Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

L'O.N.U. salue la détermi110n du Maroc d'aller de l'avant

La volonté du gouvernement marocain de maintenir la tenue de la conférence de Marrakech en dépit des circonstances actuelles, témoigne d'une détermi110n louable d'aller de l'avant dans les négociations sur les changements climatiques, a affirmé lundi M

No Image
Lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'O.N.U., M. Cutajar a salué cette décision qui constitue un signal fort encourageant, afin que la coopération multilatérale sur des sujets aussi importants pour l'avenir de l'humanité puisse continuer malgré les aléas conjoncturels. Cet engagement est d'autant plus heureux que c'est la première fois qu'une telle rencontre de haut niveau se tient dans un pays d'Afrique, a-t-il dit, ajoutant que l'Afrique est le continent le plus vulnérable ayant besoin d'une action concertée pour faire face aux effets négatifs des changements climatiques, dont la désertification. Selon M. Zammit Cutajar, les représentants du monde entier qui se réuniront du 29 octobre au 9 novembre à Marrakech doivent mettre au point les procédures et les institutions qui font défaut au protocole de Kyoto, afin qu'il devienne opérationnel affirmant que cette rencontre constituera un tournant décisif dans les négociations en cours. Disposant de nouveaux textes juridiques élaborés lors de la conférence de Bonn, les parties à la convention vont se pencher à Marrakech sur les questions politiques cruciales dont la volonté de convaincre les Etats-Unis à s'engager sur la voie de la réduction des émissions de carbone et de la perspective d'élargir le groupe des pays ayant des objectifs de réduction d'émission. En juillet dernier, la conférence de Bonn s'est mise d'accord sur un certain nombre de principes en rédigeant 10 projets de décisions qui seront adoptées à la réunion de Marrakech chargée également de mettre sur pied les institutions prévue par le protocole de Kyoto. Le protocole de Kyoto qui préconise la réduction du dioxyde de carbone émis dans l'espace selon un calendrier, entrera en vigueur et deviendra juridiquement contraignant après avoir été ratifié par au moins 55 parties à la convention comprenant des pays industrialisés comptant pour au moins 55 % de la totalité des émissions de carbone en 1990. Parmi les 40 pays qui ont déposé leur instrument de ratification, on compte un seul pays industrialisé : la Roumanie, indique-t-on.
Lisez nos e-Papers