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FUS - WAC : une fusée dans la nuit

On pouvait tout prévoir dans ce match sauf que les bruits de botes des rouges s'estompent de telle manière. Pour une fois la marée casablancaise s'est retirée du stade du FUS dans un cortège funèbre; Seul Lozano se montrait décontracté, acceptant l'écueil

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En fait, ses déclarations contiennent une part de vérité dans la mesure où le WAC a tout fait pour plaire et gagner. Mais il n'a atteint que partiellement le but. Pour quelle raison ? Apparemment par excès de confiance.
Dans l'après-midi de ce samedi, les Rouges ont été ovationnés au stade municipal de Salé, à l'occasion du choc AS-KAC. Quand ils foulèrent le gazon du FUS dans la liesse sud américaine de ses fans, le WAC paraissait trop décontracté jusqu'à verser dans la paresse. La victoire semblait acquise d'avance. Mais l'ours d'en face, blessé dans son amour propre durant de longues journées de disette, n'attendait que ce triomphalisme béat pour placer une victoire qui atténuerait la pression psychologique sur ses joueurs et mettrait à l'abri ses dirigeants contre la colère des gradins.
Et quand Dinari rata la première occasion du but (15è), certain s'en moquèrent. Il faudrait plus pour inquiéter notre team, s'exclama un mordu. En fait c'était un ultimatum sérieux car à la 35ème le WAC, joueurs et supporters seront réduits au silence. Bidodane vient de mettre son tir plein dans les filets de Jermouni, à la Benchrifa.
Mission accomplie pour le FUS qui pouvait présager au pire un mul tant sa tactique défensive s'est révélée fructueuse face à un adversaire par ailleurs complètement déstabilisé. Et lorsque Benchrifa lui-même tombe dans l'approximatif!
Lozano a beau permuter et même effectuer des changements afin de trouver l'avarie mais celle-ci ne se présentera jamais. Le WAC opta alors pour une tactique jusqueboutiste afin de forcer l'étau en acier. En vain. L'avance des Rbatis restera intacte.
Un coup de sifflet strident vient subtilement mettre un terme à la partie et par la même à l'espoir des diables rouges. Certains joueurs restèrent allongé sur le gazon, visage humide cachés dans les mains. La galerie casablancaise, le regard hagard ne réalisaient pas ce lui arrivait. Elle n'entendait certainement pas les slogans des Rbatis fêtant leur victoire, la première de la saison, sur le compte du leader de surcroît.
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