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Journées cinématographiques de Carthage

La 19e édition des Journées cinématographiques de Carthage s'est ouverte vendredi soir à Tunis par la projection du film "Intervention divine" du Palestinien Elia Suleiman, avec un public nombreux et de strictes mesures de sécurité.
Vingt longs métrage

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Douze courts métrages sont également en lice pour les «Tanits d'or», distinction suprême de cette manifestation biennale du cinéma arabo-africain créée il y a 36 ans. La soirée d'ouverture a été présidée par le ministre tunisien de la Culture, de la Jeunesse et des Loisirs, Abdelbaki Hermassi, qui a insisté sur le caractère «exclusivement culturel» de la manifestation, «sans vocation commerciale, ni vedettariat».
L'inauguration a été marquée par un hommage à l'acteur égyptien Ahmad Zaki, longuement ovationné, et dont le dernier film, où il incarne le personnage de l'ancien président égyptien Anouar al-Sadate, est très attendu à Tunis. Les mesures de sécurité habituelles ont été renforcées cette année dans l'enceinte et à l'extérieur du Colisée, où avait lieu l'ouverture du festival: les entrées étaient filtrées et les commerces fermés. Les organisateurs ont choisi de mettre la Palestine à l'honneur avec la programmation de nombreux films dans toutes sections du festival, en plus d'un hommage spécial au jeune cinéma palestinien.
Cette 19e édition donnera lieu également pour la première fois à une compétition pour les films vidéo, avec 41 œuvres dont 21 longs métrages. Au total 222 oeuvres, un nombre record de courts et longs métrages et de films vidéos de 50 pays du monde, seront projetées dans le cadre de diverses sections du festival. Ce festival est la plus ancienne manifestation du cinéma arabe et africain à se dérouler tous les deux ans sans interruption depuis sa création en 1966.
Le jury du festival est présidé par l'écrivain et poète égyptien Edwar al-kharrat entouré de six membres parmi lesquels les réalisatrices brésilienne Tata Amaral et française Claire Denis.
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