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Seulement dans ce cas précis, il faudra sans doute voir dans cette décision du comité du Raja l'aboutissement logique et conséquent d'une défaillance dans la gestion technique de l'équipe par l'entraîneur ukrainien Youri depuis son entrée en fonction le 25 juillet.
Les signes perceptibles de ses tâtonnements et ses erreurs ne manquaient pas d'alerter les dirigeants et les adhérents mais préférant mettre ses errements sur la période d'adaptation nécessaire à tout nouveau coach tout un chacun retarda l'échéance de sa destitution.
et on aurait tort aujourd'hui de ramener son limogeage à la seule défaite devant le WAC en Coupe du Trône.
Car dès le retour de l'équipe du tournoi en Arabie Saoudite, nombreux furent les connaisseurs qui émirent de sérieuses critiques quant à l'évolution de l'équipe, bonne et brillante sur le flanc droit mais totalement absente sur le côté gauche, comme si elle était frappée d'hémiplégie.
De plus, certains choix de joueurs étaient des plus discutables.
Tout comme certains changements en cours de matches. Quant à l'option tactique, toute orientée vers un système de repli, elle ne correspondait pas au style du Raja ni au profil de quelques éléments.
Plusieurs joueurs étaient étouffés dans des rôles dont ils n'avaient pas le bagage physique (Nater, Kherrazi, Sarr entre autres).
Curieusement le match qui aura le plus desservi Youri est celui de Marrakech, le premier de la saison, avec une victoire étincelante sur le KACM (3-0). Alors que l'équipe menait déjà par ce score à la mi-temp, voilà qu'à la reprise le technicien ukrainien fait sortir l'élément le plus en vue en attaque Dahane (dit Romario) et le remplace par un médian à culture défensive (Zouine). Du coup, les Verts reculent et se laissent déborder par des adversaires d'une grande faiblesse.
Au coup de sifflet final, il y a comme une sorte de malaise malgré l'ampleur du score.
Au second match à domicile, face à la JSM, l'équipe cale avec un jeu décousu même si pour circonstances atténuantes on explique cette pâle sortie par l'état assez lourd de la pelouse (légère pluie).
Arrive alors le fameux choc. Et durant toute la semaine, les dirigeants se rendent compte de l'extrême nervosité du coach.
Le jour du match, sur le terrain, les rajaouis n'arrivent pas à sortir de leur coquille pour s'exprimer. Ils restent recroquevillés, comme attendant on ne sait quel déclic. Jamais ce Raja n'arrivera à s'exprimer car les consignes sont à l'extrême prudence. Et puis cette manie de vouloir faire de Cheikh Sarr un attaquant s'avère un fiasco.
Mais c'est à la mi-temps que les dirigeants reçoivent le coup de grâce. Le message entre Youri et les joueurs ne passe pas. Le lendemain, une réunion a lieu entre le comité et la commission technique. Les conclusions sont unanimes : le coaching est désastreux. Mardi, nouvelle réunion du comité et même conclusion toujours à l'unanimité. Dès lors la décision est prise et le remplaçant est tout trouvé puisque depuis le début de saison il y avait accord entre le comité et Fethi Jamal pour une éventuelle succession selon des conditions bien précises.
En fait, ce retour de Fethi Jamal était inscrit dans l'ordre des choses et il devait s'opérer naturellement après l'excellent parcours de l'équipe en fin de saison dernière quand il s'en était occupée la menant à son sixième sacre et surtout en lui faisant retrouver son style et son âme.
Si son nom avait été avancé en début de cette saison, il s'est trouvé quelques voix (pas nombreuses certes mais fortement influentes) au comité pour lorgner vers Youri, sans doute plus docile pour concrétiser certaines “suggestions” de ces dirigeants éclairés.
Fethi Jamal à l'avantage du connaître l'ensemble de l'effectif et n'a jamais partagé le choix des recrutements massifs demandés par Youri mais observant une stricte neutralité, il s'était bien gardé de le dire. Et il pense que le Raja est aujourd'hui suffisamment pourvu en bons éléments pour aller chercher ailleurs des joueurs qui ne leur sont pas supérieurs.
Ce qui est sûr, c'est qu'avec lui aux commandes, le Raja va renouer avec son football et les jeunes seront de la partie. N'a-t-il pas déjà révélé les Kharrazi, Abdelouahed, Tajeddine, Dahane, etc…?
Hier matin, il a été investi dans sa nouvelle mission par le comité. La saison commence enfin pour le Raja…
Les signes perceptibles de ses tâtonnements et ses erreurs ne manquaient pas d'alerter les dirigeants et les adhérents mais préférant mettre ses errements sur la période d'adaptation nécessaire à tout nouveau coach tout un chacun retarda l'échéance de sa destitution.
et on aurait tort aujourd'hui de ramener son limogeage à la seule défaite devant le WAC en Coupe du Trône.
Car dès le retour de l'équipe du tournoi en Arabie Saoudite, nombreux furent les connaisseurs qui émirent de sérieuses critiques quant à l'évolution de l'équipe, bonne et brillante sur le flanc droit mais totalement absente sur le côté gauche, comme si elle était frappée d'hémiplégie.
De plus, certains choix de joueurs étaient des plus discutables.
Tout comme certains changements en cours de matches. Quant à l'option tactique, toute orientée vers un système de repli, elle ne correspondait pas au style du Raja ni au profil de quelques éléments.
Plusieurs joueurs étaient étouffés dans des rôles dont ils n'avaient pas le bagage physique (Nater, Kherrazi, Sarr entre autres).
Curieusement le match qui aura le plus desservi Youri est celui de Marrakech, le premier de la saison, avec une victoire étincelante sur le KACM (3-0). Alors que l'équipe menait déjà par ce score à la mi-temp, voilà qu'à la reprise le technicien ukrainien fait sortir l'élément le plus en vue en attaque Dahane (dit Romario) et le remplace par un médian à culture défensive (Zouine). Du coup, les Verts reculent et se laissent déborder par des adversaires d'une grande faiblesse.
Au coup de sifflet final, il y a comme une sorte de malaise malgré l'ampleur du score.
Au second match à domicile, face à la JSM, l'équipe cale avec un jeu décousu même si pour circonstances atténuantes on explique cette pâle sortie par l'état assez lourd de la pelouse (légère pluie).
Arrive alors le fameux choc. Et durant toute la semaine, les dirigeants se rendent compte de l'extrême nervosité du coach.
Le jour du match, sur le terrain, les rajaouis n'arrivent pas à sortir de leur coquille pour s'exprimer. Ils restent recroquevillés, comme attendant on ne sait quel déclic. Jamais ce Raja n'arrivera à s'exprimer car les consignes sont à l'extrême prudence. Et puis cette manie de vouloir faire de Cheikh Sarr un attaquant s'avère un fiasco.
Mais c'est à la mi-temps que les dirigeants reçoivent le coup de grâce. Le message entre Youri et les joueurs ne passe pas. Le lendemain, une réunion a lieu entre le comité et la commission technique. Les conclusions sont unanimes : le coaching est désastreux. Mardi, nouvelle réunion du comité et même conclusion toujours à l'unanimité. Dès lors la décision est prise et le remplaçant est tout trouvé puisque depuis le début de saison il y avait accord entre le comité et Fethi Jamal pour une éventuelle succession selon des conditions bien précises.
En fait, ce retour de Fethi Jamal était inscrit dans l'ordre des choses et il devait s'opérer naturellement après l'excellent parcours de l'équipe en fin de saison dernière quand il s'en était occupée la menant à son sixième sacre et surtout en lui faisant retrouver son style et son âme.
Si son nom avait été avancé en début de cette saison, il s'est trouvé quelques voix (pas nombreuses certes mais fortement influentes) au comité pour lorgner vers Youri, sans doute plus docile pour concrétiser certaines “suggestions” de ces dirigeants éclairés.
Fethi Jamal à l'avantage du connaître l'ensemble de l'effectif et n'a jamais partagé le choix des recrutements massifs demandés par Youri mais observant une stricte neutralité, il s'était bien gardé de le dire. Et il pense que le Raja est aujourd'hui suffisamment pourvu en bons éléments pour aller chercher ailleurs des joueurs qui ne leur sont pas supérieurs.
Ce qui est sûr, c'est qu'avec lui aux commandes, le Raja va renouer avec son football et les jeunes seront de la partie. N'a-t-il pas déjà révélé les Kharrazi, Abdelouahed, Tajeddine, Dahane, etc…?
Hier matin, il a été investi dans sa nouvelle mission par le comité. La saison commence enfin pour le Raja…
