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Les députés européens, dans une résolution soutenue par les 5 principaux groupes politiques, ont apporté leur «soutien sans réserve» à la déclaration des ministres des Affaires étrangères de l'UE du 28 janvier, «qui se réserve le droit de demander au gouvernement israélien une compensation financière» pour les dégâts causés aux infrastructures palestiniennes financées par l'UE.
Le Parlement européen se dit également «fermement convaincu qu'Israël a besoin de l'Autorité palestinienne et de son Président élu, Yasser Arafat, pour négocier» et «regretté vivement la tentative du gouvernement israélien d'isoler le Président Arafat».
Le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a rejeté hier les accusations israéliennes de ne pas faire assez pour empêcher des actes de violence, affirmant qu'«il pouvait faire 100% d'efforts, mais pas obtenir 100% de résultats».
«Nous faisons tout ce que nous pouvons», a assuré M. Arafat, qui était interviewé depuis son quartier-général de Ramallah, en Cisjordanie. «Mais n'oubliez pas que nous sommes complètement en état de siège, a-t-il ajouté, (que) nous ne pouvons envoyer nos forces pour empêcher les attaques israéliennes».
«Je ne peux déplacer mes forces d'un endroit à un autre et ils (les Israéliens) me demandent d'arrêter toutes ces activités», a poursuivi M. Arafat.
Les opérations israéliennes constituent «une très lourde escalade militaire contre notre peuple, nos enfants, nos femmes, nos villes, nos villages, nos camps», a également affirmé le Président de l'Autorité palestinienne.
M. Arafat s'est déclaré prêt à discuter avec les Israéliens, soulignant toutefois qu'il n'admettrait «aucune nouvelle implantation» en territoire palestinien ou «aucun agrandissement».
Il a appelé la communauté internationale à jouer un rôle plus actif pour relancer le processus de paix. «Je demande un effort international pour protéger la paix», a-t-il dit.
Le Président de l'Autorité palestinienne, qui s'est entretenu mercredi avec Lord Levy, envoyé spécial pour le Proche Orient du Premier ministre Tony Blair, a plaidé pour un rôle plus actif de Londres dans la recherche d'une solution. «Nous ne pouvons oublier que la Grande-Bretagne joue un rôle très important dans l'Union européenne, auprès du gouvernement américain». «Ils ont de très bonnes relations avec le Président américain et nous avons besoin de leur aide», a-t-il conclu. Le Président palestinien Yasser Arafat a, par ailleurs, dit espérer une initiative des Etats-Unis pour relancer la recherche de la paix avec Israël, dans une déclaration à l'agence chinoise Xinhua.
«Nous espérons une initiative des Etats-Unis parce qu'ils sont co-parrains du processus de paix qui a été lancé par l'ex-Président George Bush», a déclaré M. Arafat dans ses bureaux de Ramallah, en Cisjordanie.
«Nous espérons voir le Président George W. Bush achever ce qui a été commencé par son père et c'est pour cela que nous souhaitons un rôle important et fort de l'administration américaine», a ajouté M. Arafat, pourtant soumis à de fortes pressions américaines.
Le Président palestinien s'est dit «prêt» à négocier avec le Premier ministre israélien Ariel Sharon, affirmant que la paix était son «objectif et celui du peuple palestinien».
Ces déclarations coïncident avec un regain de tension dans la région. En effet, trois Israéliens, dont une fillette de 11 ans, ont été tués mercredi soir dans une colonie lors d'une attaque palestinienne qui a coûté la vie à son auteur, une opération suivie par un bombardement israélien du quartier général du gouverneur palestinien de Naplouse (Cisjordanie).
L'attaque a eu lieu au moment où le Premier ministre israélien Ariel Sharon faisait route pour Washington pour réclamer au Président George W. Bush davantage de pression sur le président palestinien Yasser Arafat.
A bord du vol conduisant M. Sharon et sa délégation aux Etats-Unis, le porte-parole du Premier ministre, Raânan Gissin, a accusé le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat d'être responsable de l'attaque.
Représailles israéliennes
Le Palestinien armé, qui portait aussi une ceinture d'explosifs, a réussi à s'infiltrer en milieu de soirée dans la colonie de Hamra dans la vallée du Jourdain et a ouvert le feu tuant un soldat, une femme colon et sa fille.
Appelée en renfort, une unité spéciale de l'armée a abattu le Palestinien alors qu'il tentait de s'introduire dans une maison de la colonie qui regroupe quarante familles.
Il était vêtu d'un uniforme militaire israélien et d'un fusil d'assaut M-16. Des chargeurs ont été retrouvés à ses côtés.
L'attaque a également fait trois blessés légers. Ces décès portent à 1 184 le nombre de morts depuis le début de l'Intifada, le 28 septembre 2000, dont 908 Palestiniens et 254 Israéliens.
Un interlocuteur anonyme, se réclamant du Mouvement palestinien Hamas, a revendiqué l'attaque et affirmé que son auteur était un membre des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a affirmé la télévision Al-Manar Hizbollah chiite libanais. Quelques heures après l'attaque, des avions F-16 israéliens ont largué trois bombes sur le quartier général du gouverneur palestinien à Naplouse.
Cinq Palestiniens ont été légèrement blessés par des éclats de verre lors de ce bombardement.
Plus tôt dans la soirée, la police israélienne avait arrêté deux Palestiniens qui transportaient une charge explosive à bord d'une camionnette au nord de Tel-Aviv, à un barrage routier proche de la localité arabe israélienne de Taïbeh.
L'armée israélienne a également intercepté mercredi en secteur autonome palestinien, au nord de Naplouse (Cisjordanie), un camion palestinien transportant des roquettes artisanales. Enfin, un groupe d'une quinzaine d'extrémistes palestiniens a pénétré dans la prison de Jénine (Cisjordanie) dans la nuit de mercredi à jeudi et libéré sept intégristes -six du Mouvement de la Résistance Islamique Hamas et un du Jihad islamique.
Israël a annoncé qu'il avait prolongé dans la nuit de mercredi à jeudi la fermeture pour six mois supplémentaires de la Maison d'Orient à Al-Qods fermée dans la nuit du 9 au 10 août après une attaque palestinienne contre une pizzeria de Al-Qods.
Le Parlement européen se dit également «fermement convaincu qu'Israël a besoin de l'Autorité palestinienne et de son Président élu, Yasser Arafat, pour négocier» et «regretté vivement la tentative du gouvernement israélien d'isoler le Président Arafat».
Le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat a rejeté hier les accusations israéliennes de ne pas faire assez pour empêcher des actes de violence, affirmant qu'«il pouvait faire 100% d'efforts, mais pas obtenir 100% de résultats».
«Nous faisons tout ce que nous pouvons», a assuré M. Arafat, qui était interviewé depuis son quartier-général de Ramallah, en Cisjordanie. «Mais n'oubliez pas que nous sommes complètement en état de siège, a-t-il ajouté, (que) nous ne pouvons envoyer nos forces pour empêcher les attaques israéliennes».
«Je ne peux déplacer mes forces d'un endroit à un autre et ils (les Israéliens) me demandent d'arrêter toutes ces activités», a poursuivi M. Arafat.
Les opérations israéliennes constituent «une très lourde escalade militaire contre notre peuple, nos enfants, nos femmes, nos villes, nos villages, nos camps», a également affirmé le Président de l'Autorité palestinienne.
M. Arafat s'est déclaré prêt à discuter avec les Israéliens, soulignant toutefois qu'il n'admettrait «aucune nouvelle implantation» en territoire palestinien ou «aucun agrandissement».
Il a appelé la communauté internationale à jouer un rôle plus actif pour relancer le processus de paix. «Je demande un effort international pour protéger la paix», a-t-il dit.
Le Président de l'Autorité palestinienne, qui s'est entretenu mercredi avec Lord Levy, envoyé spécial pour le Proche Orient du Premier ministre Tony Blair, a plaidé pour un rôle plus actif de Londres dans la recherche d'une solution. «Nous ne pouvons oublier que la Grande-Bretagne joue un rôle très important dans l'Union européenne, auprès du gouvernement américain». «Ils ont de très bonnes relations avec le Président américain et nous avons besoin de leur aide», a-t-il conclu. Le Président palestinien Yasser Arafat a, par ailleurs, dit espérer une initiative des Etats-Unis pour relancer la recherche de la paix avec Israël, dans une déclaration à l'agence chinoise Xinhua.
«Nous espérons une initiative des Etats-Unis parce qu'ils sont co-parrains du processus de paix qui a été lancé par l'ex-Président George Bush», a déclaré M. Arafat dans ses bureaux de Ramallah, en Cisjordanie.
«Nous espérons voir le Président George W. Bush achever ce qui a été commencé par son père et c'est pour cela que nous souhaitons un rôle important et fort de l'administration américaine», a ajouté M. Arafat, pourtant soumis à de fortes pressions américaines.
Le Président palestinien s'est dit «prêt» à négocier avec le Premier ministre israélien Ariel Sharon, affirmant que la paix était son «objectif et celui du peuple palestinien».
Ces déclarations coïncident avec un regain de tension dans la région. En effet, trois Israéliens, dont une fillette de 11 ans, ont été tués mercredi soir dans une colonie lors d'une attaque palestinienne qui a coûté la vie à son auteur, une opération suivie par un bombardement israélien du quartier général du gouverneur palestinien de Naplouse (Cisjordanie).
L'attaque a eu lieu au moment où le Premier ministre israélien Ariel Sharon faisait route pour Washington pour réclamer au Président George W. Bush davantage de pression sur le président palestinien Yasser Arafat.
A bord du vol conduisant M. Sharon et sa délégation aux Etats-Unis, le porte-parole du Premier ministre, Raânan Gissin, a accusé le Président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat d'être responsable de l'attaque.
Représailles israéliennes
Le Palestinien armé, qui portait aussi une ceinture d'explosifs, a réussi à s'infiltrer en milieu de soirée dans la colonie de Hamra dans la vallée du Jourdain et a ouvert le feu tuant un soldat, une femme colon et sa fille.
Appelée en renfort, une unité spéciale de l'armée a abattu le Palestinien alors qu'il tentait de s'introduire dans une maison de la colonie qui regroupe quarante familles.
Il était vêtu d'un uniforme militaire israélien et d'un fusil d'assaut M-16. Des chargeurs ont été retrouvés à ses côtés.
L'attaque a également fait trois blessés légers. Ces décès portent à 1 184 le nombre de morts depuis le début de l'Intifada, le 28 septembre 2000, dont 908 Palestiniens et 254 Israéliens.
Un interlocuteur anonyme, se réclamant du Mouvement palestinien Hamas, a revendiqué l'attaque et affirmé que son auteur était un membre des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a affirmé la télévision Al-Manar Hizbollah chiite libanais. Quelques heures après l'attaque, des avions F-16 israéliens ont largué trois bombes sur le quartier général du gouverneur palestinien à Naplouse.
Cinq Palestiniens ont été légèrement blessés par des éclats de verre lors de ce bombardement.
Plus tôt dans la soirée, la police israélienne avait arrêté deux Palestiniens qui transportaient une charge explosive à bord d'une camionnette au nord de Tel-Aviv, à un barrage routier proche de la localité arabe israélienne de Taïbeh.
L'armée israélienne a également intercepté mercredi en secteur autonome palestinien, au nord de Naplouse (Cisjordanie), un camion palestinien transportant des roquettes artisanales. Enfin, un groupe d'une quinzaine d'extrémistes palestiniens a pénétré dans la prison de Jénine (Cisjordanie) dans la nuit de mercredi à jeudi et libéré sept intégristes -six du Mouvement de la Résistance Islamique Hamas et un du Jihad islamique.
Israël a annoncé qu'il avait prolongé dans la nuit de mercredi à jeudi la fermeture pour six mois supplémentaires de la Maison d'Orient à Al-Qods fermée dans la nuit du 9 au 10 août après une attaque palestinienne contre une pizzeria de Al-Qods.
