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Le Souverain souligne, dans le message adressé au président de la République française, qu'il se «réjouit de constater qu'en lui renouvelant sa confiance (à M. Jacques Chirac), le peuple français manifeste ,une fois encore avec éclat, son attachement aux valeurs de liberté, de tolérance et de fraternité qui donnent à l'humanisme français son caractère original». D'emblée le Souverain met en exergue la grille des valeurs auxquelles lui-même adhère personnellement: liberté, tolérance, fraternité et humanisme. Ce ne sont pas-là des notions abstraites, mais des principes pour lesquels l'humanité s'est battue tout au long de son histoire et que S.M. le Roi Mohammed VI a hissés comme une exigence suprême.
Que le Souverain en réaffirme à présent la dimension exceptionnelle, notamment à l'occasion de la réélection triomphale du président Chirac, témoigne de son attachement à la fois à ces principes mêmes et à l'amitié avec la France. Avec force et conviction, S.M. le Roi a affirmé à M. Chirac «que grâce aux liens d'amitié qui nous unissent, à la concordance de nos vues sur l'essentiel des questions régionales et internationales et à notre attachement commun aux idéaux de la démocratie, de la paix, de la justice et de la solidarité, le partenariat franco-marocain, déjà exemplaire, gagnera en intensité et en qualité».
C'est dire, en effet, que les deux pays partagent les mêmes préoccupations et font des mêmes exigences un même socle. Liés par une longue histoire commune pendant de longues décennies, partageant les mêmes valeurs et confrontés aux mêmes défis, de progrès et de modernisation institutionnelle et sociale, le Maroc et la France se retrouvent côte-à-côte à chaque fois que l'un ou l'autre en ressent le besoin.
Le partenariat franco-marocain, et le Souverain en a rappelé l'originalité et la force, est d'autant plus exemplaire qu'il se fonde sur une convergence quasi unanime. Les échanges entre les deux pays reflètent une identité de vues qui ne sacrifie, disons-le, à aucun cliché. Ils sont à la mesure d'une amitié qui ne s'est jamais démentie tout au long d'une histoire vécue ensemble. C'est dans cet esprit que S.M. le Roi Mohammed VI, fidèle à ses engagements, déclare encore à l'endroit du Président français : «Je suis également convaincu que votre réélection confortera davantage l'action commune de nos deux pays sur le plan internationale «. L'expression d'un tel sentiment, imprégné d'une sincérité à toute épreuve, n'est pas fortuite. Elle est d'autant plus opportune, bien-à-propos que « l'action commune « invoquée par le Souverain traduit les efforts communs que Maroc et France déploient, en l'occurrence, en Méditerranée, au Maghreb et surtout au Proche-Orient.
Dire aujourd'hui que la France et le Maroc cultivent les mêmes craintes et les mêmes espoirs pour le Proche-Orient, relève d'un truisme. Depuis que le conflit embrase, il y a cinquante-quatre ans, la région, la France et le Maroc, avec de temps à autres quelques nuances, perçoivent la solution à ce problème sous la même optique : création d'un Etat palestinien indépendant avec, comme capitale, Al-Qods, démantèlement des colonies juives, restitution par Israël des territoires occupés depuis juin 1967. Que les deux pays militent en faveur d'une conférence internationale sur le Proche-Orient, qu'ils expriment avec force la nécessité d'une présence de Yasser Arafat - seul représentant légitime à leurs yeux du peuple palestinien - renforcent à vrai dire cette remarquable identité de vues entre la France et le Maroc.
Ce n'est pas exagérer la portée d'une telle relation en disant qu'à chaque fois que la France - inversement aussi le Maroc - s'est trouvée dans une phase décisive de son histoire, notre pays n'a pas hésité une seconde pour lui manifester sa complète solidarité. Face au péril nazi, les soldats marocains avaient été, de l'avis même de leurs camarades français, plus qu'exemplaires. Le même fil, ténu par moments mais persistant, relie les deux peuples au-delà des préoccupations politiques. On en veut pour preuve l'existence en France d'une forte communauté de Marocains - près de deux millions - qui y vivent et y déploient librement leurs talents, manifestent un attachement aux valeurs de solidarité, de citoyenneté et d'engagement social.
Ce faisant, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s'est fait un devoir de rappeler, notamment à l'heure où des défis divers guettent l'humanité, que « l'attachement du Maroc et de la France à la nécessaire compréhension entre les cultures et les civilisations les prédispose pleinement à continuer de jouer un rôle utile en faveur de l'instauration d'un nouvel esprit de solidarité entre le Nord et le Sud, afin de lutter efficacement contre la pauvreté et la marginalisation qui affectent particulièrement le continent africain auquel le Maroc, comme la France, portent un grand intérêt «.
La classe politique marocaine , dans sa majorité et dans le sillage de S.M. le Roi, s'est félicitée de la réélection du Président Chirac. La société civile n'est pas en reste, car le sursaut du peuple français vers la réhabilitation du principe de démocratie et de tolérance non seulement a valeur de symbole pour le Maroc, mais constitue la confirmation d'une continuité à toute épreuve.
Que le Souverain en réaffirme à présent la dimension exceptionnelle, notamment à l'occasion de la réélection triomphale du président Chirac, témoigne de son attachement à la fois à ces principes mêmes et à l'amitié avec la France. Avec force et conviction, S.M. le Roi a affirmé à M. Chirac «que grâce aux liens d'amitié qui nous unissent, à la concordance de nos vues sur l'essentiel des questions régionales et internationales et à notre attachement commun aux idéaux de la démocratie, de la paix, de la justice et de la solidarité, le partenariat franco-marocain, déjà exemplaire, gagnera en intensité et en qualité».
C'est dire, en effet, que les deux pays partagent les mêmes préoccupations et font des mêmes exigences un même socle. Liés par une longue histoire commune pendant de longues décennies, partageant les mêmes valeurs et confrontés aux mêmes défis, de progrès et de modernisation institutionnelle et sociale, le Maroc et la France se retrouvent côte-à-côte à chaque fois que l'un ou l'autre en ressent le besoin.
Le partenariat franco-marocain, et le Souverain en a rappelé l'originalité et la force, est d'autant plus exemplaire qu'il se fonde sur une convergence quasi unanime. Les échanges entre les deux pays reflètent une identité de vues qui ne sacrifie, disons-le, à aucun cliché. Ils sont à la mesure d'une amitié qui ne s'est jamais démentie tout au long d'une histoire vécue ensemble. C'est dans cet esprit que S.M. le Roi Mohammed VI, fidèle à ses engagements, déclare encore à l'endroit du Président français : «Je suis également convaincu que votre réélection confortera davantage l'action commune de nos deux pays sur le plan internationale «. L'expression d'un tel sentiment, imprégné d'une sincérité à toute épreuve, n'est pas fortuite. Elle est d'autant plus opportune, bien-à-propos que « l'action commune « invoquée par le Souverain traduit les efforts communs que Maroc et France déploient, en l'occurrence, en Méditerranée, au Maghreb et surtout au Proche-Orient.
Dire aujourd'hui que la France et le Maroc cultivent les mêmes craintes et les mêmes espoirs pour le Proche-Orient, relève d'un truisme. Depuis que le conflit embrase, il y a cinquante-quatre ans, la région, la France et le Maroc, avec de temps à autres quelques nuances, perçoivent la solution à ce problème sous la même optique : création d'un Etat palestinien indépendant avec, comme capitale, Al-Qods, démantèlement des colonies juives, restitution par Israël des territoires occupés depuis juin 1967. Que les deux pays militent en faveur d'une conférence internationale sur le Proche-Orient, qu'ils expriment avec force la nécessité d'une présence de Yasser Arafat - seul représentant légitime à leurs yeux du peuple palestinien - renforcent à vrai dire cette remarquable identité de vues entre la France et le Maroc.
Ce n'est pas exagérer la portée d'une telle relation en disant qu'à chaque fois que la France - inversement aussi le Maroc - s'est trouvée dans une phase décisive de son histoire, notre pays n'a pas hésité une seconde pour lui manifester sa complète solidarité. Face au péril nazi, les soldats marocains avaient été, de l'avis même de leurs camarades français, plus qu'exemplaires. Le même fil, ténu par moments mais persistant, relie les deux peuples au-delà des préoccupations politiques. On en veut pour preuve l'existence en France d'une forte communauté de Marocains - près de deux millions - qui y vivent et y déploient librement leurs talents, manifestent un attachement aux valeurs de solidarité, de citoyenneté et d'engagement social.
Ce faisant, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s'est fait un devoir de rappeler, notamment à l'heure où des défis divers guettent l'humanité, que « l'attachement du Maroc et de la France à la nécessaire compréhension entre les cultures et les civilisations les prédispose pleinement à continuer de jouer un rôle utile en faveur de l'instauration d'un nouvel esprit de solidarité entre le Nord et le Sud, afin de lutter efficacement contre la pauvreté et la marginalisation qui affectent particulièrement le continent africain auquel le Maroc, comme la France, portent un grand intérêt «.
La classe politique marocaine , dans sa majorité et dans le sillage de S.M. le Roi, s'est félicitée de la réélection du Président Chirac. La société civile n'est pas en reste, car le sursaut du peuple français vers la réhabilitation du principe de démocratie et de tolérance non seulement a valeur de symbole pour le Maroc, mais constitue la confirmation d'une continuité à toute épreuve.
