Il connaissait parfaitement la leçon de Platon: le beau et l'utile sont les deux faces de toute grande réalisation humaine. «L'architecture doit respecter l'homme, disait-il souvent à ses étudiants, là où vous voyez des exemples d'architecture réalisés par l'homme à partir de matériaux naturels, c'est également là que vous trouverez la véritable culture». Pour lui, la belle architecture est toujours un acte de courtoisie.
Il fit ses études d'architecture au Caire, et reçut son diplôme en 1926. Il voyagea après en Europe, et à son retour il était saisi par un paradoxe, celui de la très grande pauvreté des paysans, et la vue de la simple et belle poésie de leurs habitations. Il se décida d'apporter des améliorations à la construction traditionnelle de son pays. Et en 1945, il se lança dans une audacieuse expérience, celle de construire un groupement de maisons, la base d'un village de quelques familles, ou d'une ville entière. La maison étant pour lui le lieu d'une harmonie.
Une synthèse entre diverses traditions
Sir James Richards, le grand critique anglais, a le premier senti l'énormité de la proposition de Fathy, «Fathy, écrit-il alors, saisit l'occasion de nous démontrer la valeur des méthodes de constructions indigènes et il a réussi à susciter un intérêt mondial pour le sujet».
Mais Fathy n'était pas seulement un théoricien, il était aussi sur le terrain harassant du développement d'un pays aux immenses besoins. Il fut toujours sur la brèche, tout au long de sa carrière, qui le mena de l'enseignement, la direction de la construction scolaire, à plusieurs commissions des Nations-Unies. Il était sur tous les fronts de la lutte contre l'exclusion, pour que chacun retrouve sa dignité par l'occupation d'un gîte décent et beau.
Sa réputation lui a attiré des étudiants du monde, pour faire leur cette architecture qui a réussi cette belle symthèse entre les diverses traditions de construction. Cette réussite a paradoxalement plus profité à une clientèle aisée, qui a su apprécier toute la beauté et l'harmonie des maisons de Fathy.
Bien qu'il n'a réalisé qu'une trentaine de projets au cours de sa vie, cela suffit pour que sa leçon soit universellement admise. Au Maroc de nombreux architectes s'en sont inspirés. Voici encore une autre preuve qu'il fut magicien.
Il fit ses études d'architecture au Caire, et reçut son diplôme en 1926. Il voyagea après en Europe, et à son retour il était saisi par un paradoxe, celui de la très grande pauvreté des paysans, et la vue de la simple et belle poésie de leurs habitations. Il se décida d'apporter des améliorations à la construction traditionnelle de son pays. Et en 1945, il se lança dans une audacieuse expérience, celle de construire un groupement de maisons, la base d'un village de quelques familles, ou d'une ville entière. La maison étant pour lui le lieu d'une harmonie.
Une synthèse entre diverses traditions
Sir James Richards, le grand critique anglais, a le premier senti l'énormité de la proposition de Fathy, «Fathy, écrit-il alors, saisit l'occasion de nous démontrer la valeur des méthodes de constructions indigènes et il a réussi à susciter un intérêt mondial pour le sujet».
Mais Fathy n'était pas seulement un théoricien, il était aussi sur le terrain harassant du développement d'un pays aux immenses besoins. Il fut toujours sur la brèche, tout au long de sa carrière, qui le mena de l'enseignement, la direction de la construction scolaire, à plusieurs commissions des Nations-Unies. Il était sur tous les fronts de la lutte contre l'exclusion, pour que chacun retrouve sa dignité par l'occupation d'un gîte décent et beau.
Sa réputation lui a attiré des étudiants du monde, pour faire leur cette architecture qui a réussi cette belle symthèse entre les diverses traditions de construction. Cette réussite a paradoxalement plus profité à une clientèle aisée, qui a su apprécier toute la beauté et l'harmonie des maisons de Fathy.
Bien qu'il n'a réalisé qu'une trentaine de projets au cours de sa vie, cela suffit pour que sa leçon soit universellement admise. Au Maroc de nombreux architectes s'en sont inspirés. Voici encore une autre preuve qu'il fut magicien.