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Massacre à huis clos

La folie meurtrière du Premier ministre israélien ne connaît pas de limite. Sourd à tous les appels, Ariel Sharon semble avoir opté pour la politique de la terre brûlée comme en témoigne son refus d'entendre les appels de la communauté internationale et d

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Les événements dans la région évoluent à un rythme infernal et tout semble possible y compris un embrasement général. Pendant ce temps, la diplomatie tente de s'activer, mais continue, néanmoins de donner des signes d'hésitation. Les Etats-Unis, les seuls à pouvoir arrêter le carnage et le génocide dont le peuple palestinien est victime, tiennent un double langage, ce qui a suscité des critiques de nombreuses personnalités américaines et des communautés arabe et musulmane dans ce pays.
Ainsi l'ancienne Secrétaire d'Etat, Madeleine Albright parle d'une «certaine incohérence» et appelle son successeur Colin Powell à se rendre dans la région. Les Sénateurs Joseph Lieberman, Joseph Biden et Arlen Specter appellent, quant à eux à l'adoption d'»une politique plus active». La presse américaine va dans le même sens et dénonce « le manque de méthode», «la timidité myope», etc. Ce manque de vision et de stratégie dont Washington fait preuve, s'il conforte le Premier ministre israélien, n'en attise pas moins le sentiment de frustration dans le monde ; notamment dans les pays arabes et musulmans. Les manifestations de soutien au peuple palestinien et à son Président Yasser Arafat qui prennent davantage d'ampleur risquent, selon plusieurs observateurs, de mettre à mal des régimes amis des Etats-Unis dans la région. De même que les intérêts américains pourraient s'en ressentir. D'ailleurs, on évoque de plus en plus l'éventualité de l'utilisation de l'arme du pétrole. Voire la possibilité de dérapages du genre de ceux qui avaient ensanglanté le pourtour méditerranéen dans un passé pas très lointain. Pour que le pire soit évité, il n'y a donc qu'une seule alternative : empêcher, par tous les moyens, que se poursuivent le massacre des Palestiniens et l'humiliation du Président Arafat avant qu'il ne soit trop tard.
Ariel Sharon est allé loin… Trop loin pour que Washington continue de cautionner la politique israélienne qui se livre à une épuration ethnique à huis clos. Les entraves dressées devant le travail des posés aux médias étrangers en disent long sur la gravité de la situation.

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