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Chemins de fer : La double voie

Même les experts qui se disent ferrés en sciences de la privatisation n'y ont pas entendu malice. Il a fallu que la réunion du conseil, d'administration de l'Office 110nal des Chemins de fer (ONCF) qui s'est tenue vendredi dernier à Rabat les mette sur

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Il n'empêche, dans peu de temps, l'office deviendra la société marocaine des chemins de fer. Mais pas pour être en phase avec la SNCF : pour être cessible. En partie ou en totalité, on ne sait. Le ministre du tran114 et de la marine marchande, M.Abdeslam Znined l'a quasiment affirmé : l'Oncf deviendra une société anonyme et s'ouvrira au «secteur privé pour la réalisation et l'exploitation des infrastructures ferroviaires.» C'est dans le projet de loi relatif à l'organisation, à la gestion et à l'exploitation du réseau des chemins de fer 110nal. Comme on semble vouloir le montrer au cours de cette réunion, les choses vont devoir aller vite. Le projet est fin prêt, a dit le ministre, il sera soumis prochainement au secrétariat général du gouvernement pour approbation. Mais, en attendant, l'office doit officier plus que jamais.
il est ainsi appelé «à déployer plus d'efforts pour relever les défis à venir. Notamment le développement de son activité de base en procèdant à l'extension des ses infrastructures, à la modernisation de ses équipements et à l'amélioration de la qualification de son potentiel humain.» Mais, pour qu'un tel programme qui prévoit l'ouverture de lignes aussi stratégiques que celle reliant Marrakech à Laayoune soit mené à terme, il faut de l'argent.
Une double voie se présente à ce niveau : la privatisation et le renchérissement du billet . En fait, l'affaire est entendue depuis qu'on parle de libéralisation des tarifs du tran114 ferroviaire. Cette libéralisation se situant dans le cadre du programme conclu entre l'Etat et l'Oncf pour la période 1996-2000 , sa mise en oeuvre est attendue dans les semaines qui viennent. Afin que la compétitivité maintienne le train. Mais, ce qui mérite un arrêt pour réflexion, c'est quand le ministre a affirmé que durant toute la période allant de 1996 à 2000, les tarifs n'ont subi aucune augmentation. Et pourtant elle tourne.
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