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Tourisme: entre sable et mer

Kuala Lumpur s'interroge . L'avenir du tourisme en terre d'Islam lui paraït si préoccupant qu'elle en pose la question d'une action concertée. Experts et responsables de la gestion des activités liées aux loisirs y ont tenu, coup sur coup, deux grandes ré

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A vingt quatre heures de la deuxième conférence des ministres, un séminaire s'est penché mercredi sur la question des challenges et des opportunités offertes aux voyages et aux loisirs après le 11 septembre.
Fait significatif, la réunion s'est tenue dans ce même “Palace of the Golden Horses” où la conférence ministérielle de l'OCI allait faire, le lendemain, ses premiers pas dans le monde musulman.
Les premières interventions en ont convenu d'emblée : le tourisme a attrapé un sérieux coup de froid. Une question d'image, selon un premier diagnostic.
En fait, les experts ont été unanimes : pour se refaire une santé, le tourisme dans les pays islamiques doit entrer en campagne.
“Afin de corriger la perception négative que se font les autres de l'Islam. Cette campagne contre le parti-pris réducteur et l'amalgame destructeur , la Malaisie veut en être l'une des chevilles ouvrières. Un rôle pour lequel elle s'estime tout naturellement désignée. “Multi-ethnique, pluri-confessionnelle, démocratique, à la fois monarchie et fédération d'Etats et, de surcroît moderne tout en restant fidèle à son authenticité, elle veut incarner une cœxistence et un esprit de tolérance que les démons de l'exclusion menacent à nouveau des pires maux.
Mais , pour mener campagne à l'extérieur, estiment les experts de Kuala Lumpur, il faut commencer par d'abord balayer devant sa maison. Par aguerrir ses troupes, affûter ses armes et se donner une stratégie.
Ce que sera cette stratégie , les ministres devraient en décider sur la base de ce qui a été arrêté à leur 1ère conférence qui avait eu lieu à Ispahan en l'an 2000.
Une chose est quasiment acquise en attendant : les pays islamiques devraient se faire à la diversification. Celle des marchés récepteurs certes, mais également celle des produits . On sait que la mer ne nourrit plus son homme et qu'à vouloir s'en contenter bien des tourismes se sont retrouvés sur le sable.
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