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Or quand dans un championnat qui se veut loyal on accepte d'homologuer un match entièrement faussé, on porte un rude coup à la régularité de la compétition et plusieurs équipes sont pénalisées, directement ou indirectement, et, forcément, au moment du décompte final, le jeu de la montée et de la descente se trouve faussé. En alignant une équipe composée essentiellement de jeunes, pour des raisons internes (conflit entre deux comités) l'USK a délibérement accepté de se présenter à Mohammédia, face au Chabab sérieusement amoindrie et handicapée. En moins d'une demi-heure, les Kacémis submergés de toute part et menés déjà par 4-0, ont préféré recourir à de vieilles ficelles pour arrêter la rencontre en feignant des blessures.
L'arbitre, au 4ème joueur affalé a appliqué le règlement en arrêtant la mascarade.
Ce non-match sera-t-il homologué par le Groupement ? Sûrement. Et on est triste qu'une instance fédérale qui parle aujourd'hui d'instauration du professionnalisme au Maroc, dans les délais les plus brefs, «légalise» pareille mascarade. Certes, d'aucuns ne manqueront pas de rappeler qu'en fin de saison, ce genre de pratiques (formations juniors) est courant pour faciliter la victoire d'une équipe en difficulté ou cherchant un sacre. Sous les cieux du professionnalisme, il est formellement interdit d'aligner une équipe de réservistes. Il y a obligation de faire jouer un minimum de sept pros. Et pas n'importe lesquels pour éviter d'aller les chercher chez les remplaçants !...
Pour revenir au cas précité, devra-t-on attendre la fin du conflit des deux comités kacémis pour assister enfin au retour d'une formation de l'USK en mesure de jouer à la régulière ? Et même dans ce cas, est-il permis d'accepter ne serait-ce qu'un seul match faussé ?
Le Groupement est entièrement responsable de ce qui est arrivé à l'USK et il se devait en tant qu'autorité trancher dans la légalité ou l'illégalité du comité de l'USK avant le démarrage du championnat pour protéger la compétition de toute irrégularité. Entre atermoiement, tergiversations et revirement, le Groupement aura, à sa manière, contribué à la mascarade en question. Triste et lamentable.
L'arbitre, au 4ème joueur affalé a appliqué le règlement en arrêtant la mascarade.
Ce non-match sera-t-il homologué par le Groupement ? Sûrement. Et on est triste qu'une instance fédérale qui parle aujourd'hui d'instauration du professionnalisme au Maroc, dans les délais les plus brefs, «légalise» pareille mascarade. Certes, d'aucuns ne manqueront pas de rappeler qu'en fin de saison, ce genre de pratiques (formations juniors) est courant pour faciliter la victoire d'une équipe en difficulté ou cherchant un sacre. Sous les cieux du professionnalisme, il est formellement interdit d'aligner une équipe de réservistes. Il y a obligation de faire jouer un minimum de sept pros. Et pas n'importe lesquels pour éviter d'aller les chercher chez les remplaçants !...
Pour revenir au cas précité, devra-t-on attendre la fin du conflit des deux comités kacémis pour assister enfin au retour d'une formation de l'USK en mesure de jouer à la régulière ? Et même dans ce cas, est-il permis d'accepter ne serait-ce qu'un seul match faussé ?
Le Groupement est entièrement responsable de ce qui est arrivé à l'USK et il se devait en tant qu'autorité trancher dans la légalité ou l'illégalité du comité de l'USK avant le démarrage du championnat pour protéger la compétition de toute irrégularité. Entre atermoiement, tergiversations et revirement, le Groupement aura, à sa manière, contribué à la mascarade en question. Triste et lamentable.
