Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Naissance de SAR Lalla Khadija

L'état des plages: pas de mauvaise qualité

Nous sommes déjà au mois de juillet et certaines plages (comme celles des Sablettes à Mohammédia) n'ont pas encore été nettoyées. Les usagers s'en plaignent. Le rôle en revient aux communes qui se chargent du ramassage des déchets et du balayage des plag

L'état des plages: pas de mauvaise qualité
Des actions sont cependant entreprises chaque année de la part de certaines associations qui se préoccupent de l'hygiène et de la santé du citoyen durant la saison estivale qui, officiellement, commence le 15 juin et se termine le 15 septembre.
Il faut rappeler que le littoral s'étend sur près de 3500 km (façades atlantique et méditerranéenne) et que, comme ailleurs, il s'agit d'un espace soumis à l'influence des activités humaines, industrielles, touristiques, portuaires qui constituent une menace pour la qualité des plages. Le cas de la région de Casablanca correspond parfaitement à ce profil. Sachons également que le littoral atlantique concentre 61% de la population des grandes villes, 80% des industries, 53% de la capacité touristique et 92% du trafic maritime.
Pendant la période estivale, les usagers souhaitent naturellement trouver un environnement accueillant et préservé des différentes formes de pollutions et de nuisances. Aussi la composante environnementale a toujours été un atout majeur pour la promotion touristique des stations balnéaires. Le ministère de l'Equipement, gestionnaire du domaine public maritime, l'a bien compris puisqu'il publie chaque année et ce, depuis 1993, l'analyse systématique de la qualité des eaux de baignade. Les résultats obtenus et publiés le sont dans le but d'informer le public et d'aider les départements conséquents dans la prise de décision et la définition des priorités dans les programmes d'assainissement. L'objectif de cette action est d'apprécier les qualités micro-biologiques et chimiques des eaux, conformément à la norme marocaine moyennant des campagnes de mesures et de prélèvements d'échantillons des eaux de baignade. La fréquence des contrôles, ainsi que le programme d'analyse qui a été élaboré suivant les normes européennes, les recommandations du rapport de l'OMS-PNUE applicable à la surveillance sanitaire des eaux de baignade et la norme marocaine de surveillance de la qualité des eaux de baignade NM O3.7.200.
Les campagnes de prélèvements et d'analyses pour la saison 2000-2001 ont été effectuées entre les mois de juin 2000 et mai 2001. L'évaluation de la qualité des eaux est basée sur les résultats d'analyses et une classification de la qualité des eaux selon la grille de la norme marocaine, selon le ministère des Travaux publics.
Le réseau actuel comporte 294 points de prélèvements répartis sur 21 wilayas et provinces. L'étude de l'évolution spatiale de la qualité micro-biologique des eaux a été généralisée et consiste à délimiter les zones non conformes pour la baignade au niveau d'une plage.
Depuis 1993, neuf campagnes ont été réalisées selon une fréquence de deux prélèvements par mois entre mai et septembre et d'un prélèvement pour le reste de l'année. Pour cette année 2002, bien sûr, la nouvelle carte n'est pas encore disponible.
On doit donc se contenter des indications de 2001 mais fort heureusement il y a une constante dans la qualité des eaux de mer due à cette surveillance régulière et stricte.
Sachons, en ce qui concerne la région de Casablanca, qu'il existe 22 stations de prélèvement à Aïn Sebaâ (zone industrielle par excellence), 30 à Mohammédia, 30 à Aïn Diab et que les plages de Grand Zenata, Tamaris 1 et 2, Dar Bouazza, « Mme Choual », Oued Merzeg, David et Sidi Rahal possèdent chacune d'entre elles une station.
La dernière carte disponible de la région de Casablanca et Rabat atteste que la plupart des plages fréquentées ont une qualité des eaux « de moyenne qualité », c'est-à-dire statistiquement bonne, seuls Aïn Sebaa et Rabat-Témara ont des eaux
«momentanément polluées » et que la palme de la qualité revient à Sidi Rahal, Skhirat, Larache et Asilah.
Il n'existe pas, selon les mêmes sources d'information, d' « eaux de mauvaise qualité ». On s'en réjouit.
Lisez nos e-Papers