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Deux militaires israéliens et un assaillant palestinien ont été tués et quatre autres militaires blessés dont un grièvement dans un accrochage samedi soir aux abords de la colonie de Douguit, dans le nord de la bande de Ghazza.
Cette attaque a été revendiquée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement radical Hamas.
Dans le secteur de Naplouse (nord de la Cisjordanie), un Palestinien a été tué par des tirs israéliens alors qu'il tentait de passer à pied un barrage militaire, selon des témoins palestiniens.
Par ailleurs, une roquette artisanale de type Qassam 1 a été tirée dans la nuit de samedi à dimanche, sans faire de blessé, en direction d'une localité israélienne proche du secteur nord de la bande de Ghazza.
Le lancement de la première phase des travaux de la clôture défensive, que devait inaugurer en personne dimanche le ministre de la Défense Binyamin Ben Eliezer, a fait l'objet d'un débat houleux dimanche lors de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien, a rapporté la radio publique israélienne.
La question sera examinée à nouveau mercredi matin par le mini-cabinet israélien, suite à l'opposition à ce projet manifestée, notamment, par le Parti National Religieux (PNR, cinq députés) membre de la coalition, mais d'ici là, «les travaux seront entrepris», a déclaré à la radio le ministre de l'Agriculture Shalom Simhon (travailliste).
Le PNR, porte-voix des colons juifs des territoires palestiniens, redoute que la clôture de sécurité devienne la frontière officielle entre Israël et un futur Etat palestinien, avant même l'ouverture de négociations et préfère la création de «zones tampons», annoncées fin février par le Premier ministre Ariel Sharon.
Le coup d'envoi des travaux devait être donné par M. Ben Eliezer dans le secteur de Kfar Salem, une petite localité arabe située du côté israélien de la «ligne verte» de démarcation qui sépare Israël de la Cisjordanie.
L'armée israélienne a imposé le couvre-feu sur trois villages palestiniens proches, Zbouba, Roumaneh et Al-Taïbeh, selon des résidents palestiniens de ces localités.
Kfar Salem se trouve à une douzaine de kilomètres de la ville autonome palestinienne de Jénine, située dans le nord de la Cisjordanie et cataloguée comme un «nid de terroristes» par Israël.
80 millions de dollars
La première phase de ces travaux portera sur la construction d'ouvrages défensifs entre Kfar Salem et la localité de Kfar Kassem, située à environ 120 km plus au sud, à une vingtaine de km à l'est de Tel-Aviv.
Les travaux, dont le coût est estimé à 400 millions de shekels (environ 80 millions de dollars), devraient durer six mois.
A terme, cette clôture devrait s'étendre le long des quelque 350 km de la «ligne verte», y compris autour de Al-Qods.
Les Palestiniens ont condamné la création de ce «mur» de sécurité.
Sur le plan diplomatique, le Proche-Orient attendait toujours la déclaration publique du président américain George W. Bush dans laquelle il doit énoncer la politique que les Etats-Unis entendent mener dans la région.
Des responsables palestiniens ont d'ores et déjà exprimé leurs doutes sur la stratégie américaine, estimant que celle-ci restait trop influencée par Israël.
Lors de la réunion du cabinet, M. Sharon a estimé par ailleurs que les conditions n'étaient pas mûres pour la création d'un Etat palestinien, intérimaire ou autre, selon la radio publique israélienne.
La Maison Blanche avait reconnu jeudi que la création d'un Etat palestinien intérimaire était l'une des options étudiées par le Président Bush.
Cette attaque a été revendiquée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement radical Hamas.
Dans le secteur de Naplouse (nord de la Cisjordanie), un Palestinien a été tué par des tirs israéliens alors qu'il tentait de passer à pied un barrage militaire, selon des témoins palestiniens.
Par ailleurs, une roquette artisanale de type Qassam 1 a été tirée dans la nuit de samedi à dimanche, sans faire de blessé, en direction d'une localité israélienne proche du secteur nord de la bande de Ghazza.
Le lancement de la première phase des travaux de la clôture défensive, que devait inaugurer en personne dimanche le ministre de la Défense Binyamin Ben Eliezer, a fait l'objet d'un débat houleux dimanche lors de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien, a rapporté la radio publique israélienne.
La question sera examinée à nouveau mercredi matin par le mini-cabinet israélien, suite à l'opposition à ce projet manifestée, notamment, par le Parti National Religieux (PNR, cinq députés) membre de la coalition, mais d'ici là, «les travaux seront entrepris», a déclaré à la radio le ministre de l'Agriculture Shalom Simhon (travailliste).
Le PNR, porte-voix des colons juifs des territoires palestiniens, redoute que la clôture de sécurité devienne la frontière officielle entre Israël et un futur Etat palestinien, avant même l'ouverture de négociations et préfère la création de «zones tampons», annoncées fin février par le Premier ministre Ariel Sharon.
Le coup d'envoi des travaux devait être donné par M. Ben Eliezer dans le secteur de Kfar Salem, une petite localité arabe située du côté israélien de la «ligne verte» de démarcation qui sépare Israël de la Cisjordanie.
L'armée israélienne a imposé le couvre-feu sur trois villages palestiniens proches, Zbouba, Roumaneh et Al-Taïbeh, selon des résidents palestiniens de ces localités.
Kfar Salem se trouve à une douzaine de kilomètres de la ville autonome palestinienne de Jénine, située dans le nord de la Cisjordanie et cataloguée comme un «nid de terroristes» par Israël.
La première phase de ces travaux portera sur la construction d'ouvrages défensifs entre Kfar Salem et la localité de Kfar Kassem, située à environ 120 km plus au sud, à une vingtaine de km à l'est de Tel-Aviv.
Les travaux, dont le coût est estimé à 400 millions de shekels (environ 80 millions de dollars), devraient durer six mois.
A terme, cette clôture devrait s'étendre le long des quelque 350 km de la «ligne verte», y compris autour de Al-Qods.
Les Palestiniens ont condamné la création de ce «mur» de sécurité.
Sur le plan diplomatique, le Proche-Orient attendait toujours la déclaration publique du président américain George W. Bush dans laquelle il doit énoncer la politique que les Etats-Unis entendent mener dans la région.
Des responsables palestiniens ont d'ores et déjà exprimé leurs doutes sur la stratégie américaine, estimant que celle-ci restait trop influencée par Israël.
Lors de la réunion du cabinet, M. Sharon a estimé par ailleurs que les conditions n'étaient pas mûres pour la création d'un Etat palestinien, intérimaire ou autre, selon la radio publique israélienne.
La Maison Blanche avait reconnu jeudi que la création d'un Etat palestinien intérimaire était l'une des options étudiées par le Président Bush.
