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Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

A la découverte de la capitale

terre d'énigmes et de seplendeur, à la fois orientale et occidentale, le Royaume Chérifien du Maroc a vécu un passé historique des plus mouvementés côtoyant plusieurs civilisations comme celles des Carthaginois, des Romains, puis celle de l'Islam qui l'a

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Ayant connu plusieurs dynasties ce pays du soleil couchant a abrité de nombreuses villes impériales dont Rabat (ancien Ribat Ell Fath) pressentie déjà dès le XIIème siècle pour devenir la capitale de l'empire Al Mohade.
Il est vrai que cette cité historique fut crée, il y a un peu moins de trois millénaires, au niveau de l'estuaire remarquable du fleuve ouregreg, ce qui attira l'attention de Carthage et de Rôme à cause de sa position stratégique fort intéressante militairement et commercialement.
Les vestiges de Chellah en témoignent visiblement de l'importance de cette région névralgique qui encore une fois, pour le compte de l'histoire des conquêtes, a été le centre de regroupement des armées ayant à l'époque, pour mission divine et sacrée d'épancher et d'instaurer l'Islam (religion nouvellement révélée par Mohammed que la rpière et la pais soient sur Lui) et ce, en Afrique Noire et dans la Péninsule Ibérique (porte de l'Occident).
Nul n'ignore le rôle de la cération du fameux Ribat El Fath, dans cette mémorable conquête de l'Islam d'Est en Ouest, ouvrant quelques brèches en Afrique du Sud et vers le Nord de l'Espagne. Dès lors, d'imposantes murailles furent élevées pour protéger la ville de Rabat (lancien Ribat Al Fath)... Ainsi acehvée en 1117, l'enceinte Al-Mohad dotée de cinq portes monumentales qui donnent accès à la prestigieuse cité, va de l'océan Atlantique jusqu'au fleuve du Bouregreg.
Par contre, le mur des Andalous qui scinde la médina de la ville nouvelle, a été édifié au XVIIe siècle : Bab Er-Rouah (la porte des vents qui est incontestablement la plus belle, accueille actuellement les grandes expositions d'arts plastiques (d'une manière régulière) organisées sous l'égide du ministèe de la Culture, direction des arts. Natuerllement, il y a la pittoresque porte des Oudaïas appelée aussi bab El Kébir, exceptionnel prototype d'architecture Almohade, entièement tallée dans une pierre rouge, mais qui est alors une véritable forteresse enfermant une enfilade de salles très spacieuses transformées il y a quelques années en une véritable galerie d'art pour des expositions internationales à caractère transculturel. Toutefois, cette superbe et magniatique porte conduit à la Kasbah des Oudayas par une enceinte de hauts remparts crénelés qui surplombe l'océan, tout en menant à la plus vieille mosquée de Rabat fondée en 1150 (Al Masjid El Atiq)... Quant aux jardins andalous des Oudaïas, plantés de citronniers, de cyprès, de fleurs aux différents parfums, ceux-là sont ceints de rempats dorés où nichent les cigognes perchées en haut des arbres donnant une vue plongeante sur le fleuve. C'est alors qu'on découvre à l'intérieur des jardins andalous un ancien palais abritant depuis quelques décennies, un musée ethnologique représentant la reconstitution d'un riche intérieur marocain, de rarissimes instruments de musique et bijoux berbères, de merveilleuses poteries et de somptueux tapis.... Mais, Rabat, c'est aussi les pittoresques cafés maures les hammas turques et les magasins exotiques des vieilles rues sineuses de la médina, prodigant leurs trésors aux citoyens, et aux touristes à longueur d'année. Et donc les tentures de Salé, les cuivres martelés y côtoient les cuirs repoussés et les soies brodées dans la rue des Consuls ou dans la «Souika». Bien plus loin, les marchands de babouches s'abritent dans une ruelle couverte de treillages de roseaux du souk Es-Sebbat. S'y trouvent en outre, les célèbres tapis de Rabat, seuls tapis marocains d'origine citadine.
Aux portes de la ville, à Chellah, les vesiges d'une ville romaine côtoient de riches tombes mérinides.
Cette nécropole repose sur la cité romaine de Sala. Ici, la nature est tout à fait inspirée et les pierres ont une âme nous fascinant alors et nous ensorcelant par l'apaisante sérénité que dégage le lieu.
Néanmoins pour nous imprégner encore plus de l'histoire de la ville, la visite du musée s'impose à plusieurs titrés. En effet ce musée archéologique de Rabat nous donne un aperçu précis de la fabuleuse histoire de la cité en nous révélant la préhistoire, la civilisation pré-romaine et romaine, puis l'archéologie islamique.
De toute évidence, d'autres curiosités hostoriques font la particularité de notre capitale Rabat comme l'immense mosquée Hassan 1er, et sa fameuse Tour-Hassan couleur ocre profondéent sculptée sur pierre, et surplombant la très vaste vallée du Bouregreg.
Celle-ci est à l'image du rêve gradiose de Yacoub El Mansour Ed-Dahbi malheureusement jamais inachevée à cause probablement de la mort sibite de ce grand Roi almohade. D'autant plus qu'elle fût décapitée par le tremblement e Lisbonne.
C'est ainsi qu seuls ls deux cents colonnes délimitent apparemment ce qui aurait du être à l'époque, la plus grande mosquée du monde musulman rayonnant alors en grande partie sur le monde, et ce à l'image de l'empire Almohade qui, au XIIèùe siècle, s'étendait largement jusqu'en Tunisie et en Espagne mauresque.
Le coup de cœur, réside dans le mausolée Mohammed V, l'auguste père de la 110n et du Roi Hassan II, dont la construction a commencé en 1962, et dont 400 artisans des plus virtuoses, rivalisèrent de talent et dingéniosité pour accomplir l'une des merveilles du monde islamique.
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