L'ancienne secrétaire d'Etat Madeleine Albright, étroitement impliquée dans les efforts de paix de l'ex-Président Bill Clinton, a fustigé l'actuelle administration, affirmant qu'elle faisait preuve d'une «certaine incohérence». «Je regrette beaucoup que cette administration ne soit pas aussi pleinement impliquée que nous l'étions», a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision CNN, en appelant son successeur, Colin Powell, à se rendre dans la région.
Dimanche, trois sénateurs - l'ex-candidat démocrate à la vice-présidence Joseph Lieberman, le président démocrate de la commission des Affaires étrangères du Sénat Joseph Biden et le républicain Arlen Specter - avaient également appelé M. Bush à dépêcher M. Powell sur place et à adopter une politique plus active.
La presse américaine était elle aussi largement critique face à la méthode -ou l'absence de méthode- du président Bush, soulignant souvent qu'il payait les conséquences de sa décision, dès le début de sa présidence, de ne pas s'impliquer dans ce dossier aussi fortement que l'avait fait M. Clinton.
«M. Bush n'a pas le choix. Son administration doit travailler avec d'autres gouvernements de la région et, plus largement, du monde, pour créer une nouvelle ouverture diplomatique», estimait notamment le New York Times.
Le Los Angeles Times dénonçait quant à lui la «timidité myope» de l'administration actuelle. Le Washington Times, proche du parti républicain, le parti de M. Bush, estimait lui aussi que «la politique poursuivie jusqu'à présent par l'administration est un échec».
Tandis que de nombreux commentateurs s'interrogent la manière de retrouver un rôle d'intermédiaire entre les deux camps, le Washington Times estime au contraire que les Etats-Unis ne vont pas assez loin dans leur soutien à Israël.
Les critiques ont également continué de fuser dans le monde arabe, y compris parmi les pays amis des Etats-Unis, qui estiment que la politique américaine constitue, sous couvert de lutte anti-terroriste, un blanc-seing pour les opérations militaires israéliennes au détriment d'une solution politique.
Les Etats-Unis seront considérés complices de «l'agression» israélienne contre les Palestiniens s'ils ne l'arrêtent pas, a déclaré mardi le gouvernement des Emirats Arabes Unis (EAU) dans un communiqué.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud Al-Fayçal, a pour sa part affirmé lundi sur la chaîne de télévision française France 3 que les Etats-Unis envoyaient «les mauvais signaux» à M. Sharon «à un moment très dangereux».
L'administration Bush a fait savoir depuis lundi qu'elle n'avait pas l'intention de changer de cap dans ce conflit, et maintenait sur place son émissaire, le général en retraite Anthony Zinni, malgré les appels à dépêcher dans la région une personnalité plus importante.
M. Powell n'a donné mardi aucune indication sur un éventuel déplacement au Proche-Orient de sa part, se bornant à affirmer qu'il était «prêt à retourner» dans la région «dès qu'il y en aura l'utilité».
Dimanche, trois sénateurs - l'ex-candidat démocrate à la vice-présidence Joseph Lieberman, le président démocrate de la commission des Affaires étrangères du Sénat Joseph Biden et le républicain Arlen Specter - avaient également appelé M. Bush à dépêcher M. Powell sur place et à adopter une politique plus active.
La presse américaine était elle aussi largement critique face à la méthode -ou l'absence de méthode- du président Bush, soulignant souvent qu'il payait les conséquences de sa décision, dès le début de sa présidence, de ne pas s'impliquer dans ce dossier aussi fortement que l'avait fait M. Clinton.
«M. Bush n'a pas le choix. Son administration doit travailler avec d'autres gouvernements de la région et, plus largement, du monde, pour créer une nouvelle ouverture diplomatique», estimait notamment le New York Times.
Le Los Angeles Times dénonçait quant à lui la «timidité myope» de l'administration actuelle. Le Washington Times, proche du parti républicain, le parti de M. Bush, estimait lui aussi que «la politique poursuivie jusqu'à présent par l'administration est un échec».
Tandis que de nombreux commentateurs s'interrogent la manière de retrouver un rôle d'intermédiaire entre les deux camps, le Washington Times estime au contraire que les Etats-Unis ne vont pas assez loin dans leur soutien à Israël.
Les critiques ont également continué de fuser dans le monde arabe, y compris parmi les pays amis des Etats-Unis, qui estiment que la politique américaine constitue, sous couvert de lutte anti-terroriste, un blanc-seing pour les opérations militaires israéliennes au détriment d'une solution politique.
Les Etats-Unis seront considérés complices de «l'agression» israélienne contre les Palestiniens s'ils ne l'arrêtent pas, a déclaré mardi le gouvernement des Emirats Arabes Unis (EAU) dans un communiqué.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud Al-Fayçal, a pour sa part affirmé lundi sur la chaîne de télévision française France 3 que les Etats-Unis envoyaient «les mauvais signaux» à M. Sharon «à un moment très dangereux».
L'administration Bush a fait savoir depuis lundi qu'elle n'avait pas l'intention de changer de cap dans ce conflit, et maintenait sur place son émissaire, le général en retraite Anthony Zinni, malgré les appels à dépêcher dans la région une personnalité plus importante.
M. Powell n'a donné mardi aucune indication sur un éventuel déplacement au Proche-Orient de sa part, se bornant à affirmer qu'il était «prêt à retourner» dans la région «dès qu'il y en aura l'utilité».