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Plusieurs manifestations culturelles sont organisées dans les quatre coins du pays, pour célébrer la journée mondiale de la poésie. En effet, en plus de la série de soirées mise en place par la Maison de la Poésie au Maroc, nombreuses sont les écoles, associations culturelles, institutions publiques…qui ont prévu de contribuer à cette fête du verbe et du mot.
À l'ère de la globalisation, des efforts doivent être fournis pour faire de la mondialisation, un outil pour véhiculer les particularités des identités culturelles au lieu de crouler sous les préjudices d'une société de consommation sans identité aucune. La semaine de la Francophonie, qui a lieu du 17 au 24 mars, dans de nombreux pays francophones, a choisi pour sa part « La rencontre des cultures », comme thème pour les différents programmes culturels mis en place à cette occasion.
« L'humanité n'aura jamais aussi fortement ressenti que dans les temps présents, le besoin grandissant de garder vivante et sensible la poésie dans notre vie menacée. Nombre de facteurs viennent nous rappeler à nous poètes, éditeurs, associations, institutions publiques, internationales et non gouvernementales, notre responsabilité dans le soutien de la poésie face aux hostilités déclarées d'une mondialisation qui privilégie la consommation effrénée et l'afflux d'information. Au milieu d'un tel étouffement, instauré pour qu'elle soit dévalorisée et chassée de la scène publique, la poésie appelle à un avenir différent et dans un horizon opposé, seule langue possible de tous les citoyens de la terre », explique Mohamed Bennis, Président de la Maison de la Poésie au Maroc.
Rappelons que cette dernière, organise avec le soutien des ministères de la Culture et de la Communication et de l'Education Nationale, une série de manifestations, à l'occasion de la journée mondiale de la Poésie. Ceci dans plusieurs villes du Royaume, conjointement avec des associations et ONG locales et nationales. Le prix du premier recueil de poésie, décerné par la Maison de la Poésie le 16 mars au jeune poète Jamal El Mossaoui pour son recueil « Le Livre de l'Ombre », lui sera aussi remis dans le cadre de la célébration de la fête de la poésie, qui a lieu aujourd'hui au complexe culturel Touria Sekkat à Casablanca.
Dans notre pays, comme dans d'autres, les plumes de nos poètes s'expriment encore en français comme en arabe. Les œuvres traduites battent leur plein aussi, ouvrant ainsi à l'art de la poésie plus de portes, le mettant à la disposition d'un plu large public.
Ainsi, et toujours dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la poésie, l'Institut français de Casablanca(IFC) organise du 20 au 21 mars, plusieurs nuits poétiques en français et en arabe, pour rendre hommage à plusieurs maîtres du ver. Un chapiteau de l'IFC est même mis en place pour servir de café poétique, le temps d'une soirée poétique en arabe et en français, qui commence à 22h, sous le thème « Reflets de la poésie marocaine contemporaine ». Viendront alors y lire leur poésie, Idriss Bellamine, Mohammed Boujbiri, Jallal Hakmaoui et Idriss maliani.
La passerelle poétique franco-arabe
De l'autre côté de la Méditerranée C'est l'Institut du Monde Arabe à Paris qui organise, du 21 au 23 mars, la troisième édition du festival franco-arabe de la Poésie, placé sous le parrainage de grands poètes et femmes de lettres comme Andrée Chédid, Nazek El Malaeka et Edouard Glissant. Plusieurs lectures poétiques et soirées d'hommage sont au programme de cette manifestation.
« La poésie est notre langue maternelle. Notre langue avant et après Babel. Avant d'être Orient et Occident, Sémites et Aryens. C'est la langue de la terre et du soleil, de la rivière et de la mer. Des nuages et du désert. De la forêt et de la montagne. La langue de nos corps éveillés et de nos âmes terriennes, langue d'amour, d'apaisement, de beauté, d'amitié, de joie et du savoir… Au cours de ce nouveau printemps, nous écouterons la voix de la femme-poétesse : Isis, Ichtar, Aphrodite, Layla, Juliette, Sapho, Al-khansaee, Elsa Triolet, Nazek Al-Malaeka… Nous écouterons les jeunes poètes, ce sont eux le printemps de la poésie », explique le poète égyptien Ahmed Abdel Moaty Hégazi, à propos de ce festival franco-arabe de poésie.
De retour au Maroc, les écoles Az-Zahraa de Rabat, organisent aussi aujourd'hui, une manifestation culturelle à l'occasion de la journée mondiale de la poésie. Initiée en collaboration avec la Maison Internationale de la Poésie à Bruxelles, cette manifestation sera l'occasion pour les élèves de manifester sur une place, à l'instar de leurs pairs en Europe pour marquer leurs refus de la guerre et de ses horreurs. «Ces enfants doivent battre symboliquement les tambours de la paix et créer l'innocence qui doit régner dans ce monde tant mouvementé », expliquent les organisateurs.
À l'ère de la globalisation, des efforts doivent être fournis pour faire de la mondialisation, un outil pour véhiculer les particularités des identités culturelles au lieu de crouler sous les préjudices d'une société de consommation sans identité aucune. La semaine de la Francophonie, qui a lieu du 17 au 24 mars, dans de nombreux pays francophones, a choisi pour sa part « La rencontre des cultures », comme thème pour les différents programmes culturels mis en place à cette occasion.
« L'humanité n'aura jamais aussi fortement ressenti que dans les temps présents, le besoin grandissant de garder vivante et sensible la poésie dans notre vie menacée. Nombre de facteurs viennent nous rappeler à nous poètes, éditeurs, associations, institutions publiques, internationales et non gouvernementales, notre responsabilité dans le soutien de la poésie face aux hostilités déclarées d'une mondialisation qui privilégie la consommation effrénée et l'afflux d'information. Au milieu d'un tel étouffement, instauré pour qu'elle soit dévalorisée et chassée de la scène publique, la poésie appelle à un avenir différent et dans un horizon opposé, seule langue possible de tous les citoyens de la terre », explique Mohamed Bennis, Président de la Maison de la Poésie au Maroc.
Rappelons que cette dernière, organise avec le soutien des ministères de la Culture et de la Communication et de l'Education Nationale, une série de manifestations, à l'occasion de la journée mondiale de la Poésie. Ceci dans plusieurs villes du Royaume, conjointement avec des associations et ONG locales et nationales. Le prix du premier recueil de poésie, décerné par la Maison de la Poésie le 16 mars au jeune poète Jamal El Mossaoui pour son recueil « Le Livre de l'Ombre », lui sera aussi remis dans le cadre de la célébration de la fête de la poésie, qui a lieu aujourd'hui au complexe culturel Touria Sekkat à Casablanca.
Dans notre pays, comme dans d'autres, les plumes de nos poètes s'expriment encore en français comme en arabe. Les œuvres traduites battent leur plein aussi, ouvrant ainsi à l'art de la poésie plus de portes, le mettant à la disposition d'un plu large public.
Ainsi, et toujours dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la poésie, l'Institut français de Casablanca(IFC) organise du 20 au 21 mars, plusieurs nuits poétiques en français et en arabe, pour rendre hommage à plusieurs maîtres du ver. Un chapiteau de l'IFC est même mis en place pour servir de café poétique, le temps d'une soirée poétique en arabe et en français, qui commence à 22h, sous le thème « Reflets de la poésie marocaine contemporaine ». Viendront alors y lire leur poésie, Idriss Bellamine, Mohammed Boujbiri, Jallal Hakmaoui et Idriss maliani.
La passerelle poétique franco-arabe
De l'autre côté de la Méditerranée C'est l'Institut du Monde Arabe à Paris qui organise, du 21 au 23 mars, la troisième édition du festival franco-arabe de la Poésie, placé sous le parrainage de grands poètes et femmes de lettres comme Andrée Chédid, Nazek El Malaeka et Edouard Glissant. Plusieurs lectures poétiques et soirées d'hommage sont au programme de cette manifestation.
« La poésie est notre langue maternelle. Notre langue avant et après Babel. Avant d'être Orient et Occident, Sémites et Aryens. C'est la langue de la terre et du soleil, de la rivière et de la mer. Des nuages et du désert. De la forêt et de la montagne. La langue de nos corps éveillés et de nos âmes terriennes, langue d'amour, d'apaisement, de beauté, d'amitié, de joie et du savoir… Au cours de ce nouveau printemps, nous écouterons la voix de la femme-poétesse : Isis, Ichtar, Aphrodite, Layla, Juliette, Sapho, Al-khansaee, Elsa Triolet, Nazek Al-Malaeka… Nous écouterons les jeunes poètes, ce sont eux le printemps de la poésie », explique le poète égyptien Ahmed Abdel Moaty Hégazi, à propos de ce festival franco-arabe de poésie.
De retour au Maroc, les écoles Az-Zahraa de Rabat, organisent aussi aujourd'hui, une manifestation culturelle à l'occasion de la journée mondiale de la poésie. Initiée en collaboration avec la Maison Internationale de la Poésie à Bruxelles, cette manifestation sera l'occasion pour les élèves de manifester sur une place, à l'instar de leurs pairs en Europe pour marquer leurs refus de la guerre et de ses horreurs. «Ces enfants doivent battre symboliquement les tambours de la paix et créer l'innocence qui doit régner dans ce monde tant mouvementé », expliquent les organisateurs.
