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A défaut d'obtention de ces visas, les comédiens de la troupe théâtrale Noujoum de Fès et quatre de leurs collègues de la troupe tunisienne El Amaleyn de Monastir ont ainsi vu s'envoler en fumée, leur rêves de pouvoir se rendre en Italie, pour participer à la 5eme édition du festival international Theatropolis en cours dans la ville turinoise.
Les services chargés de la livraison des visas dans les deux missions consulaires italiennes de Casablanca et Tunis ont justifié leur refus d'accorder des visas aux artistes nord-africains par le fait que les revenus de ces derniers étaient très maigres et n'offraient pas les garanties nécessaires et suffisantes pour leur retour dans leur patrie.
Ayant pris connaissance de cette mésaventure, les organisateurs du festival ont vivement protesté contre le comportement des services consulaires envers des hommes de théâtre.
L'application à la lettre des dispositions de la loi sur l'immigration appelée à devenir encore plus restrictive avec la loi bossi-fini (le nouveau projet de loi en cours d'approbation au sénat), vient remettre en cause la libre circulation de la culture et des idées, a expliqué le directeur artistique du 5e festival international d'art dramatique, Maurizio Babuin.
Babuin, qui a tout fait, une semaine durant, pour débloquer la situation en téléphonant à maintes reprises et en envoyant toute sorte de documents aux deux consulats, a précisé que les services consulaires ont exigé des quatre jeunes comédiens tunisiens, tous des étudiants universitaires, et de ceux de la troupe marocaine, respectivement les déclarations de revenu et des extraits du relevé des comptes bancaires.
L'association italienne Arci qui a participé à l'organisation du festival, s'est, elle aussi, déclarée scandalisée par le comportement des fonctionnaires des consulats italiens, a indiqué M. Babuin, et compte interpeller à ce sujet le parlement par la voix de son secrétaire national, Tom Benettollo.
Deux comédiens marocains et deux autres tunisiens ont été jugés trop pauvres pour pouvoir jouir du privilège d'obtenir le fameux visa auquel les autres membres des deux troupes ont fini par renoncer en signe de solidarité avec leurs collègues.
Prévue pour ce dimanche soir, la prestation de la troupe marocaine Noujoum qui a, à son actif, 22 années de carrière professionnelle, sera substituée par un concert gratuit de musique qui sera animé en guise de solidarité avec les comédiens marocains, par un groupe mixte de percussionnistes italiens et sénégalais.
Les services chargés de la livraison des visas dans les deux missions consulaires italiennes de Casablanca et Tunis ont justifié leur refus d'accorder des visas aux artistes nord-africains par le fait que les revenus de ces derniers étaient très maigres et n'offraient pas les garanties nécessaires et suffisantes pour leur retour dans leur patrie.
Ayant pris connaissance de cette mésaventure, les organisateurs du festival ont vivement protesté contre le comportement des services consulaires envers des hommes de théâtre.
L'application à la lettre des dispositions de la loi sur l'immigration appelée à devenir encore plus restrictive avec la loi bossi-fini (le nouveau projet de loi en cours d'approbation au sénat), vient remettre en cause la libre circulation de la culture et des idées, a expliqué le directeur artistique du 5e festival international d'art dramatique, Maurizio Babuin.
Babuin, qui a tout fait, une semaine durant, pour débloquer la situation en téléphonant à maintes reprises et en envoyant toute sorte de documents aux deux consulats, a précisé que les services consulaires ont exigé des quatre jeunes comédiens tunisiens, tous des étudiants universitaires, et de ceux de la troupe marocaine, respectivement les déclarations de revenu et des extraits du relevé des comptes bancaires.
L'association italienne Arci qui a participé à l'organisation du festival, s'est, elle aussi, déclarée scandalisée par le comportement des fonctionnaires des consulats italiens, a indiqué M. Babuin, et compte interpeller à ce sujet le parlement par la voix de son secrétaire national, Tom Benettollo.
Deux comédiens marocains et deux autres tunisiens ont été jugés trop pauvres pour pouvoir jouir du privilège d'obtenir le fameux visa auquel les autres membres des deux troupes ont fini par renoncer en signe de solidarité avec leurs collègues.
Prévue pour ce dimanche soir, la prestation de la troupe marocaine Noujoum qui a, à son actif, 22 années de carrière professionnelle, sera substituée par un concert gratuit de musique qui sera animé en guise de solidarité avec les comédiens marocains, par un groupe mixte de percussionnistes italiens et sénégalais.
