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Je l'ai connu en arrivant à Paris pour faire mes études.
Moulay Ahmed Alaoui militait au sein de l'Istiqlal et en fréquentant la rue Serpente qui était notre état-major et notre lieu de rencontre, nous croisions souvent Moulay Ahmed qui allait rencontrer un journaliste, un parlementaire, ou revenait d'une réunion où, inlassablement, il apportait la bonne parole sur le Maroc qu'il aimait tant, et sur son Roi Mohammed V et son fils Hassan II alors en exil. Il connaissait tout le monde de la presse française et internationale, chacun par son prénom et il côtoyait tous les parlementaires, ceux-là mêmes qui allaient plus tard amener la France à ramener le Roi sur son Trône et reconnaître l'indépendance du Maroc.
Rentré avec le Souverain au moment de son retour triomphal, il allait se dédier corps et âme au service du Roi et plus tard de son fils devenu Roi et allait apporter sa contribution à l'œuvre entreprise pour l'édification de notre Royaume tel que nous le connaissons aujourd'hui : un Royaume qui, sans avoir la richesse ni la puissance des grands, allait redevenir «le Royaume fortuné», aimé et respecté. C'est avec des hommes comme Moulay Ahmed Alaoui que ce pays allait franchir des pas de géant dans son développement. Il a assisté et contribué aux côtés des Rois Mohammed V et Hassan II, que Dieu bénisse leurs âmes, à la création de l'Etat marocain moderne. Il a participé à toutes les batailles menées par les deux premiers Souverains de l'indépendance.
Particulièrement porté sur les relations publiques et la presse, il a indéniablement marqué l'épanouissement de notre journalisme d'après-l'indépendance et aura tout fait pour inculquer au monde de la presse, les principes, les valeurs et la déontologie qui doit être une de ses règles fondamentales, dans un pays jeune et en même temps ancien.
Ses conférences de presse à l'occasion des multiples événements, aussi bien sociaux, culturels, économiques ou politiques ont été de grands moments pour ceux qui l'ont entendu et on suivi son action dans ce domaine.
Il a eu souvent à expliquer la vision du grand Roi Hassan II dont il a été plusieurs fois ministre, ministre d'Etat et conseiller.
Il a également apporté sa part de réflexion dans toutes les grandes actions et les grandes réalisations du Maroc moderne.
Il a pris part à toutes ses grandes entreprises comme la Route de l'unité, la Marche Verte, la guerre dite des sables et la création du Maghreb arabe.
Il a imaginé pour le Maroc les différents moyens de sauvegarder sa culture, sa tradition, son artisanat.
Il a été le père de la plupart des festivals, celui de Marrakech, celui de Volubilis pour ne citer que les plus importants, celui de 80 habitats pauvres.
Il a lancé, sous l'égide du Roi Hassan II, mille chantiers, des premiers hôtels du Nord aux hôtels du Sud. On peut aussi citer à son actif des dizaines de projets aussi bien culturels, économiques que touristiques.
Dans toutes ses actions et j'étais bien placé pour le savoir, parce que j'ai été son secrétaire général pendant quelques années et son ami pendant plus de 40 années jusqu'à sa disparition. Il bousculait peut-être un peu les règles et les normes administratives pour permettre au Maroc d'aller plus vite que d'autres pays où les normes administratives héritées du protectorat ou de la colonisation demeuraient présents et ne permettaient qu'une évolution souvent très lente.
Il aurait voulu voir notre administration changer de mœurs et de pratiques mais la maladie l'a malheureusement empêché de voir ce vœu se réaliser. Il était persuadé qu'on ne pourrait assurer au Maroc un véritable essor que si l'administration se décidait à ne plus régenter d'une manière aussi rigide toute la vie économique du Royaume.
Toute son action a toujours été suivie par une action médiatique que certains pays n'ont connue que beaucoup plus tard.
Ce faisant, Moulay Ahmed Alaoui n'oubliait jamais que la politique doit suivre et c'est pourquoi il est toujours demeuré à l'avant-garde et au centre de tout ce qui se concevait pour le Maroc.
C'est ainsi qu'il a participé à l'élaboration de nos lois, à la réflexion sur les différentes Constitutions que le Roi Hassan II a conçues pour son peuple, pour qu'il accède à la démocratie et à la gestion de ses affaires. Dans toute son attitude et sa conduite, on a toujours admiré la franchise et souvent même ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui, finissaient par se rendre à sa logique et son raisonnement.
L'Histoire reconnaîtra toujours Moulay Ahmed Alaoui comme un des artisans du Maroc nouveau tel qu'il a été créé et modelé par le grand Roi Hassan II.
Le Maroc reconnaîtra Moulay Ahmed Alaoui comme un des plus fidèles serviteurs du Royaume et de ses Rois qui ont façonné et continuent de façonner ce pays dans la gloire et l'honneur.
Que Dieu l'ait en Sa Sainte Miséricorde.
Moulay Ahmed Alaoui militait au sein de l'Istiqlal et en fréquentant la rue Serpente qui était notre état-major et notre lieu de rencontre, nous croisions souvent Moulay Ahmed qui allait rencontrer un journaliste, un parlementaire, ou revenait d'une réunion où, inlassablement, il apportait la bonne parole sur le Maroc qu'il aimait tant, et sur son Roi Mohammed V et son fils Hassan II alors en exil. Il connaissait tout le monde de la presse française et internationale, chacun par son prénom et il côtoyait tous les parlementaires, ceux-là mêmes qui allaient plus tard amener la France à ramener le Roi sur son Trône et reconnaître l'indépendance du Maroc.
Rentré avec le Souverain au moment de son retour triomphal, il allait se dédier corps et âme au service du Roi et plus tard de son fils devenu Roi et allait apporter sa contribution à l'œuvre entreprise pour l'édification de notre Royaume tel que nous le connaissons aujourd'hui : un Royaume qui, sans avoir la richesse ni la puissance des grands, allait redevenir «le Royaume fortuné», aimé et respecté. C'est avec des hommes comme Moulay Ahmed Alaoui que ce pays allait franchir des pas de géant dans son développement. Il a assisté et contribué aux côtés des Rois Mohammed V et Hassan II, que Dieu bénisse leurs âmes, à la création de l'Etat marocain moderne. Il a participé à toutes les batailles menées par les deux premiers Souverains de l'indépendance.
Particulièrement porté sur les relations publiques et la presse, il a indéniablement marqué l'épanouissement de notre journalisme d'après-l'indépendance et aura tout fait pour inculquer au monde de la presse, les principes, les valeurs et la déontologie qui doit être une de ses règles fondamentales, dans un pays jeune et en même temps ancien.
Ses conférences de presse à l'occasion des multiples événements, aussi bien sociaux, culturels, économiques ou politiques ont été de grands moments pour ceux qui l'ont entendu et on suivi son action dans ce domaine.
Il a eu souvent à expliquer la vision du grand Roi Hassan II dont il a été plusieurs fois ministre, ministre d'Etat et conseiller.
Il a également apporté sa part de réflexion dans toutes les grandes actions et les grandes réalisations du Maroc moderne.
Il a pris part à toutes ses grandes entreprises comme la Route de l'unité, la Marche Verte, la guerre dite des sables et la création du Maghreb arabe.
Il a imaginé pour le Maroc les différents moyens de sauvegarder sa culture, sa tradition, son artisanat.
Il a été le père de la plupart des festivals, celui de Marrakech, celui de Volubilis pour ne citer que les plus importants, celui de 80 habitats pauvres.
Il a lancé, sous l'égide du Roi Hassan II, mille chantiers, des premiers hôtels du Nord aux hôtels du Sud. On peut aussi citer à son actif des dizaines de projets aussi bien culturels, économiques que touristiques.
Dans toutes ses actions et j'étais bien placé pour le savoir, parce que j'ai été son secrétaire général pendant quelques années et son ami pendant plus de 40 années jusqu'à sa disparition. Il bousculait peut-être un peu les règles et les normes administratives pour permettre au Maroc d'aller plus vite que d'autres pays où les normes administratives héritées du protectorat ou de la colonisation demeuraient présents et ne permettaient qu'une évolution souvent très lente.
Il aurait voulu voir notre administration changer de mœurs et de pratiques mais la maladie l'a malheureusement empêché de voir ce vœu se réaliser. Il était persuadé qu'on ne pourrait assurer au Maroc un véritable essor que si l'administration se décidait à ne plus régenter d'une manière aussi rigide toute la vie économique du Royaume.
Toute son action a toujours été suivie par une action médiatique que certains pays n'ont connue que beaucoup plus tard.
Ce faisant, Moulay Ahmed Alaoui n'oubliait jamais que la politique doit suivre et c'est pourquoi il est toujours demeuré à l'avant-garde et au centre de tout ce qui se concevait pour le Maroc.
C'est ainsi qu'il a participé à l'élaboration de nos lois, à la réflexion sur les différentes Constitutions que le Roi Hassan II a conçues pour son peuple, pour qu'il accède à la démocratie et à la gestion de ses affaires. Dans toute son attitude et sa conduite, on a toujours admiré la franchise et souvent même ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui, finissaient par se rendre à sa logique et son raisonnement.
L'Histoire reconnaîtra toujours Moulay Ahmed Alaoui comme un des artisans du Maroc nouveau tel qu'il a été créé et modelé par le grand Roi Hassan II.
Le Maroc reconnaîtra Moulay Ahmed Alaoui comme un des plus fidèles serviteurs du Royaume et de ses Rois qui ont façonné et continuent de façonner ce pays dans la gloire et l'honneur.
Que Dieu l'ait en Sa Sainte Miséricorde.
