Connexion
Le président de la maison de la poésie au Maroc, M. Mohamed Bennis a souligné, à cette occasion, que la remise de cette récompense à un poète chinois, chez qui la ville de Casablanca occupe une place particulière, créé de facto un jumelage entre Pékin et la capitale économique et poétique du Royaume.
Il a ajouté que le jury a voulu rendre hommage à un poète qui sait allier aux vertus du dit poétique traditionnel chinois, la capacité d'intégrer celui-ci dans l'internationalité tout en préservant son imaginaire profond et sa sensibilité captivante.
Par ailleurs, la poésie de Bei Dao tient à dire les mots qui déchirent l'humanité tout en honorant ses engagements auprès des démunis et ceux qui souffrent, d'où la visite du poète en Palestine pour témoigner sa solidarité avec le peuple palestinien, a-t-il ajouté.
Le premier lauréat du prix Argana à, pour sa part, souligne que si le prix en lui-même est une reconnaissance de l'œuvre d'un poète, il exprime fortement l'importance de la poésie aujourd'hui et devient même une nécessité dans un monde mine par des conflits ethniques et religieux et par la violence. Car, elle permet, selon lui, de briser les barrières entre les êtres humains, favoriser une meilleure compréhension et aide à défier ceux qui prêchent la haine par le biais de la langue, et, plus encore, elle permet de transmette un message de liberté et de dignité aux futures générations.
Le poète prime, qui a également exprimé sa fierté de recevoir ce prix dans une ville qu'il a connue, il y a trente ans à travers le film américain Casablanca, a, par la suite, lu un poème bouleversant intitulé «Ramallah».
Né en 1949, le récipiendaire du prix Argana de poésie 2002, dote de 8000 dollars, est le fondateur de la première revue littéraire indépendante en Chine, dans un contexte idéologique et intellectuel marqué par la révolution culturelle. Après des études de littérature, il voyage, en 1978, à l'étranger et étudié dans différentes universités en Europe et en Amérique. Il a glané, durant son parcours, plusieurs prix littéraires parmi lesquels, le prix national chinois pour le meilleur recueil (1988) et le prix du club américain de la plume (1995). Bei Dao est, depuis 1993, membre de l'association des droits de l'Homme en Chine.
En 1998, le poète, qui vit actuellement à Davis, en Californie, obtient le titre de membre honorifique de l'académie américaine des lettres et des arts.
Il était membre de la délégation du Parlement international des écrivains qui a rendu visite, au printemps dernier, au poète Mahmoud Darwich et à d'autres artistes et intellectuels palestiniens pour briser le silence des intellectuels sur ce qui se passe en Palestine et conformément aux principes de liberté, de justice et de paix qu'il défend.
Parmi ses œuvres poétiques : le somnambulisme en août, la glace ancienne, les formes de la dimension, pays du dessus-du zéro et la divulgation du secret. Son œuvre est traduite en trente langues.
Pour la maison de la poésie au Maroc, le prix Argana, qui puise son nom d'un arbre qui ne pousse qu'au Maroc, est une marque d'estime marocaine à l'égard des poètes, dépositaires d'une langue singulière. Il est avant tout, un prix d'amitié poétique que les Marocains décernent à un poète qui se distingue par son expérience dans le champ de la poésie humaniste et qui défend les valeurs de la différence, de la liberté et de la paix.
La maison de la poésie au Maroc est aussi à l'origine de la création, en partenariat avec le quotidien «Aujourd'hui le Maroc», du prix du premier recueil, décerne, pour la première fois en mars dernier.
A souligner qu'après la cérémonie de remise du prix Argana, il a été procédé au vernissage de l'exposition de calligraphie de la lettre arabe, initiée dans le cadre des activités culturelles accompagnant le 3ème festival international de la poésie de Casablanca.
Il a ajouté que le jury a voulu rendre hommage à un poète qui sait allier aux vertus du dit poétique traditionnel chinois, la capacité d'intégrer celui-ci dans l'internationalité tout en préservant son imaginaire profond et sa sensibilité captivante.
Par ailleurs, la poésie de Bei Dao tient à dire les mots qui déchirent l'humanité tout en honorant ses engagements auprès des démunis et ceux qui souffrent, d'où la visite du poète en Palestine pour témoigner sa solidarité avec le peuple palestinien, a-t-il ajouté.
Le premier lauréat du prix Argana à, pour sa part, souligne que si le prix en lui-même est une reconnaissance de l'œuvre d'un poète, il exprime fortement l'importance de la poésie aujourd'hui et devient même une nécessité dans un monde mine par des conflits ethniques et religieux et par la violence. Car, elle permet, selon lui, de briser les barrières entre les êtres humains, favoriser une meilleure compréhension et aide à défier ceux qui prêchent la haine par le biais de la langue, et, plus encore, elle permet de transmette un message de liberté et de dignité aux futures générations.
Le poète prime, qui a également exprimé sa fierté de recevoir ce prix dans une ville qu'il a connue, il y a trente ans à travers le film américain Casablanca, a, par la suite, lu un poème bouleversant intitulé «Ramallah».
Né en 1949, le récipiendaire du prix Argana de poésie 2002, dote de 8000 dollars, est le fondateur de la première revue littéraire indépendante en Chine, dans un contexte idéologique et intellectuel marqué par la révolution culturelle. Après des études de littérature, il voyage, en 1978, à l'étranger et étudié dans différentes universités en Europe et en Amérique. Il a glané, durant son parcours, plusieurs prix littéraires parmi lesquels, le prix national chinois pour le meilleur recueil (1988) et le prix du club américain de la plume (1995). Bei Dao est, depuis 1993, membre de l'association des droits de l'Homme en Chine.
En 1998, le poète, qui vit actuellement à Davis, en Californie, obtient le titre de membre honorifique de l'académie américaine des lettres et des arts.
Il était membre de la délégation du Parlement international des écrivains qui a rendu visite, au printemps dernier, au poète Mahmoud Darwich et à d'autres artistes et intellectuels palestiniens pour briser le silence des intellectuels sur ce qui se passe en Palestine et conformément aux principes de liberté, de justice et de paix qu'il défend.
Parmi ses œuvres poétiques : le somnambulisme en août, la glace ancienne, les formes de la dimension, pays du dessus-du zéro et la divulgation du secret. Son œuvre est traduite en trente langues.
Pour la maison de la poésie au Maroc, le prix Argana, qui puise son nom d'un arbre qui ne pousse qu'au Maroc, est une marque d'estime marocaine à l'égard des poètes, dépositaires d'une langue singulière. Il est avant tout, un prix d'amitié poétique que les Marocains décernent à un poète qui se distingue par son expérience dans le champ de la poésie humaniste et qui défend les valeurs de la différence, de la liberté et de la paix.
La maison de la poésie au Maroc est aussi à l'origine de la création, en partenariat avec le quotidien «Aujourd'hui le Maroc», du prix du premier recueil, décerne, pour la première fois en mars dernier.
A souligner qu'après la cérémonie de remise du prix Argana, il a été procédé au vernissage de l'exposition de calligraphie de la lettre arabe, initiée dans le cadre des activités culturelles accompagnant le 3ème festival international de la poésie de Casablanca.
