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Le SOS du Difâa El Jadida

Tout un chacun sait que le DHJ est un club qui a un passé glorieux. Un club qui a tant donné au football national. Mais depuis quelque temps, il ne cesse d'accaparer les esprits des supporteurs en général et des observateurs en particulier. Que se passe-t

Le SOS du Difâa El Jadida
Les piètres résultats enregistrés par le DHJ prouvent clairement qu'il est un club fragile et qu'il endure beaucoup de maux. Ainsi, son avenir semble incertain vu que le groupe est éprouvé moralement à cause de plusieurs maux qui forment un certain système de blocage. Mais le vrai mal vient du côté des dirigeants étant donné qu'il n'y a aucune vraie coopération ou cœxistence entre les membres du comité. Les premiers ont depuis belle lurette claqué la porte.
Les deuxièmes habitent le «Nord» tandis que les troisièmes résident au «Sud». Par conséquent, les différentes composantes du comité (restantes évidemment) empruntent une destination qui n'a rien à voir avec le sérieux et l'intérêt du club. Aussi, c'est l'hypocrisie qui prime dans la devise de ces composantes. Dernièrement, certains dirigeants avec la bénédiction de certains anciens joueurs ont comploté contre le Difaâ en incitant certains joueurs «à lever le pied». Pire encore, certains dirigeants sont allés même à la banque pour bloquer les dûs des joueurs. Quant aux décisions, elles sont généralement prises à la légère. En conséquence, l'indiscipline est devenue monnaie courante du côté des joueurs. Et dire qu'on a fait appel à l'entraîneur Abdelkhalek Louzani pour instaurer un climat de discipline ! Allons, messieurs, M. Louzani est un encadreur-éducateur et non un policier !
En plus de cela, il y a, hors du club, le groupe des détracteurs qui rêvent de s'emparer du DHJ à des fins politiques. Par conséquent, ils incitent certains soi-disant supporteurs à déstabiliser l'équipe en injuriant bassement les joueurs et les dirigeants. Mais où est donc la déontologie du sport dans tout cela ?
D'autre part, le Difâa qui était un grenier inépuisable, est aujourd'hui «une usine désaffectée» puisqu'il n'accorde que très peu d'attention aux jeunes.
Les joueurs et les lacunes qu'ils présentent à leur arrivée en équipe sénior le prouvent de manière criarde. Voilà pourquoi la plupart de l'effectif actuel sontdémunis à cause évidemment d'un travail de fond tout en profondeur et en sérieux. Pire encore, certains encadreurs appliquent avec la bénédiction de certains membres du comité technique la politique du favoritisme, du clientélisme. Ainsi, certains talents sont indirectement lynchés sous prétexte qu'ils sont des têtes brûlées.
L'effectif actuel a donc profité de cette situation désastreuse pour ne plus jouer pour l'amour du maillot du club, mais seulement pour avoir et réclamer son dû à la fin de chaque mois. C'est pourquoi, la plupart des joueurs n'ont pas d'esprit d'équipe, ce respect de partenaires et adversaires et cette rage et combativité nécessaires à l'obtention de la victoire.
Le DHJ était une école qui formait des vedettes, qui jouait avec honnêteté, loyauté et sportivité. Voilà pourquoi, le Difaâ est actuellement déboussolé et en pleine déperdition.
En conclusion, il faut un vent favorable et qu'un sang nouveau soit insufflé dans les veines du DHJ.
D'abord, en stoppant l'hémorragie actuelle par des mesures très strictes et concrètes sous l'égide du conseil municipal, la province d'El Jadida et l'association des Doukkala afin de sauver le DHJ de la déconfiture totale. Et ce, en attendant la fin de la saison. Ensuite, il faut structurer le club sur des bases solides dans le but de faire disparaître à jamais les guerres intestines.
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