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9e Rallye du Maroc «Classic»: le duo belge Ghis Telink - Soens s'adjuge la première étape

Le Grand Prix de Casablanca ayant été annulé samedi après-midi par mesure de sécurité ; le baptême de feu de ce 9e «Classic» eut lieu donc le dimanche matin, avec le départ de la première étape vers Volubilis-Fès.

9e Rallye du Maroc «Classic»: le duo belge Ghis Telink - Soens s'adjuge  la première étape
Un programme somptueux pour cette première journée de course et pour les nombreux concurrents pressés d'en découdre !
La caravane du «Classic» forte de 200 personnes s'élançait pour un magnifique périple à travers le Royaume.
En quittant Casablanca, le «Classic» a pris son véritable envol.
Notamment pour la Desoto N° 36 en panne d'allumage au beau milieu du carrefour du Royal Mansour juste après le départ ! Soucis de transmission pour la Ford n° 31 d'alternateur pour la Jaguar n° 10, d'échappement pour la Jaguar N° 12, d'allumage pour l'Alfa Roméo n° 14. Soucis pour certains concurrent «égarés» dans l'épreuve de régularité dont la Jaguar n° 9, l'Austin N° 15 et la Jaguar n° 7.
Heureusement, comme pour oublier ces ennuis, il y avait le soleil marocain, la verte campagne, la splendeur des points de vue sur les ruines de Volubilis et la ville de Moulay Idriss et cette route serpentant dans les oliveraies …
Belle entrée en matière, qui augure bien d'un parcours d'exception pour cette édition 2002.
Hier lundi, le «Classic» est passé à la vitesse supérieure, entre le Moyen-Atlas et le désert.
Une étape formidable, qui permet d'apprécier la nature marocaine dans toute sa splendeur, sa dureté parfois, sa magnifique diversité surtout. En un peu plus de 400 Km, ce parcours nous mène en effet de la chaude cuvette de Fès jusqu'en bordure du Sahara en passant par une station de sports d'hiver, les forêts de cèdres du Moyen-Atlas et les plateaux dénudés du Haut-Atlas.
de l'Anti-Atlas aux portes du désert
Un programme extrêmement riche, varié, propice au pilotage et … qui réserve parfois des surprises. Comme cette tempête de neige qui avait perturbé le «Classic» 1998 au passage du Zad !
Départ du Palais Jamaï de Fès à 9 h. La P24 menant à Ifrane passe non loin de Sidi Harazem, dont tous les Marocains connaissent l'eau minérale. Les premières difficultés apparaissent avec la montée vers Imouzzer, puis Ifrane. C'est dans cette station climatique perchée à 1650 m - on appréciera son architecture et son ambiance particulières - qu'est lancée l'ERR 3,
«La Vallée des Roches». Rappel des formations ruiniformes que l'on rencontre après la traversée d'une belle forêt de cèdres. La route monte vers le col du Tizin'Tretten (1934 m) et la station de Mischliffen, puis rejoint la P21. Commence alors la longue et passionnante «descente» vers le Sud. Descente n'est d'ailleurs pas vraiment le mot juste puisqu'après Timahdite et l'étonnant plateau volcanique du Foum Kheneg, il faut escalader le col du Zad qui, avec ses 2178 m , est l'un des plus élevés du Maroc. Peu avant le col, les amateurs de pêche pourraient s'arrêter à l'Aguelmane de Sidi Ali, vaste lac d'altitude réputé pour ses truites.
Et peu après le col, le village d'Itzer pourrait être le point de départ d'une fantastique excursion vers Boumia, le fameux Cirque de Jaffar et Midelt . Malheureusement , ce parcours ne convient guère aux vénérables automobiles du «Classic» ; mieux vaut donc rallier Midelt par la P21, où un déjeuner attend les concurrents à la Kasbah Asmaâ. Bâtie au pied du Jebel Ayachi (3737 m), Midelt marque la transition entre le Moyen et le Haut-Atlas. Il s'agit maintenant de traverser cet imposant massif, ce qui implique certaines difficultés, comme le col de Tagalm (1907 m) ou le défilé de N'zala.
On atteint ensuite Rich, à l'ombre du Jebel Bou-Hamid. C'est ensuite que se dispute l'ERR 4, «Le Jebel Bou». Pour dévaler le flanc sud de l'Atlas, il n'y a pas plusieurs solutions : la route suit la seule voie naturelle possible, celle tracée par l'Oued Ziz. Et nous voici de nouveau dans des paysages grandioses et sauvages : falaises impressionnantes, gorges profondes, sans oublier le célèbre «Tunnel du légionnaire» , percé en 1930.
L'arrivée à Er Rachidia (1060 m) marque le premier contact du «Classic» 2002 avec le grand sud. Contraste saisissant, après ce parcours montagneux riche en émotions …
Il reste 75 Km pour rejoindre Erfoud, par une route beaucoup plus calme mais néanmoins digne d'intérêt, bordée de palmeraies et de kasbahs. Un temps de «repos» en quelque sorte, avant de plonger dans la piscine de l'Hôtel Elati ! On l'appréciera d'autant plus que le désert est tout proche.
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