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Une horde de grands “pros» emmenée par Jean Van De Velde donneront la réplique à Ignacio Garrido, Santiago Luna et Roger Chapman, déjà vainqueurs du Trophée. Cette trentième édition s'annonce palpitante. Et si l'un des deux Marocains retenus Younes El Hanani et Amine Joudar, s'impose dans ce tournoi, ce serait un formidable cadeau d'anniversaire.
Dans la cour des grands
Qui ne se rappelle ce formidable Open britannique où le Français Jean Van De Velde fut en passe de remporter le plus célèbre tournoi du monde ? Malheureusement, le dernier trou lui fut fatal. Malgré cet échec, le n° 1 français était entré dans la cour des grands. C'est que rarement golfeur pro, jamais golfeur tricolore, n'est passé si près de la gloire pour retomber de si haut et n'a si brillamment frôlé le sublime pour friser si cruellement le ridicule l'instant d'après.
L'analyse froide retiendra qu'il s'en est fallu d'un trou, d'un coup, d'un fer 2 de trop joué au deuxième coup du 18 pour ne rien changer à la triomphante tactique des soixante et onze trous précédents, que Jean Van De Velde ne devienne le premier Français depuis Arnaud Nassy en 1907, autant dire depuis la préhistoire, à remporter le British, “The Open» unique et majuscule comme les Ecossais le disent avec une immodestie qui frise le respect.
“Ah! s'il avait joué, un wedge modeste pour peine de drive égaré dans l'anse du Barry Burn, le ruisseau fortifié qui balafre les deux derniers fairways de Carnoustie ! Ah! si Christophe, le jeune caddy qui le suit depuis une dizaine de tournois, avait eu la sagesse et l'audace d'arrêter sa main au moment où il saisissait le fer qui allait le marquer à jamais ! Ah! si ce deuxième coup était retombé du bon côté de l'eau, plus près du green, plutôt que de rebondir de bord de tribune en rough impossible ! Ah! s'il avait pu se droper confortablement au lieu d'attaquer dans un lie compliqué le drapeau d'un Wedge mal assuré ! Ah si le golf n'était pas le golf !
N'empêche à trop vouloir prouver, on ne prouve rien, et pour le public, l'image demeurera sans doute celle d'un champion en puissance pataugeant les jambes de pantalon relevées dans le débonnaire appareil de pêcheur de palourdes à marée basse sous les yeux de son épouse !
Mais depuis ce juillet 1999, Jean Van De Velde, en ayant tutoyé les anges 71 trous durant, a incontestablement changé de monde. Il sera la vedette incontestée de cette trentième édition du Trophée Hassan II.
Et Marine Monnet ?
Les proettes ne seront pas en reste? Les meilleures joueuses de l'ELPGA (European ladies professionnal Golf Association) seront au rendez-vous pour disputer la Coupe de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem. Marie Monat qui fut la 7ème Française à décrocher un titre au British Ladies sera présente. Mais elle aura une forte opposition avec les sœurs Samantha et Johanna Head, Patrcicia Lebouc, Lora Fairdongh, Sofia Gronberg, Sonia Wunch, Lauteur Régine, Elizabeth Esterl… et la Marocaine Mounia Amalou.
Tout est fin prêt pour les accueillir. Rien, il ne manque rien. Le Club-House de ses plus belles parures et les greens sont parfaits. Oui, l'ordre et l'harmonie règnent sur la scène du plus considérable de toutes les manifestations internationales qu'organise la Fédération Royale Marocaine de Golf. Rien ne manque au décor organisé par HLO, ou alors juste les meillions de spectateurs qui s'apprêtent à fêter cet anniversaire.
Dans la cour des grands
Qui ne se rappelle ce formidable Open britannique où le Français Jean Van De Velde fut en passe de remporter le plus célèbre tournoi du monde ? Malheureusement, le dernier trou lui fut fatal. Malgré cet échec, le n° 1 français était entré dans la cour des grands. C'est que rarement golfeur pro, jamais golfeur tricolore, n'est passé si près de la gloire pour retomber de si haut et n'a si brillamment frôlé le sublime pour friser si cruellement le ridicule l'instant d'après.
L'analyse froide retiendra qu'il s'en est fallu d'un trou, d'un coup, d'un fer 2 de trop joué au deuxième coup du 18 pour ne rien changer à la triomphante tactique des soixante et onze trous précédents, que Jean Van De Velde ne devienne le premier Français depuis Arnaud Nassy en 1907, autant dire depuis la préhistoire, à remporter le British, “The Open» unique et majuscule comme les Ecossais le disent avec une immodestie qui frise le respect.
“Ah! s'il avait joué, un wedge modeste pour peine de drive égaré dans l'anse du Barry Burn, le ruisseau fortifié qui balafre les deux derniers fairways de Carnoustie ! Ah! si Christophe, le jeune caddy qui le suit depuis une dizaine de tournois, avait eu la sagesse et l'audace d'arrêter sa main au moment où il saisissait le fer qui allait le marquer à jamais ! Ah! si ce deuxième coup était retombé du bon côté de l'eau, plus près du green, plutôt que de rebondir de bord de tribune en rough impossible ! Ah! s'il avait pu se droper confortablement au lieu d'attaquer dans un lie compliqué le drapeau d'un Wedge mal assuré ! Ah si le golf n'était pas le golf !
N'empêche à trop vouloir prouver, on ne prouve rien, et pour le public, l'image demeurera sans doute celle d'un champion en puissance pataugeant les jambes de pantalon relevées dans le débonnaire appareil de pêcheur de palourdes à marée basse sous les yeux de son épouse !
Mais depuis ce juillet 1999, Jean Van De Velde, en ayant tutoyé les anges 71 trous durant, a incontestablement changé de monde. Il sera la vedette incontestée de cette trentième édition du Trophée Hassan II.
Et Marine Monnet ?
Les proettes ne seront pas en reste? Les meilleures joueuses de l'ELPGA (European ladies professionnal Golf Association) seront au rendez-vous pour disputer la Coupe de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem. Marie Monat qui fut la 7ème Française à décrocher un titre au British Ladies sera présente. Mais elle aura une forte opposition avec les sœurs Samantha et Johanna Head, Patrcicia Lebouc, Lora Fairdongh, Sofia Gronberg, Sonia Wunch, Lauteur Régine, Elizabeth Esterl… et la Marocaine Mounia Amalou.
Tout est fin prêt pour les accueillir. Rien, il ne manque rien. Le Club-House de ses plus belles parures et les greens sont parfaits. Oui, l'ordre et l'harmonie règnent sur la scène du plus considérable de toutes les manifestations internationales qu'organise la Fédération Royale Marocaine de Golf. Rien ne manque au décor organisé par HLO, ou alors juste les meillions de spectateurs qui s'apprêtent à fêter cet anniversaire.
