Ce 3e cycle, ouvert depuis 2000, permet à des jeunes designers du monde entier déjà diplômés d'écoles de mode où d'art et ayant déjà travaillé pour la plupart, de réaliser des projets grâce notamment au partenariat avec une trentaine d'entreprises qui produiront éventuellement de manière industrielle les «prototypes».
Venus d'Inde, de Slovénie, d'Allemagne, de Belgique, des Etats-Unis - New York et Hawaï, d'Israël et de France, tous ont planché sur l'accessoire (chaussure), le textile (mode-maison) et la tasse à café.
Au cours du cycle, ils ont appris les contraintes de production mais aussi la construction d'une collection, en travaillant avec les entreprises partenaires comme les chausseurs Robert Clergerie ou David Ackerman, l'entreprise de collants DD, les usines de confection JB Couture, la Manufacture Brionnaise ou La Ferté Confection.
«Pour le designer comme pour l'entreprise, il est important de voir les étapes d'un projet, ce qui est pensé, dessiné et réalisé. Il faut apprendre à comprendre le langage de l'autre», explique Francine Pairon, directrice de ce cycle qui espère qu'«un jour, la création passera du statut de capital à risque à celui de valeur ajoutée pour une entreprise».
La Française Charlotte Luquet, auteur de somptueuses bottes kilt, ne tarit pas d'éloges sur ce 3e cycle. Elle explique avoir appris ce qu'était un «plan de collection». «Avant, je ne dessinais que des robes par plaisir, mais on m'a dit qu'il fallait aussi faire des pantalons parce que les clientes en veulent. Alors j'ai modifié ma collection».
«Excellents! Ils m'ont même aidée à résoudre un problème technique pour mon trench en tulle contrecollé de PVC en préservant le côté transparent voulu», ajoute-t-elle.
L'Américaine Phoebe Kim avoue avoir eu quelques problèmes de langue avec ses interlocuteurs, tout le monde ne parlant pas anglais et elle ne connaissant pas du tout le français au départ.
Rapports avec l'entreprise
Cette jeune femme moitié-coréenne, moitié-japonaise, s'est inspiré d'un élément de maquillage des geishas, symbole de féminité, pour en faire un décor pour collants. Son prototype devrait figurer dans les prochaines collections DD.
L'Indien Ramesh Nair, loin de ses racines et d'une couture traditionnelle, rêve tout haut de travailler pour Martin Margiela, Hussein Chalayan ou Jean-Paul Gaultier. Adepte de nouvelles façons de couper, il réinvente formes et volumes que ses aînés célèbres ne renieraient pas.
L'IFM, qui forme les créateurs, directeurs artistiques et managers de demain, est subventionné pour moitié par le secrétariat d'Etat à l'Industrie.
L'Institut, créé en 1986 et présidé par Pierre Bergé, bénéficie du soutien de huit mécènes comme Chanel, Yves Saint Laurent haute couture, L'Oréal, Etam, Kenzo, Le Printemps etc qui assurent l'octroi de bourses aux étudiants.
Venus d'Inde, de Slovénie, d'Allemagne, de Belgique, des Etats-Unis - New York et Hawaï, d'Israël et de France, tous ont planché sur l'accessoire (chaussure), le textile (mode-maison) et la tasse à café.
Au cours du cycle, ils ont appris les contraintes de production mais aussi la construction d'une collection, en travaillant avec les entreprises partenaires comme les chausseurs Robert Clergerie ou David Ackerman, l'entreprise de collants DD, les usines de confection JB Couture, la Manufacture Brionnaise ou La Ferté Confection.
«Pour le designer comme pour l'entreprise, il est important de voir les étapes d'un projet, ce qui est pensé, dessiné et réalisé. Il faut apprendre à comprendre le langage de l'autre», explique Francine Pairon, directrice de ce cycle qui espère qu'«un jour, la création passera du statut de capital à risque à celui de valeur ajoutée pour une entreprise».
La Française Charlotte Luquet, auteur de somptueuses bottes kilt, ne tarit pas d'éloges sur ce 3e cycle. Elle explique avoir appris ce qu'était un «plan de collection». «Avant, je ne dessinais que des robes par plaisir, mais on m'a dit qu'il fallait aussi faire des pantalons parce que les clientes en veulent. Alors j'ai modifié ma collection».
«Excellents! Ils m'ont même aidée à résoudre un problème technique pour mon trench en tulle contrecollé de PVC en préservant le côté transparent voulu», ajoute-t-elle.
L'Américaine Phoebe Kim avoue avoir eu quelques problèmes de langue avec ses interlocuteurs, tout le monde ne parlant pas anglais et elle ne connaissant pas du tout le français au départ.
Rapports avec l'entreprise
Cette jeune femme moitié-coréenne, moitié-japonaise, s'est inspiré d'un élément de maquillage des geishas, symbole de féminité, pour en faire un décor pour collants. Son prototype devrait figurer dans les prochaines collections DD.
L'Indien Ramesh Nair, loin de ses racines et d'une couture traditionnelle, rêve tout haut de travailler pour Martin Margiela, Hussein Chalayan ou Jean-Paul Gaultier. Adepte de nouvelles façons de couper, il réinvente formes et volumes que ses aînés célèbres ne renieraient pas.
L'IFM, qui forme les créateurs, directeurs artistiques et managers de demain, est subventionné pour moitié par le secrétariat d'Etat à l'Industrie.
L'Institut, créé en 1986 et présidé par Pierre Bergé, bénéficie du soutien de huit mécènes comme Chanel, Yves Saint Laurent haute couture, L'Oréal, Etam, Kenzo, Le Printemps etc qui assurent l'octroi de bourses aux étudiants.