Le scénario du film, écrit par Brahim Hani, raconte l’histoire de quatre femmes dont les maris sont absents. Selon le réalisateur Zoughi, «Mawassim Al 3atach» représente une étude qui incarne quatre cas différents mettant en évidence le vide émotionnel de ces femmes en l'absence de leurs maris et comment elles gèrent cette distance qui sépare chacune de son époux. Et d’ajouter que «ce qui distingue ce travail est le fait d’aborder ce sujet de manière subtile, sans tomber dans l’exagération, sachant qu’il traite de la sexualité des femmes, avec une prédominance des sentiments et de la passion».Ce film sensibilise, en effet, à un certain nombre d’épreuves sensibles, se déroulant dans un village reculé et dont les hommes sont contraints de partir à la recherche de nouveaux horizons en France, en travaillant dans les mines de charbon. Ainsi, dans ce village, déserté par ses hommes, apparaissent les comportements déviants de jeunes femmes qui aspirent à la jouissance et à la liberté.
Cependant, elles subissent la pression des femmes sages du village, qui leur imposent une discipline jusqu'au retour de leurs maris. Mais, les choses se compliquent quand une mineure tombe enceinte du seul garçon resté au village ; puis des conflits éclatent entre une jeune mariée et sa belle-mère qui la force à s'occuper d'un cheikh handicapé qu’elle trouvera dans ses bras. Avec le temps, d’autres comportements déviants vont apparaître entre une jeune femme et sa belle-sœur, puis entre une femme et un enfant mineur qui se termine par un meurtre. Rappelons que ce long métrage est le troisième du réalisateur Hamid Zoughi, après «Kharboucha» et «Boulanoir».