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Taux directeur : pourquoi BMCE Capital Global Research privilégie le statu quo

BMCE Capital Global Research recommande le maintien par Bank Al-Maghrib du taux directeur et de la réserve obligatoire à 1,5% et 0% respectivement, lors du Conseil trimestriel de la Banque centrale prévu le 21 juin. La filiale de BMCE Capital s’attend également à une légère révision à la hausse du taux de croissance économique par BAM.

Taux directeur : pourquoi BMCE Capital Global Research privilégie le statu quo
BKGR note que le rebond économique observé en 2021 au Maroc est dû, en partie, à la politique monétaire accommodante mise en place par BAM.

Les analyses qui évoquent le maintien par Bank Al-Maghrib (BAM) des conditions de sa politique monétaire, lors de son Conseil trimestriel prévu mardi prochain, se multiplient. La dernière en date émane de BMCE Capital Global Research (BKGR) qui dit privilégier le maintien par la Banque centrale du taux directeur et de la réserve obligatoire à 1,5% et 0% respectivement. BKGR indique, dans sa récente note «Flash Strategy» sur le Conseil trimestriel de BAM, que le rebond économique observé en 2021 au Maroc est dû, en partie, à la politique monétaire accommodante mise en place par BAM via notamment le maintien du taux directeur au niveau de 1,5%, après sa double baisse opérée en 2020 juste avant le début de la pandémie. BKGR relève également le soutien du marché monétaire à travers la satisfaction de 100% de la demande hebdomadaire des banques principalement sous forme d’avances à 7 jours. Les analystes du BKGR s’attendent à une légère revue à la hausse du taux de croissance économique par le Conseil de politique monétaire le 21 juin.

Et ce, au regard des dernières estimations du ministère de l’Agriculture tablant sur une production céréalière pour la saison 2021-2022 de 32 millions de quintaux à fin mai (contre 25 millions pris comme base de révision par la Banque centrale). Ils notent également que les craintes initiales de détérioration du déficit budgétaire semblent se dissiper pour le moment (-6,3% du PIB contre -5,9% prévu par la Loi de Finances 2022) puisque les finances publiques «affichent une résilience à toute épreuve» avec un déficit en allègement à fin avril, résultant essentiellement de l’amélioration des recettes ordinaires, même si les dépenses de compensation continuent de progresser. BKGR souligne, par ailleurs, que les mécanismes de transmission continuent, a priori, d’être efficaces permettant à l’encours global du crédit bancaire d’enregistrer une hausse de +3,2% à fin avril 2022. Et ce en profitant vraisemblablement de la diminution du taux débiteur moyen (des entreprises et des ménages) à 4,28% au T1 2022 contre 4,44% au T4 2021. Il relève que le ministère des Finances a vu ses conditions de financement globalement se renchérir et que l’inflation importée reste à des niveaux record depuis le début de l’année.

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