s’exprimer sur son éventuelle candidature pour un autre mandat à la tête du parti qu’il chapeaute depuis 2010. «Pour être cohérent avec ce que j’ai déjà déclaré, je ne vais pas, personnellement, présenter ma candidature lors du prochain congrès. Mais après, il y a le parti, il y a la volonté collective des membres du PPS et il y a une phase de présentation des candidatures qui sera ouverte. Il y a aussi le volet démocratique qui est grand ouvert. Chaque camarade pourra présenter sa candidature, puis c’est au parti de décider de la direction dans laquelle il souhaite aller», a-t-il répondu avant de souligner, encore une fois, qu’il avait une responsabilité à assumer vis-à-vis du parti. «On ne peut pas aller au congrès avec l’équipe dirigeante et dire qu’on abandonne le parti à son sort. Non, il faut veiller à ce que la transition ait lieu de manière souple et le plus paisiblement possible, pour que le parti puisse poursuivre son parcours dans un élan collectif, sans crainte pour son identité, ses références ou son projet politique, ni pour sa forte organisation et son unité», a-t-il précisé en insistant à maintes reprises sur le fait que «le congrès ne peut pas être réduit à ce seul point».


Le PPS et l’UMT

Lors de cette conférence, la direction du PPS est revenue également sur différentes autres questions qui concernent le parti. À titre d’exemple, à propos de l’action syndicale, elle a précisé que le parti a opté «officiellement» de travailler à travers l’Union marocaine du travail, «malgré les remarques qu’on pourrait avoir et il y en avait même du temps de Ali Yata sur certaines pratiques de ce syndicat, comme on en a aujourd’hui. Mais le parti n’interdit pas à ses membres d’être membres d’autres syndicats», a-t-elle précisé. À ce sujet, Nabil Benadellah a souligné que le PPS œuvrait pour l’unité syndicale. «Nous refusons d’agir pour la création d’une aile syndicale et nous développons nos positions autour d’une idée centrale selon laquelle nous optons pour l’unité de l’action syndicale, en attendant d’arriver à une véritable unité syndicale au Maroc», a-t-il expliqué.

Le PPS dans l’opposition

Les membres du bureau politique du PPS sont également revenus sur le rendement du PPS au sein de l’opposition, jugé faible par certains. «Ce n’est pas vrai. Chaque semaine, nous publions nos positions au sujet des questions d’actualité. Des positions qui sont audacieuses et qui proposent certaines orientations à prendre. Le PPS a un rendement remarqué sur la scène politique. Tout le monde reconnaît le travail fait par notre groupe parlementaire, aussi bien au niveau de l’interpellation du gouvernement qu’au niveau de la présentation d’alternatives, ou encore en ce qui concerne la coordination des efforts de l’opposition», ont-ils répliqué.
Les membres du bureau politique ont également affirmé que, malgré les divergences, les quatre forces de l’opposition travaillent ensemble. Ils annoncent ainsi que les quatre formations entendent organiser, incessamment, une conférence pour mettre en avant les points communs qui les unissent en tant qu’opposition, le bilan des réalisations et ce qu’elles projettent de faire. À ce niveau, le secrétaire général du parti a critiqué le Chef du gouvernement. «Il faut rappeler que lors de la rencontre que j’ai eue avec le Chef du gouvernement dans la période des concertations pour la formation du gouvernement, on lui avait conseillé de s’ouvrir sur l’opposition pour l’écouter et lui exposer ses projets. Mais rien de cela n’a été fait», s’est-il désolé.

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