Sauf pour le lait immunisé contre le virus de la hausse par le renchérissement qu'il a connu au mois dernier, presque tous les produits de grande consommation ont pris du prix. Un renchérissement moindre que l'année dernière , mais assez consistant pour éventuellement déteindre sur la demande globale en fin de parcours. Si le mouvement se poursuit au même rythme, c'est en effet les quantités demandées qui vont en prendre un sérieux coup. La menace est sérieuse dans le contexte d'un marché qu'on dit avoir gavé de denrées locales et de produits importés à tout-va. D'autant plus que, plus que ses prédécesseurs, ce mois de Ramadan risque de creuser le fossé qui existe entre les quantités mentionnées par les statistiques et celles offertes sur le marché. Une semaine après l'avènement de la nouvelle lune, les dattes importées – entre autres produits à forte demande de consommation à pareille époque de l'année - se font toujours désirer. Le motif invoqué ? Cela serait dû tout à la fois à la complexité des procédures administratives et à la lenteur du système de distribution. Bien évidemment l'explication ne trouve que rarement preneur. On a en effet constaté que pour les dattes, comme pour les légumineuses , les quantités offertes actuellement proviennent d'anciens stocks. 110N, page 6
De là à dire que les produits plus récents font antichambre dans les « dépôts » non déclarés que les gros commerçants possèdent dans les périphéries des villes. Si les services de contrôle n'ignorent rien de cette pratique, ils se montrent incapables d'en venir à bout. Un échec qui pose, entre autres questions, la communication entre les différentes administrations de proximité. Impossible en effet que les Mokadimine et les Chioukhs ne sachent rien de ces entrepôts illégaux. La question est jugée essentielle. Si on n'éradique pas le problème de l'entreposage sauvage qui permet aux grossistes de réguler le marché , de déterminer les prix et , dans une certaine mesure, de proposer la qualité des produits , le contrôle ne s'exprimera jamais totalement. Les 1200 contrôleurs qui sont sur la brêche depuis le mois de jeûne en ont déjà conscience. Le mal est plus profond qu'il y paraît. Pour l'éradiquer totalement, il faut s'attaquer à ces racines.
De là à dire que les produits plus récents font antichambre dans les « dépôts » non déclarés que les gros commerçants possèdent dans les périphéries des villes. Si les services de contrôle n'ignorent rien de cette pratique, ils se montrent incapables d'en venir à bout. Un échec qui pose, entre autres questions, la communication entre les différentes administrations de proximité. Impossible en effet que les Mokadimine et les Chioukhs ne sachent rien de ces entrepôts illégaux. La question est jugée essentielle. Si on n'éradique pas le problème de l'entreposage sauvage qui permet aux grossistes de réguler le marché , de déterminer les prix et , dans une certaine mesure, de proposer la qualité des produits , le contrôle ne s'exprimera jamais totalement. Les 1200 contrôleurs qui sont sur la brêche depuis le mois de jeûne en ont déjà conscience. Le mal est plus profond qu'il y paraît. Pour l'éradiquer totalement, il faut s'attaquer à ces racines.