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Les femmes de 30 à 50 ans, principales victimes de la Polyarthrite rhumatoïde (Pr Janani)

Les femmes âgées entre 30 et 50 ans sont les principales victimes de la maladie de la Polyarthrite rhumatoïde, a révélé Saadia Janani, Professeur en rhumatologie au CHU Ibn-Rochd, à Casablanca, lors d'une table ronde scientifique organisée, jeudi 26 janvier 2023, par Pfizer.

Les femmes de 30 à 50 ans, principales victimes de la Polyarthrite rhumatoïde (Pr Janani)

Pfizer Maroc a organisé à Casablanca, une table ronde scientifique consacrée au partage des dernières actualités sur la maladie de la Polyarthrite rhumatoïde. Intitulée « Parlons Polyarthrite rhumatoïde », cette rencontre a été animée par Pr Saadia Janani, Professeur en rhumatologie au CHU Ibn-Rochd, à Casablanca et Laila Najdi, Présidente de l’Association Marocaine des Poly-arthritiques et Psoriasis (AMPS).

Cette table ronde, modérée par Dr Faycal Ahmed Namly, directeur médical de Pfizer SA Maroc, a pour principal objectif de sensibiliser le public, au sujet de la Polyarthrite Rhumatoïde, à l’occasion de journée Nationale consacrée à cette maladie chronique, qui se tient le 22 janvier de chaque année.

Dr Janani a tenu à rappeler au préalable que les rhumatismes inflammatoires chroniques sont un groupe de maladies touchant les articulations et causées par une inflammation. Leur caractère chronique nécessite un traitement prolongé. Ce sont des pathologies handicapantes physiquement, psychologiquement et socialement, qui entraînent une dégradation des articulations et de la qualité de vie des patients. Une des formes les plus connues de ces rhumatismes, est la polyarthrite rhumatoïde.

L'origine de la polyarthrite Rhumatoïde

Parmi les symptômes alarmants qui nécessitent une consultation immédiate d'un médecin, généraliste ou rhumatologue, Pr. Janani a cité les douleurs et les inflammations articulaires au niveau des mains et des pieds. Elle a, dans ce sens, souligné que l'origine exacte de cette maladie est toujours inconnue, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de cette maladie chronique, notamment, les facteurs génétiques, hormonaux et infectieux.

Jusqu'aujourd'hui, il n'existe aucun remède contre la polyarthrite rhumatoïde, mais il y des options thérapeutiques qui permettent de soulager les symptômes articulaires et à améliorer la fonction, surtout chez les personnes diagnostiquées et traitées tôt. Pour gérer cette maladie, des médicaments sont prescrits comme traitement de première intention et sont essentiels pour la contrôler et prévenir les dommages. 

La sensibilisation des citoyens à consulter est nécessaire

La Présidente de l’Association Marocaine des Poly-arthritiques et Psoriasis (AMPS), Laila Najdi a expliqué que l'augmentation des cas de décès et de complications causées par cette maladie est dû à un manque d'éducation thérapeutique et de sensibilisation sur la gravité de cette maladie chronique, surtout chez les habitants des zones rurales les plus isolées, qui n'ont pas accès à la bonne information médicale. Najdi a insisté sur l’importance de la sensibilisation autour de ce type de maladies. Elle a notamment appelé à « Plus de sensibilisation avec le but d’identifier et d’accéder à des traitements meilleurs. » 

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