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«Le Maroc a vécu le Printemps arabe à partir de ces acquis»

«La particularité du Maroc dans la gestion du Printemps arabe, le résultat des acquis cumulés en matière de démocratisation des institutions», Fathallah Oualalou

«Le Maroc a vécu le Printemps arabe à partir de ces acquis»
Fathallah Oualallou, président du Conseil de la ville de Rabat. (Photo : MAP)

La particularité du Maroc dans la gestion du «Printemps arabe» est le résultat des acquis cumulés par le Royaume en matière de démocratisation des institutions durant quarante ans, a indiqué Fathallah Oualalou, président du Conseil de la ville de Rabat.

Dans un entretien dimanche au journal Qatari «Al-Arab», en marge de sa participation récemment à Qatar au 16e Congrès de l'Organisation des villes arabes (12-16 mai), Aoualalou a relevé que «le Maroc a vécu le «Printemps arabe» à partir de ces acquis, en y apportant des réponses à travers des réformes politiques constitutionnelles annoncées dans le discours royal du 9 mars 2011, suivies d'élections législatives qui ont donné lieu à un nouveau gouvernement».

Ces changements, «Nous les ressentons davantage à Rabat, qui est devenue de simple capitale du Royaume (...), une ville multifonctions. Rabat est devenue aujourd'hui une capitale du savoir avec les nombreuses facultés et les importants instituts qu'elle concentre. De même qu'elle est devenue une capitale de l'environnement lorsqu'elle a été classée en 2010 parmi les cinq villes du monde disposant d'importants espaces verts. Rabat se targue aussi d'être une capitale de la culture», a-t-il expliqué.

Cette dynamique que connait la ville de Rabat s'inscrit en force avec le mouvement de grandes réformes entrepris au Maroc, a indiqué Oualalou.

Evoquant les défis auxquels font face les villes arabes, Oualalou a affirmé que nombre d'enjeux émanent de l'urbanisation continue des villes et de la hausse vertigineuse des revendications des jeunes, ajoutant que «l'élaboration d'une stratégie de développement durable de nos villes nécessite de prendre conscience de ces défis».

Dans ce sens, il a mis l'accent sur les responsabilités que doivent assumer des organismes tels que l'organisation des villes arabes, appelée à sauver des villes arabes de la destruction et à préserver le patrimoine humain mondial comme en Syrie et en Palestine.

Pour ce qui est de la 4e conférence de l'Organisation des villes et des gouvernements locaux unis (CGLU), prévue à Rabat début octobre, Oualalou a souligné que cet événement international sera l'occasion d'engager la réflexion sur nombre de questions, dont l'avenir de la décentralisation et la gouvernance locale face aux répercussions de la crise économique mondiale et la répartition des pouvoirs et les moyens de les gérer sur le plan financier et humain.

Appelant à une participation massive des villes arabes à la conférence, il a précisé que cet évènement sera également une opportunité pour prendre connaissance d'expériences notamment européenne et américaine en matière de gestion des villes.

La conférence de Rabat «amènera les villes à trouver les réponses adéquates aux défis et enjeux du 21e siècle, siècle de la mondialisation et de la concurrence acharnée», a-t-il conclu. 

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