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Le thème retenu cette année s'inscrit, comme à l'accoutumée, dans la problématique du développement certes, mais en étroite relation avec la culture. «Culture, développement urbain et société civile, le cas d'Essaouira «. L'énoncé est sans doute ambitieux, mais il cerne bel et bien l'enjeu où surgissent trois dimensions propres à une ville côtière où tourisme, culture et mondialisation forment aujourd'hui un cercle vertueux. Car Essaouira est d'abord une ville de tourisme et de culture elle est ensuite le symbole d'une histoire qui remonte à l'antiquité lointaine elle est enfin le carrefour de la musique universelle incarnée par son festival annuel qui est devenu une institution.
Complétant ainsi un programme musical à la tonalité mondiale, le colloque, qui aura lieu à l'Hôtel des Îles, examinera les multiples aspects du développement de la ville. Rachid Belmokhtar, président de l'Université Al-Akhawayne, dirigera les travaux de la première journée où seront débattus trois sujets dont l'actualité est plus qu'évidente : «Le tourisme», «Le dépassement de l'économie urbaine» , «L'intégration de la société civile dans le développement durable à Essaouira» et «Etranger et étrange à Essaouira».
La deuxième journée verra le thème de discussion s'élargir sous la présidence d'André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et président de l'Association Essaouira-Mogador : «Société civile et développement durable», «La médina d'Essaouira, enjeux et perspectives du tourisme»,»Tourisme et transformations économiques dans la ville», etc. Comme les organisateurs tiennent à l'indiquer, le colloque, auquel sont associés Abdellatif Benchrifa et Mohamed Ennaji, présentera les résultats d'une enquête réalisée par les chercheurs de l'Université Al-Aklhawayne durant l'année 2001-2002.
Le colloque d'Essaouira - on peut désormais l'appeler ainsi - tombe à point nommé. Alors que la ville accueille la cinquième édition d'un festival qui a acquis ses lettres de noblesse, qui s'impose au plan mondial, l'organisation d'un colloque avec une thématique de proximité, à savoir la culture, le développement du tourisme et la société civile, donne à l'évidence la pleine mesure d'une manifestation qui se veut pluridisciplinaire et soucieuse de répondre aux besoins de la ville et de la population.
Mais il y a l'autre dimension : Essaouira incarne l'image grossissante d'une ville du littoral, évoluant sous le poids de l'Histoire, assumant un passé chargé, qui émerge depuis quelques années seulement d'un oubli traumatisant, renoue avec son histoire glorieuse et s'érige désormais comme un confluent incontournable de culture, de tourisme et des arts.
Le Festival d'Essaouira, ce n'est donc pas seulement la pléiade magnifique des musiciens gnaouas ou de la world music , mais c'est aussi un espace de rencontres où la cuture a ses droits, l'interdisciplinarité fait office de méthode et la convivialité est de mise. A l'image de la ville, plus que jamais cosmopolite et toujours carrefour des cultures.
Complétant ainsi un programme musical à la tonalité mondiale, le colloque, qui aura lieu à l'Hôtel des Îles, examinera les multiples aspects du développement de la ville. Rachid Belmokhtar, président de l'Université Al-Akhawayne, dirigera les travaux de la première journée où seront débattus trois sujets dont l'actualité est plus qu'évidente : «Le tourisme», «Le dépassement de l'économie urbaine» , «L'intégration de la société civile dans le développement durable à Essaouira» et «Etranger et étrange à Essaouira».
La deuxième journée verra le thème de discussion s'élargir sous la présidence d'André Azoulay, conseiller de S.M. le Roi et président de l'Association Essaouira-Mogador : «Société civile et développement durable», «La médina d'Essaouira, enjeux et perspectives du tourisme»,»Tourisme et transformations économiques dans la ville», etc. Comme les organisateurs tiennent à l'indiquer, le colloque, auquel sont associés Abdellatif Benchrifa et Mohamed Ennaji, présentera les résultats d'une enquête réalisée par les chercheurs de l'Université Al-Aklhawayne durant l'année 2001-2002.
Le colloque d'Essaouira - on peut désormais l'appeler ainsi - tombe à point nommé. Alors que la ville accueille la cinquième édition d'un festival qui a acquis ses lettres de noblesse, qui s'impose au plan mondial, l'organisation d'un colloque avec une thématique de proximité, à savoir la culture, le développement du tourisme et la société civile, donne à l'évidence la pleine mesure d'une manifestation qui se veut pluridisciplinaire et soucieuse de répondre aux besoins de la ville et de la population.
Mais il y a l'autre dimension : Essaouira incarne l'image grossissante d'une ville du littoral, évoluant sous le poids de l'Histoire, assumant un passé chargé, qui émerge depuis quelques années seulement d'un oubli traumatisant, renoue avec son histoire glorieuse et s'érige désormais comme un confluent incontournable de culture, de tourisme et des arts.
Le Festival d'Essaouira, ce n'est donc pas seulement la pléiade magnifique des musiciens gnaouas ou de la world music , mais c'est aussi un espace de rencontres où la cuture a ses droits, l'interdisciplinarité fait office de méthode et la convivialité est de mise. A l'image de la ville, plus que jamais cosmopolite et toujours carrefour des cultures.
