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S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid, avait présidé mardi une causerie qui avait été animée par M. Abdelouahab Tazi Saoud, des ouléma de Fès, sous le thème : Méthodes à suivre pour corriger l'image de l'Islam, en se référant au verset coranique: «Vous qui avez cru, si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair (de crainte) que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait».
Ce verset enseigne aux croyants les règles de civisme et appelle à la piété, a dit le conférencier, en soulignant que le propos divin incite aussi à la vérification des informations afin de couper court aux propagateurs de rumeurs et de mensonges, outre qu'il appelle à la résolution des différends intermusulmans.
Ce verset a clairement consacré le critère de préférence entre les gens à l'aune duquel se définissent leurs valeurs, a-t-il poursuivi, soulignant que cela s'est manifesté sous la forme de cinq appels adressés aux croyants et un sixième à l'humanité entière, conformément à la parole de Dieu : «Homme, Nous vous avons créés (à partir) d'un mâle et d'une femelle et Nous vous avons constitués en confédérations et en tribus, pour que vous vous connaissiez» . (Coran).
Il a fait remarquer cependant que certains prétendent que l'Islam est une religion de violence, de paresse et d'indolence, ce qui est une parfaite ignorance et de pures allégations de la part de ceux qui ne saisissent pas la vérité de cette religion ou prétendent l'ignorer. Les Musulmans, qui ont eu à connaître des civilisations et des cultures millénaires et ont toujours prôné les vertus de la science, de la raison, du savoir et de la fraternité entre les hommes, ont été de tout temps convaincus du fait que le dialogue et l'interaction avec l'autre constituent le chemin idéal pour l'enrichissement de la pensée et l'élévation de soi, a-t-il rappelé en estimant qu'une meilleure compréhension et une application saine des préceptes de l'Islam feront de lui un référentiel utile non seulement pour les Musulmans mais pour l'humanité entière.
Pour M. Abdelouahab Tazi Saoud, les Musulmans peuvent adhérer à la culture universelle qui, quoique l'on puisse dire, ne représente pas le mal totalement mais plutôt deux aspects: un aspect négatif qui ne peut être que source de nuisance et un aspect positif que nous pourrons mettre à profit et rendre utile pour toute l'humanité, sans distinction aucune. L'étrange position adoptée en Occident envers l'Islam est un phénomène étonnant qu'il faudrait analyser avec attention afin d'en détecter les origines profondes, a-t-il fait remarquer, estimant que la principale cause de cette position réside dans le fait que l'Islam a reconnu tous les Prophètes, qui ont été tous honorés dans le Saint Coran, alors que les Occidentaux ne daignent pas citer le Prophète Sidna Mohammed, en plus des agrégats de positions et griefs historiques, particulièrement l'épisode des croisades.
Nouvelle méthodologie
Pour prouver que l'Islam n'est pas une religion qui prône le fanatisme mais plutôt la modération, le conférencier a lancé un appel pour adopter une nouvelle méthodologie dans la défense de la religion musulmane ainsi que pour repenser le discours adressé à l'Occident en le mettant en phase avec le progrès technologique, en le rendant compatible avec son mode de pensée et sa logique.
Pour M. Abdelouahab Tazi Saoud, les Musulmans pèchent en véhiculant le même discours dans les différents forums, sans prendre en considération la nature de l'interlocuteur. Si l'orientalisme a permis le développement d'un discours exprimant la compréhension occidentale de l'Islam et des sociétés musulmanes, pourquoi les Musulmans n'auraient pas eux aussi leurs occidentalistes dont la mission sera d'étudier la pensée occidentale et approfondir la recherche dans ce domaine pour pouvoir ainsi répondre aux balivernes et aux contrevérités ? s'est-il interrogé. Le conférencier a exhorté à l'encouragement de la recherche scientifique comme étant un moyen d'instaurer la société du savoir et appelé à l'incitation des hommes de science à la production afin que les Musulmans ne restent plus à l'état de simples consommateurs et importateurs de la connaissance. Parallèlement, il serait nécessaire de faire connaître le Coran, le Hadith et l'histoire de l'Islam par différents moyens et à tous les niveaux, a-t-il notamment souligné. Les Musulmans ne disposent pas, à l'instar des autres nations, d'une encyclopédie dans le vrai sens du terme, étant donné que l'unique encyclopédie islamique connue est celle publiée par des chercheurs orientalistes, a relevé Abdelouahab Tazi Saoud, soulignant que les encyclopédies arabes sont à 95 % reproduites ou traduites sur d'autres langues. Or la réhabilitation de l'image de l'Islam requiert, a-t-il dit, l'élaboration d'une encyclopédie avec la participation de tous les ouléma. Le verset pris comme sujet de la causerie met en relief le rôle crucial de l'information qui peut être à l'origine de bien des malheurs et de conflits meurtriers, comme elle peut dénaturer la réalité, a dit le conférencier, soulignant qu'une information, traitée et diffusée comme il se doit, peut s'avérer une arme d'une efficacité redoutable et aura un rayonnement manifeste. En conclusion, le conférencier a élevé au rang de devoir la nécessité d'œuvrer pour que notre présence soit à la hauteur des exigences de notre époque pour le rayonnement d'un Islam ouvert afin que cette religion soit un projet universel, avec un rôle prééminent dans l'instauration de la paix mondiale. A l'issue de cette causerie, S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al-Moumimine, a été salué par M. Abdelouahab Tazi Saoud et par plusieurs autres ouléma participant à l'animation des causeries hassaniennes pour cette année. Il s'agit de MM. Mohamed Soheib Shami, membre du Conseil supérieur de la fatwa et directeur du Waqf d'Alep en Syrie, Mohamed Lakhel Chorafa, professeur au club Attaraki en Algérie, Mohamed Al-Hafed Annahwi, président du Rassemblement culturel islamique, Hassan Ben Mohamed Safar et Abdallah Ben Sanad Al-Joudy, deux ouléma d'Arabie Saoudite, Othman Batikh, enseignant du fiqh à l'université Zaïtouna et membre du Conseil islamique supérieur, Hassan Ben Ali Sakkaf (Jordanie), Gaher Mohamed Charif, professeur à l'Institut national du fiqh en Algérie, Abdelaziz Souma, président de l'Association islamique Al-Baraka pour la culture et le développement social et Nasrallah Jamaluddine (Indonésie). Le Souverain a été également salué par M. Talaât Ben Dhafer, directeur général de l'Organisation arabe du développement industriel et minier.
Ce verset enseigne aux croyants les règles de civisme et appelle à la piété, a dit le conférencier, en soulignant que le propos divin incite aussi à la vérification des informations afin de couper court aux propagateurs de rumeurs et de mensonges, outre qu'il appelle à la résolution des différends intermusulmans.
Ce verset a clairement consacré le critère de préférence entre les gens à l'aune duquel se définissent leurs valeurs, a-t-il poursuivi, soulignant que cela s'est manifesté sous la forme de cinq appels adressés aux croyants et un sixième à l'humanité entière, conformément à la parole de Dieu : «Homme, Nous vous avons créés (à partir) d'un mâle et d'une femelle et Nous vous avons constitués en confédérations et en tribus, pour que vous vous connaissiez» . (Coran).
Il a fait remarquer cependant que certains prétendent que l'Islam est une religion de violence, de paresse et d'indolence, ce qui est une parfaite ignorance et de pures allégations de la part de ceux qui ne saisissent pas la vérité de cette religion ou prétendent l'ignorer. Les Musulmans, qui ont eu à connaître des civilisations et des cultures millénaires et ont toujours prôné les vertus de la science, de la raison, du savoir et de la fraternité entre les hommes, ont été de tout temps convaincus du fait que le dialogue et l'interaction avec l'autre constituent le chemin idéal pour l'enrichissement de la pensée et l'élévation de soi, a-t-il rappelé en estimant qu'une meilleure compréhension et une application saine des préceptes de l'Islam feront de lui un référentiel utile non seulement pour les Musulmans mais pour l'humanité entière.
Pour M. Abdelouahab Tazi Saoud, les Musulmans peuvent adhérer à la culture universelle qui, quoique l'on puisse dire, ne représente pas le mal totalement mais plutôt deux aspects: un aspect négatif qui ne peut être que source de nuisance et un aspect positif que nous pourrons mettre à profit et rendre utile pour toute l'humanité, sans distinction aucune. L'étrange position adoptée en Occident envers l'Islam est un phénomène étonnant qu'il faudrait analyser avec attention afin d'en détecter les origines profondes, a-t-il fait remarquer, estimant que la principale cause de cette position réside dans le fait que l'Islam a reconnu tous les Prophètes, qui ont été tous honorés dans le Saint Coran, alors que les Occidentaux ne daignent pas citer le Prophète Sidna Mohammed, en plus des agrégats de positions et griefs historiques, particulièrement l'épisode des croisades.
Nouvelle méthodologie
Pour prouver que l'Islam n'est pas une religion qui prône le fanatisme mais plutôt la modération, le conférencier a lancé un appel pour adopter une nouvelle méthodologie dans la défense de la religion musulmane ainsi que pour repenser le discours adressé à l'Occident en le mettant en phase avec le progrès technologique, en le rendant compatible avec son mode de pensée et sa logique.
Pour M. Abdelouahab Tazi Saoud, les Musulmans pèchent en véhiculant le même discours dans les différents forums, sans prendre en considération la nature de l'interlocuteur. Si l'orientalisme a permis le développement d'un discours exprimant la compréhension occidentale de l'Islam et des sociétés musulmanes, pourquoi les Musulmans n'auraient pas eux aussi leurs occidentalistes dont la mission sera d'étudier la pensée occidentale et approfondir la recherche dans ce domaine pour pouvoir ainsi répondre aux balivernes et aux contrevérités ? s'est-il interrogé. Le conférencier a exhorté à l'encouragement de la recherche scientifique comme étant un moyen d'instaurer la société du savoir et appelé à l'incitation des hommes de science à la production afin que les Musulmans ne restent plus à l'état de simples consommateurs et importateurs de la connaissance. Parallèlement, il serait nécessaire de faire connaître le Coran, le Hadith et l'histoire de l'Islam par différents moyens et à tous les niveaux, a-t-il notamment souligné. Les Musulmans ne disposent pas, à l'instar des autres nations, d'une encyclopédie dans le vrai sens du terme, étant donné que l'unique encyclopédie islamique connue est celle publiée par des chercheurs orientalistes, a relevé Abdelouahab Tazi Saoud, soulignant que les encyclopédies arabes sont à 95 % reproduites ou traduites sur d'autres langues. Or la réhabilitation de l'image de l'Islam requiert, a-t-il dit, l'élaboration d'une encyclopédie avec la participation de tous les ouléma. Le verset pris comme sujet de la causerie met en relief le rôle crucial de l'information qui peut être à l'origine de bien des malheurs et de conflits meurtriers, comme elle peut dénaturer la réalité, a dit le conférencier, soulignant qu'une information, traitée et diffusée comme il se doit, peut s'avérer une arme d'une efficacité redoutable et aura un rayonnement manifeste. En conclusion, le conférencier a élevé au rang de devoir la nécessité d'œuvrer pour que notre présence soit à la hauteur des exigences de notre époque pour le rayonnement d'un Islam ouvert afin que cette religion soit un projet universel, avec un rôle prééminent dans l'instauration de la paix mondiale. A l'issue de cette causerie, S.M. le Roi Mohammed VI, Amir Al-Moumimine, a été salué par M. Abdelouahab Tazi Saoud et par plusieurs autres ouléma participant à l'animation des causeries hassaniennes pour cette année. Il s'agit de MM. Mohamed Soheib Shami, membre du Conseil supérieur de la fatwa et directeur du Waqf d'Alep en Syrie, Mohamed Lakhel Chorafa, professeur au club Attaraki en Algérie, Mohamed Al-Hafed Annahwi, président du Rassemblement culturel islamique, Hassan Ben Mohamed Safar et Abdallah Ben Sanad Al-Joudy, deux ouléma d'Arabie Saoudite, Othman Batikh, enseignant du fiqh à l'université Zaïtouna et membre du Conseil islamique supérieur, Hassan Ben Ali Sakkaf (Jordanie), Gaher Mohamed Charif, professeur à l'Institut national du fiqh en Algérie, Abdelaziz Souma, président de l'Association islamique Al-Baraka pour la culture et le développement social et Nasrallah Jamaluddine (Indonésie). Le Souverain a été également salué par M. Talaât Ben Dhafer, directeur général de l'Organisation arabe du développement industriel et minier.
