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Il est vrai que certains organes de presse disposent de correspondants, parfois très particuliers, qui couvrent tel ou tel fait, mais aucune télévision, radio ou publication 110nale n'a de structure pouvant répondre efficacement aux besoins d'information de ses téléspectateurs, auditeurs, ou lecteurs.
Une telle situation ne peut être qualifiée que de grave d'autant plus que dans le village planétaire d'aujourd'hui, la maîtrise de l'information est une nécessité vitale.
Il ne s'agit pas là d'être présent partout et de couvrir tout. Il s'agit d'être là où les événements nous concernent directement ou indirectement. La présence de journalistes marocains ou travaillant pour les médias marocains dans plusieurs pays est aussi un acte de souveraineté. Continuer à être informé par les autres c'est comme si l'on donnait à quelqu'un notre conscience en lui laissant la latitude de la manipuler comme il veut. C'est pourquoi la question de la presse doit être perçue comme une priorité.
Dans l'ouvrage «Médias» de Warren K. Ages, Phillip H. Ault et Edwin Emery utilisé pour élaborer les cycles d'introduction à la communication de masse dans de nombreuses universités américaines, on peut lire que «la simple présentation de l'actualité à froid n'est pas le bon moyen d'informer les gens correctement. Les médias se doivent d'analyser, d'111préter, et de comparer les faits pour leur donner un sens». L'absence des médias 110naux sur la scène 111110nale nous prive donc de cette possibilité d'analyser, d'111préter et de comparer les faits en fonction de nos valeurs. Malgré les tentatives pour restructurer et renforcer certains organismes de presse telles que les deux chaînes de télévision, l'agence MAP et quelques publications, nous restons en-deçà du minimum requis pour devenir des médias de références, aussi bien au niveau 110nal qu'111110nal. Si l'on ajoute à cela le fait qu'un pays est fort non seulement par son économie ou son armée, mais aussi par ses médias, on se retrouve dans une situation pour le moins que l'on puisse dire embarrassante.
Il est donc grand temps de s'intéresser aux médias dans notre pays et mettre au point une stratégie 110nale car, l'influence , petite ou grande des médias dans notre vie est incalculable. Dans l'ouvrage cité plus haut, on peut lire «qu'il arrive bien souvent que nous nous rendions pas compte de l'influence qu'exerce sur nous tout ce que nous voyons, entendons et lisons , parce que la présence des médias fait partie de notre univers.
Leur impact est à la fois imperceptible et contraignant». Pour combien de temps devrons-nous encore laisser les autres nous informer ? …
Pour conclure, empruntant cette phrase à Morris West qui a écrit dans son roman «L'ambassadeur» : «Nous regardons le même arbre, mais si nous le décrivons à un étranger celui-ci croira que nous parlons de deux arbres différents».
Une telle situation ne peut être qualifiée que de grave d'autant plus que dans le village planétaire d'aujourd'hui, la maîtrise de l'information est une nécessité vitale.
Il ne s'agit pas là d'être présent partout et de couvrir tout. Il s'agit d'être là où les événements nous concernent directement ou indirectement. La présence de journalistes marocains ou travaillant pour les médias marocains dans plusieurs pays est aussi un acte de souveraineté. Continuer à être informé par les autres c'est comme si l'on donnait à quelqu'un notre conscience en lui laissant la latitude de la manipuler comme il veut. C'est pourquoi la question de la presse doit être perçue comme une priorité.
Dans l'ouvrage «Médias» de Warren K. Ages, Phillip H. Ault et Edwin Emery utilisé pour élaborer les cycles d'introduction à la communication de masse dans de nombreuses universités américaines, on peut lire que «la simple présentation de l'actualité à froid n'est pas le bon moyen d'informer les gens correctement. Les médias se doivent d'analyser, d'111préter, et de comparer les faits pour leur donner un sens». L'absence des médias 110naux sur la scène 111110nale nous prive donc de cette possibilité d'analyser, d'111préter et de comparer les faits en fonction de nos valeurs. Malgré les tentatives pour restructurer et renforcer certains organismes de presse telles que les deux chaînes de télévision, l'agence MAP et quelques publications, nous restons en-deçà du minimum requis pour devenir des médias de références, aussi bien au niveau 110nal qu'111110nal. Si l'on ajoute à cela le fait qu'un pays est fort non seulement par son économie ou son armée, mais aussi par ses médias, on se retrouve dans une situation pour le moins que l'on puisse dire embarrassante.
Il est donc grand temps de s'intéresser aux médias dans notre pays et mettre au point une stratégie 110nale car, l'influence , petite ou grande des médias dans notre vie est incalculable. Dans l'ouvrage cité plus haut, on peut lire «qu'il arrive bien souvent que nous nous rendions pas compte de l'influence qu'exerce sur nous tout ce que nous voyons, entendons et lisons , parce que la présence des médias fait partie de notre univers.
Leur impact est à la fois imperceptible et contraignant». Pour combien de temps devrons-nous encore laisser les autres nous informer ? …
Pour conclure, empruntant cette phrase à Morris West qui a écrit dans son roman «L'ambassadeur» : «Nous regardons le même arbre, mais si nous le décrivons à un étranger celui-ci croira que nous parlons de deux arbres différents».
