Tant de misères atteste des valeurs humaines qui animent quelques dirigeants gérant le club en le dépouillant du prestige de son passé et en le guidant tout droit vers le précipice de l'ingratitude. Omar Nejjary, le dernier des artistes dans la grande lignée des Verts, devenu persona non grata et poussé vers la sortie, n'a même pas eu droit à l'élégance d'avoir la liberté de changer d'air et sur son transfert à un club émirati, on a procédé à une retenue, sans doute pour … services rendus. On ne sait trop qui a réellement œuvré pour les six titres de champion d'affilée, est-ce Omario ou ceux qui ont décidé la ponction financière? Le public rajaoui saura apprécier à sa juste valeur l'apport de chacun et ce ne sont pas les résultats de circonstance qui voileront la réalité. Car, à court terme, la nouvelle politique arrêtée par le comité avec des recrutements bidons porte en elle les germes de l'étouffement des espoirs formés par le club et qui ont plus de chance de percer. Le Centre de formation, sujet de fierté par excellence du club pour avoir été le premier laboratoire du pays ne sert plus à rien puisque désormais on a opté pour la stratégie de joueurs supposés chevronnés et expérimentés (sic) sauf que la majorité de ces recrues à coups de millions n'a rien prouvé et que la plupart ont été rétrocédés à d'autres équipes. Et dire que le Raja joue toujours les premiers rôles dans un Championnat, il est vrai, dévalué.
Dès lors tout s'explique.
Dès lors tout s'explique.