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CAN 2002 : le continent au centre de la planète

Le Mali, pays hôte, et le Liberia donnent aujourd'hui samedi le coup d'envoi de trois semaines de Coupe d'Afrique des Nations de football
(19 janvier-10 février), dernière grande compétition internationale officielle avant la Coupe du monde en Corée d

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La présence des cinq représentants africains au prochain Mondial (Cameroun, Nigeria, Afrique du Sud, Tunisie et Sénégal), de même que des vedettes qui brillent dans les meilleurs clubs d'Europe, donnent une grande dimension à la 23e biennale du football panafricain qui va désigner un successeur au Cameroun, vainqueur en 2000 contre le Nigeria aux tirs au but.
Au total, 700 journalistes seront présents au Mali qui organise le plus gros événement de son histoire. Des Africains bien sûr, mais aussi des Anglais, des Français, des Japonais et même des Brésiliens.
Qui succèdera au Cameroun? La fantaisie, la générosité, le sens du spectacle, voire l'improvisation, qui sont les caractéristiques du football en Afrique, défient toute certitude.
Une ombre plane
Une ombre a, d'ailleurs, plané sur la fête du match d'ouverture au stade du 26-Mars à Bamako devant 50.000 personnes et les principales sommités du football mondial, quand les Libériens ont menacé de boycotter la CAN s'ils ne touchaient pas 15.000 dollars de primes (16.800 euros).
Les petits frères de George Weah, qui se sont finalement contentés de la moitié, seront bien là samedi.
A des échelles diverses, le Nigeria et le Sénégal s'étaient également essayés au bluff des primes.
Mali-Liberia est la première rencontre du groupe A qui devrait être dominé par les Nigérians, opposés lundi à l'Algérie, convalescente, sous la baguette de Rabah Madjer.
Comme le Cameroun, le Nigeria a déplacé toutes ses vedettes au Mali, à commencer par Nwanko Kanu, dont les ambitions se confondent avec l'essence même du football: «Je veux marquer des buts pour assurer la victoire du Nigeria».
Héros de la grande Algérie des années 80, Madjer se souvient cependant que son pays a, toujours, donné du fil à retordre aux Super Eagles, en témoigne la seule victoire de l'Algérie en finale de la CAN en 1990, contre… le Nigeria.
Dès lundi soir, deux jours après la cérémonie d'ouverture, les 16 équipes auront effectué un premier tour de piste.
Dans le groupe C, le Cameroun n'entend pas brader sa couronne dès dimanche contre la République démocratique du Congo du joueur de Monaco (D1 française), Shabani Nonda.

Nul autre pareil


Le nouveau sélectionneur allemand des Lions indomptables, Winfried Schaefer, en poste depuis septembre, va vivre au Mali son vrai voyage initiatique au cœur d'un football à nul autre pareil, que l'on espère encore athlétique et offensif malgré la présence de nombreux sélectionneurs d'Europe.
Dans le même groupe, la Côte d'Ivoire commence son parcours contre le Togo, dont le sélectionneur s'est compliqué la tâche en mettant à l'écart le capitaine Tadjou Salou parce qu'il a refusé de jouer des matches amicaux. «Je ne juge pas un footballeur par son nom, mais pas son rendement», se justifie Tchanile Bana.
Dans le groupe D, le Sénégal, qualifié pour sa première Coupe du monde, doit confirmer son arrivée au premier plan dès dimanche contre l'Egypte, co-détentrice du record de titres (quatre) avec le Ghana. Mais les Pharaons seront handicapés par le forfait de l'attaquant Hossam Hassan, 158 sélections (record mondial), blessé à une jambe.
Adulés à Dakar, les «Sénéfs» (Sénégalais jouant en France, comme le probable meilleur joueur africain de l'année, El Hadji Diouf, de Lens) se doivent de figurer dans le carré d'as de la CAN, l'objectif fixé par l'entraîneur français Bruno Metsu.
Enfin, dans le groupe B, l'Afrique du Sud devra prendre un bon départ dimanche contre le Burkina Faso pour prendre l'ascendant sur le Maroc, l'autre favori du groupe qui rencontre le Ghana.
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