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Chute des cours du pétrole: la Samir annonce une baisse des bénéfices

Selon les résultats annuels rendus publics hier à Casablanca, la Samir, ce fleuron marocain de l'industrie du raffinage, enregistre pour 2001 un net ralentissement de ses bénéfices.
Le résultat net de l'exercice 2001 inscrit une forte baisse de 61%, à

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«La chute des cours du Brut s'est accompagnée d'une baisse des marges de raffinage et, par conséquent, de la valeur ajoutée réalisée par la Samir, répercutée elle même sur le résultat de la société», a-t-il expliqué.
Victime du brutal accès de fièvre de l'énergie en 2001, dont les cours devaient accuser une importante volatilité, passant de 24 à 32 dollars, avant de chuter à 16 dollars, le résultat de la Samir, outre ces fluctuations du cours du brent et celles du dollar, a été impacté aussi par «la méthode d'évaluation des stocks de pétrole brut, à la fin de l'exercice».
Pour M. Saaidi, l'adoption d'une approche prudente pour l'évaluation du stock final, en évaluant ce dernier à un prix plus proche des cours en vigueur à la fin de l'exercice, a entraîné une diminution du bénéfice net de la société d'un montant de 68 millions DH.
Au fait, après une année 2000 vraiment exceptionnelle, suite à la fusion-absorption de la SCP, à l'augmentation des prix des produits pétroliers et à l'accroissement des ventes à l'export, succède une année des vaches maigres. Malgré une légère progression de 2,1% de la quantité de pétrole brut traité, qui s'établit aux alentours de 7 millions de tonnes, on note cependant une baisse de 3,2% du chiffre d'affaires, à 18,2 milliards DH, en raison notamment de la baisse sensible des prix des produits pétroliers.
Sur le marché local, les quantités écoulées sont restées stables, mais les prix de vente ont enregistré une dégradation de 4% en moyenne.
A l'export, en dépit d'une progression de 19% des volumes exportés, la chute des prix dépassait les 20%.
Ceci étant, et malgré un résultat net en baisse de 640 millions DH, la Samir a maintenu sa politique de distribution des dividendes et entend distribuer 40 DH de dividende contre 46 DH un an auparavant manière d'encourager l'actionnaire et le petit porteur, qui ont tenu à garder la valeur dans leurs portefeuilles. Car, ce qui compte désormais pour Samir, c'est l'avenir pour lequel elle est en train de consentir beaucoup d'efforts.
La société se prépare à la perspective de démantèlement douanier, qui sera total en 2010, et avance dans son projet d'édification d'une «nouvelle raffinerie nationale, moderne» au diapason de l'industrie du raffinage européen.
Le montage financier de ce projet de 7 milliards de DH sera assuré par la Deutschbank et la BMCE Bank.
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