Menu
Search
Mardi 16 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 16 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Diversité ethnique et culturelle et intégration régionale

Les travaux du symposium, organisé par le ministère des Affaires étrangères, en coopération avec l'Institut sud-africain des affaires internationales et l'université Al Akhawayne, sur le thème : «Maroc-Afrique du sud : Mondialisation, développement et Eta

No Image
Le symposium se penchera sur l'examen de questions d'intérêt commun pour le Maroc et la République de l'Afrique du sud, relatives notamment à l'instauration de la paix, au développement économique et à la coopération multilatérale.
La manifestation requiert une importance particulière étant donné notamment le besoin ressenti, après les événements du 11 septembre, d'une coopération globale et régionale en matière de gouvernance, la présentation du nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), dans lequel les deux pays joueront un rôle clé et, enfin, avec le développement des relations économiques et politiques entre le Maroc et l'Afrique du sud, qui ont toujours entretenu des rapports similaires avec les acteurs internationaux et déployé d'énormes efforts pour garantir la stabilité dans leurs régions respectives.
Les travaux du symposium seront repartis en six sessions : «Les conditions de l'instauration de la paix et la résolution des conflits en Afrique : les enjeux structurels et diplomatiques», «les enjeux économiques et politiques de la mondialisation», «les structures, institutions et mécanismes de rapprochement des Etats pivots de la région», «diversité ethnique et culturelle et intégration régionale : le cas de l'Afrique du sud et du Maroc», «expérience comparative de l'intégration régionale : Sud Afrique et Maghreb» et enfin «établissement des liens économiques».
Dans son discours inaugural, M. Driss Ouaouicha, vice-président de l'Université, a souligné que cette manifestation s'inscrit dans le cadre des activités que le département de la diplomatie et des études internationales a pris l'habitude d'organiser, citant entre autres les journées maroco-américaines, maroco-saoudiennes et les journées britanniques que l'université a abrité cette année. M. Ouaouicha s'est également félicité de la coopération entre l'université et le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
De son côté, M. Ahmed Bourzaim, ambassadeur, directeur des affaires africaines au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, a noté que le symposium, qui survient au moment de la présentation du NEPAD, est une initiative qui aspire à examiner l'intégration globale des économies africaines et à renforcer les efforts de coopération. M. Bourzaim a, en outre, fait allusion à la contribution du Maroc dans la résolution des conflits et à sa participation aux missions de sauvegarde de la paix au Congo, en Somalie et en Angola. Et de mettre en évidence les initiatives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la dynamisation du processus de paix dans les pays riverains du fleuve Mano. Dans le même cadre, M. Bourzaim s'est félicité des initiatives et efforts déployés par la République d'Afrique du Sud en vue d'instaurer la paix dans le continent. «Toute l'Afrique est consciente actuellement du besoin de résoudre elle même ses conflits», a ajouté M. Bourzaim, considérant que la démocratisation est une condition nécessaire pour faire face à l'ingérence étrangère.
M. Greg Mills, directeur de l'Institut sud-africain des affaires internationales a, à son tour, loué le rôle du Maroc et de l'Afrique du Sud dans la consolidation de la démocratie, la libéralisation de l'économie, la réforme de l'enseignement et la promotion de la recherche scientifique, soulignant la nécessité d'une coordination sécuritaire, après les événements du 11 septembre et le renforcement des liens bilatéraux.
M. Mathoma, du ministère Sud-africain des affaires étrangères, a, quant à lui, relevé que le rôle du symposium est de promouvoir les relations bilatérales. Et de souligner que les dirigeants doivent adopter une vision claire de la paix pour surmonter la situation d'insécurité et mettre fin aux tensions que traverse le continent.
«Il s'avère nécessaire, sur le plan politique, de soutenir les réformes démocratiques, de renforcer le rôle des médias, d'établir la transparence, d'instaurer la culture des droits de l'Homme et de lancer, au niveau social, des programmes subvenant aux besoins de toutes les catégories sociales et enfin de promouvoir les droits de la femme et l'enseignement», a conclu M. Mathoma.
M. Jack Kalpakian, professeur à l'Université Al Akhawayne, a estimé que «la paix est un processus et non un résultat», soulignant que le médiateur doit disposer d'une force économique et militaire qui lui garantit le respect des parties au conflit et le rend capable, le cas échéant, de leur imposer le respect des conventions internationales.
«L'intervention des troupes étrangères donne l'illusion d'instaurer la paix», a noté M. Kalpakian, signalant que la démocratisation et la médiatisation peuvent être, aux côtés de la rupture des relations diplomatiques, du boycott économique et la récompense des parties coopérantes, des moyens efficaces pour influencer les parties au conflit.
Lisez nos e-Papers