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Ramadan : les points de vente sont bien dotés

Les interrogations sur l'approvisionnement reviennent chaque Ramadan. Elles deviennent le sujet préféré des discussions. À Casablanca, la Délégation du ministère de l'industrie, du commerce et l'énergie se charge d'un travail de suivi du marché. Elle ent

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« J'espère que pendant ce mois sacré de Ramadan, nous n'allons pas souffrir, comme d'habitude, de pénuries. Chaque année, il faut se battre pour avoir le lait ou se lier d'amitié avec l'épicier du quartier pour qu'il nous réserve un litre ou même un demi-litre. », déclare furieusement un citadin. Cette année, la délégation du ministère de l'industrie, du Commerce et de l'énergie de la Wilaya du grand Casablanca tranquillise les casablancais. « Il n'y aura pas de pénurie de lait ». La métropole sera dotée de plus de 6 millions 1000 litres (consommation mensuelle moyenne normale) pendant ce mois.
Azzedine Azzaoui, déclare : « Pour l'instant, le marché est approvisionné normalement. Il ne faut pas être inquiet. Le premier jour s'est bien passé. Je pourrais même dire que l'offre dépasse la demande. Il y a un certain équilibre qui a été créé ». Le délégué certifie, donc, qu'aucun manque ne sera enregistré pendant ce mois sacré. Le suivi est quotidien. La délégation entre en contact avec les grossistes et les centres de production ; contact qui peut être direct ou seulement par téléphone. Il permet simplement de suivre les fluctuations des prix et non pas de les contrôler. En effet, depuis les années 90, une politique nationale de libéralisation existe. Elle a entraîné des changements remarquables sur le marché et une déréglementation de certains produits qui étaient contrôlés auparavant. On contrôlait, à titre d'exemple, l'importation du thé. Cette mesure a été renforcée par la loi sur la concurrence en juin 1999 afin d'éviter toute pratique anti-concurentielle.
Un grand choix
De cette façon, le consommateur dispose d'un plus grand choix et les producteurs sont obligés de fournir un effort supplémentaire pour perfectionner la qualité de leurs services. Ce qui permet de protéger le consommateur. A Casablanca, l'activité est foisonnante. La concurrence bat son plein. C'est une plate-forme commerciale incontournable. Une partie importante des producteurs siègent en métropole. Ce qui facilite, en quelque sorte, la tâche de la délégation de l'Industrie et du Commerce de la Wilaya qui suit le volume des ventes et les denrées qui pourraient éventuellement manquer. « Les fournisseurs importent certains produits d'autres villes du Royaume comme Marrakech. ». On fait, aussi, appel aux producteurs étrangers. On importe de la Tunisie, surtout avant et durant le Ramadan, les dattes. Selon la délégation de l'Industrie et du Commerce, le marché de ce produit ne connaîtra pas de problème d'approvisionnement du fait de l'avènement de la récolte des dattes, juste avant le mois de Ramadan. Par ailleurs, les prévisions d'importation et de vente du beurre, dont la consommation connaît une augmentation pendant le mois sacré, confirme que le marché sera bien approvisionné. La margarine, le produit de substitution, est disponible en quantité suffisante. Les disponibilités prévisionnelles en tomates fraîches couvriront largement les besoins ; le marché sera approvisionné d'une manière régulière. Par ailleurs, d'après les services de l'Office National Interprofessionnel des Céréales et Légumineuses, la situation prévisionnelle d'approvisionnement du marché en fèves, lentilles et pois chiches ne connaîtra aucun manque. Les stocks s'avèrent importants. « Nous avons un grand stock de lentilles et pois chiche. Nous n'avons même pas fait appel à nos fournisseurs durant ce mois de Ramadan. », annonce un commerçant à Derb Omar.
Les Casablancais sont, donc, appelés à être rassurés. Des stratégies précises de distribution sont définies par les sociétés. « D'après les échos, même si la consommation diffère d'une région à l'autre et d'un quartier à l'autre, la distribution se fait d'une manière homogène. », affirme Azzedine Azzouzi.

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