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Mais après plusieurs semaines de tentatives infructueuses, l'opposition armée afghane, soutenue par Washington, a de son côté affirmé samedi avoir fait une percée en direction de la ville stratégique de Mazar-i-Sharif (nord), en prenant le contrôle d'un district situé à 70 km plus au sud et en capturant un millier de Taliban.
Le Pentagone a rapporté que l'hélicoptère s'était écrasé en raison du mauvais temps et que les quatre soldats américains avaient été simplement blessés et secourus par un autre appareil. Il n'a pas précisé le lieu de l'accident.
De leur côté, les Taliban ont affirmé avoir abattu deux hélicoptères américains dans la province de Ghazni (centre-est de l'Afghanistan), a rapporté l'agence Afghan Islamic Press, qui a, toutefois, indiqué que les débris ne permettaient pas encore de confirmer qu'il s'agissait bien de deux appareils.
Le Pentagone a indiqué que l'appareil endommagé avait été détruit par des avions bombardiers F-14 Tomcats, avant d'empêcher les Taliban de récupérer des pièces et d'utiliser la carcasse à des fins de propagande.
C'est la première fois depuis le début de la guerre le 7 octobre contre le régime afghan et leur protégé, le terroriste présumé Oussama Ben Laden, que les Etats-Unis perdent un hélicoptère en Afghanistan.
Le contre-amiral John Stufflebeem, membre de l'état-major américain, a reconnu que les pluies verglaçantes qui touchent depuis 24 heures le nord de l'Afghanistan retardent les renforts en commandos et gênent les mouvements d'hélicoptères et d'avions.
«Alors que le pays a commencé à entrer dans l'hiver et que des pluies verglaçantes tombent, bien sûr, cela devient difficile pour les hélicoptères», a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, «nous sommes sûrs d'avoir une force tout temps (…) nous avons un avantage par temps froid avec notre technologie, nos capacités de ravitaillement et nos vêtements».
Face aux critiques qui s'impatientent devant le manque de résultat sur le terrain, le Président américain George W. Bush s'est déclaré vendredi «très satisfait» des progrès de la campagne militaire.
Critiques
Faisant écho à ses déclarations optimistes, l'Alliance du Nord (opposition armée) a annoncé une première victoire sur les Taliban à proximité du verrou stratégique de Mazar-i-Sharif, dans le nord du pays.
Après trois heures d'une bataille engagée à minuit vendredi soir, 800 talibans ont changé de camp, permettant la prise du du district Aq Kupruk, situé à 60 km au sud de cette ville, a indiqué un porte-parole de l'opposition.
Deux cents autres Taliban ont été faits prisonniers et 80 ont été tués, a affirmé à l'AFP un représentant du ministère des Affaires étrangères de l'Alliance du Nord à Khwaja Bahuddine (nord-est).
Un porte-parole des Taliban, 111rogé à Kaboul, a simplement fait état de combats dans la région.
Si l'opposition parvient à s'emparer de Mazar-i-Sharif, cela permettrait d'ouvrir une voie essentielle pour l'approvisionnement des troupes à partir de la frontière de l'Ouzbékistan et éventuellement pour des opérations de l'armée américaine.
Le Pentagone a d'autre part fait état de combats dans le sud de l'Afghanistan entre des tribus et les Taliban, mais n'a pas confirmé qu'il s'agissait de tribus menées par Hamid Karzai, un opposant pachtoune proche de l'ancien roi Zahir Chah, qui a échappé à la capture jeudi.
Trois de ses partisans, arrêtés par les talibans, ont été pendus, a rapporté l'agence Afghan Islamic Press.
L'aviation américaine a, elle repris ses raids sur Kaboul vendredi soir, lâchant au moins deux bombes près de l'aéroport, sans s'attirer de riposte de DCA.
Hier matin à 08H30 locales (04H00 GMT), une explosion a été entendue à Kaboul. Moins d'une heure plus tard, les Talibans ont ouvert le feu sur deux avions qui survolaient la capitale afghane.
Déploiement d'avions de reconnaissance
Les militaires américains ont annoncé le déploiement d'avions de reconnaissance supplémentaires et de drones (avions sans pilote).
Malgré les appels pressants réclamant une pause dans les bombardements à l'occasion du Ramadan, le Président Bush a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de suspension pendant le mois de jeûne musulman qui débute le 17 novembre.
Les Taliban ont de leur côté déclaré qu'ils continueront à se battre, car «le jihad (guerre sainte) est un devoir religieux et il n'est pas en contradiction avec le Ramadan», selon un proche du chef suprême de la milice afghane, Mollah Mohammad Omar.
Aux Etats-Unis, où les forces de sécurité restent en alerte maximale en prévision de possibles attaques terroristes, notamment autour des ponts comme le Golden Gate de San Francisco, un dix-septième cas de maladie du charbon a été confirmé.
Une deuxième employée d'un centre de tri postal du New Jersey (est) a contracté la forme respiratoire de la maladie et un employé du journal New York Post la forme cutanée, a annoncé le Centre de contrôle et de prévention des maladies, portant à 17 le nombre de malades confirmés, dont quatre sont décédés.
Il a par ailleurs confirmé que des échantillons prélevés dans un centre postal de Kansas City (Missouri, centre) étaient porteurs de la bactérie de la maladie du charbon.
Le FBI a reconnu ne pas progresser dans l'enquête sur les envois de lettres piégées à la bactérie, lançant un nouvel appel à la collaboration du public.
Une substance suspecte repérée dans la valise diplomatique de l'ambassade américaine à Athènes a été envoyée pour examen à un laboratoire en Allemagne, a indiqué vendredi le gouvernement grec.
Au Pakistan, le gouvernement affirme douter de la validité des analyses effectuées sur des spores du bacille du charbon qui auraient été découvertes dans les locaux d'un journal, d'une banque étrangère et d'une compagnie d'informatique.
En Allemagne, une fausse alerte a l'attaque au charbon a créé l'émoi, des tests préliminaires positifs sur une lettre et deux paquets suspects ayant été finalement contredits dans la soirée. Un suspect s'est rendu à la police.
L'agence portugaise Lusa a indiqué qu'un haut fonctionnaire italien de la délégation de l'Union européenne à Luanda (Angola) a reçu de la poudre blanche accompagnant une revue adressée par valise diplomatique et contenant probablement des bacilles de charbon.
Le Pentagone a rapporté que l'hélicoptère s'était écrasé en raison du mauvais temps et que les quatre soldats américains avaient été simplement blessés et secourus par un autre appareil. Il n'a pas précisé le lieu de l'accident.
De leur côté, les Taliban ont affirmé avoir abattu deux hélicoptères américains dans la province de Ghazni (centre-est de l'Afghanistan), a rapporté l'agence Afghan Islamic Press, qui a, toutefois, indiqué que les débris ne permettaient pas encore de confirmer qu'il s'agissait bien de deux appareils.
Le Pentagone a indiqué que l'appareil endommagé avait été détruit par des avions bombardiers F-14 Tomcats, avant d'empêcher les Taliban de récupérer des pièces et d'utiliser la carcasse à des fins de propagande.
C'est la première fois depuis le début de la guerre le 7 octobre contre le régime afghan et leur protégé, le terroriste présumé Oussama Ben Laden, que les Etats-Unis perdent un hélicoptère en Afghanistan.
Le contre-amiral John Stufflebeem, membre de l'état-major américain, a reconnu que les pluies verglaçantes qui touchent depuis 24 heures le nord de l'Afghanistan retardent les renforts en commandos et gênent les mouvements d'hélicoptères et d'avions.
«Alors que le pays a commencé à entrer dans l'hiver et que des pluies verglaçantes tombent, bien sûr, cela devient difficile pour les hélicoptères», a-t-il dit. Mais, a-t-il ajouté, «nous sommes sûrs d'avoir une force tout temps (…) nous avons un avantage par temps froid avec notre technologie, nos capacités de ravitaillement et nos vêtements».
Face aux critiques qui s'impatientent devant le manque de résultat sur le terrain, le Président américain George W. Bush s'est déclaré vendredi «très satisfait» des progrès de la campagne militaire.
Critiques
Faisant écho à ses déclarations optimistes, l'Alliance du Nord (opposition armée) a annoncé une première victoire sur les Taliban à proximité du verrou stratégique de Mazar-i-Sharif, dans le nord du pays.
Après trois heures d'une bataille engagée à minuit vendredi soir, 800 talibans ont changé de camp, permettant la prise du du district Aq Kupruk, situé à 60 km au sud de cette ville, a indiqué un porte-parole de l'opposition.
Deux cents autres Taliban ont été faits prisonniers et 80 ont été tués, a affirmé à l'AFP un représentant du ministère des Affaires étrangères de l'Alliance du Nord à Khwaja Bahuddine (nord-est).
Un porte-parole des Taliban, 111rogé à Kaboul, a simplement fait état de combats dans la région.
Si l'opposition parvient à s'emparer de Mazar-i-Sharif, cela permettrait d'ouvrir une voie essentielle pour l'approvisionnement des troupes à partir de la frontière de l'Ouzbékistan et éventuellement pour des opérations de l'armée américaine.
Le Pentagone a d'autre part fait état de combats dans le sud de l'Afghanistan entre des tribus et les Taliban, mais n'a pas confirmé qu'il s'agissait de tribus menées par Hamid Karzai, un opposant pachtoune proche de l'ancien roi Zahir Chah, qui a échappé à la capture jeudi.
Trois de ses partisans, arrêtés par les talibans, ont été pendus, a rapporté l'agence Afghan Islamic Press.
L'aviation américaine a, elle repris ses raids sur Kaboul vendredi soir, lâchant au moins deux bombes près de l'aéroport, sans s'attirer de riposte de DCA.
Hier matin à 08H30 locales (04H00 GMT), une explosion a été entendue à Kaboul. Moins d'une heure plus tard, les Talibans ont ouvert le feu sur deux avions qui survolaient la capitale afghane.
Déploiement d'avions de reconnaissance
Les militaires américains ont annoncé le déploiement d'avions de reconnaissance supplémentaires et de drones (avions sans pilote).
Malgré les appels pressants réclamant une pause dans les bombardements à l'occasion du Ramadan, le Président Bush a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de suspension pendant le mois de jeûne musulman qui débute le 17 novembre.
Les Taliban ont de leur côté déclaré qu'ils continueront à se battre, car «le jihad (guerre sainte) est un devoir religieux et il n'est pas en contradiction avec le Ramadan», selon un proche du chef suprême de la milice afghane, Mollah Mohammad Omar.
Aux Etats-Unis, où les forces de sécurité restent en alerte maximale en prévision de possibles attaques terroristes, notamment autour des ponts comme le Golden Gate de San Francisco, un dix-septième cas de maladie du charbon a été confirmé.
Une deuxième employée d'un centre de tri postal du New Jersey (est) a contracté la forme respiratoire de la maladie et un employé du journal New York Post la forme cutanée, a annoncé le Centre de contrôle et de prévention des maladies, portant à 17 le nombre de malades confirmés, dont quatre sont décédés.
Il a par ailleurs confirmé que des échantillons prélevés dans un centre postal de Kansas City (Missouri, centre) étaient porteurs de la bactérie de la maladie du charbon.
Le FBI a reconnu ne pas progresser dans l'enquête sur les envois de lettres piégées à la bactérie, lançant un nouvel appel à la collaboration du public.
Une substance suspecte repérée dans la valise diplomatique de l'ambassade américaine à Athènes a été envoyée pour examen à un laboratoire en Allemagne, a indiqué vendredi le gouvernement grec.
Au Pakistan, le gouvernement affirme douter de la validité des analyses effectuées sur des spores du bacille du charbon qui auraient été découvertes dans les locaux d'un journal, d'une banque étrangère et d'une compagnie d'informatique.
En Allemagne, une fausse alerte a l'attaque au charbon a créé l'émoi, des tests préliminaires positifs sur une lettre et deux paquets suspects ayant été finalement contredits dans la soirée. Un suspect s'est rendu à la police.
L'agence portugaise Lusa a indiqué qu'un haut fonctionnaire italien de la délégation de l'Union européenne à Luanda (Angola) a reçu de la poudre blanche accompagnant une revue adressée par valise diplomatique et contenant probablement des bacilles de charbon.
