Mais, à supposer que cette idée est retenue par le Sommet arabe, l'Etat hébreu serait-il en mesure de franchir le pas pour vivre, enfin, en paix dans des frontières sûres ? Si les précurseurs du Premier ministre israélien s'étaient engagés sur la voie du dialogue, Ariel Sharon lui, n'a que faire de la paix que la communauté internationale appelle de ses vœux.
Pour lui, la paix c'est occuper toute la Palestine, asservir le peuple palestinien et le contraindre à renoncer définitivement à ses droits. Et pour réaliser cette chimère; qu'il ne cesse, voilà un an maintenant, de vouloir concrétiser par tous les moyens, il a commencé par rayer d'un seul trait tous les accords passés ; des accords qui avaient permis des ouvertures diplomatiques entre Israël et des pays arabes appuyées par des protocoles commerciaux et des échanges économiques. Tout cela parait tellement lointain aujourd'hui que l'on a l'impression d'avoir rêvé. Seulement, il se trouve que Sharon, même avec l'appui tacite ou déclaré de l'Administration américaine, n'est pas parvenu à réaliser ses desseins. L'Intifada redouble d'intensité et les Palestiniens sont plus déterminés que jamais à recouvrer leurs droits.
La seule solution possible pour sortir la région du cycle de la violence est le retour à la table des négociations. Pour ce faire, plusieurs idées et plans ont été avancés. Les plans américains Tenet et Mitchell, les idées françaises et allemandes et, aujourd'hui, celles du Prince Abdallah. Il reste à savoir si Sharon va enfin entendre la voix de la raison et renoncer à sa politique belliqueuse car, un an après son arrivée au pouvoir, il n'aura rien réalisé, sinon à engager la région sur le chemin d'une confrontation qui risque de se généraliser, massacrer un millier de Palestiniens, causer la mort de quelque 300 Israéliens, ruiner l'économie de son pays et renforcer les sentiments extrémistes.
Pour lui, la paix c'est occuper toute la Palestine, asservir le peuple palestinien et le contraindre à renoncer définitivement à ses droits. Et pour réaliser cette chimère; qu'il ne cesse, voilà un an maintenant, de vouloir concrétiser par tous les moyens, il a commencé par rayer d'un seul trait tous les accords passés ; des accords qui avaient permis des ouvertures diplomatiques entre Israël et des pays arabes appuyées par des protocoles commerciaux et des échanges économiques. Tout cela parait tellement lointain aujourd'hui que l'on a l'impression d'avoir rêvé. Seulement, il se trouve que Sharon, même avec l'appui tacite ou déclaré de l'Administration américaine, n'est pas parvenu à réaliser ses desseins. L'Intifada redouble d'intensité et les Palestiniens sont plus déterminés que jamais à recouvrer leurs droits.
La seule solution possible pour sortir la région du cycle de la violence est le retour à la table des négociations. Pour ce faire, plusieurs idées et plans ont été avancés. Les plans américains Tenet et Mitchell, les idées françaises et allemandes et, aujourd'hui, celles du Prince Abdallah. Il reste à savoir si Sharon va enfin entendre la voix de la raison et renoncer à sa politique belliqueuse car, un an après son arrivée au pouvoir, il n'aura rien réalisé, sinon à engager la région sur le chemin d'une confrontation qui risque de se généraliser, massacrer un millier de Palestiniens, causer la mort de quelque 300 Israéliens, ruiner l'économie de son pays et renforcer les sentiments extrémistes.