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Super-Coupe d'Afrique : un problème de plus pour le WAC

On apprend que le WAC serait à court d'argent. Il ne manque plus que ça! Déjà qu'il est privé du complexe Mohammed V, fermé pour réfaction de la pelouse.

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Sans argent et sans terrain à la veille d'une confrontation cruciale à plusieurs égards contre le Zamalek, dans la cadre de la super-Coupe continentale. Un match plein d'enjeux sportifs, sur fond d'un règlement de compte. Le public marocain ne s'est pas encore remis du cauchemar des sévices affligés aux Rajaouis à l'occasion de la finale de la Champions League. Une confrontation qui a été entachée d'actes antisportifs de la part des Egyptiens le long du séjour des nôtres. Et dire que les Pharaons ont passé leurs plus belles vacances de l'année à ... Casablanca lors du match «aller». Ils ont pu constater la sportivité, l'hospitalité et la maturité des Marocains. L'impasse financière du WAC est d'autant plus regrettable qu'il a la charge de clouer le bec à un adversaire trop fanfaron, épaulé par une presse partisane qui n'a pas lésiné sur les termes diffamatoires à l'encontre de nos deux prestigieux clubs : le Raja et le WAC. On croit savoir que les Widadis auraient l'intention d'introduire une doléances auprès de la CAF, demandant à ce que le match Zamalek-WAC soit joué sur un terrain... neutre. Une demande appuyée, dit-on, par des témoignages de l'anarchie et de hooliganisme prises par les caméras de la TVM et de 2M. Bien sûr, la presse égyptienne montera au créneau pour crier que le WAC a «la trouille» et que les Marocains cherchaient la victoire par des moyens extra sportifs pour «venger» le Raja. Ils disserteront à satiété pour préparer tous les alibis à un éventuel camouflet. Et comme ils excellent dans la comédie, ils auront alors du pain sur la planche.
Ils ne reconnaîtront jamais que les matches contre les équipes marocaines se déroulent à armes inégales. Les potentialités humaines, d'infrastructure et financières des clubs égyptiens ne sont d'aucune commune mesure avec les modestes budgets des nôtres, ni avec la précarité de nos installations. Autant se demander ce que les nôtres auraient réalisé s'ils étaient suffisamment dotés en moyens. A défaut de cela, les Rajaouis et les Widadis compensent l'écart matériel par leur savoir-faire technique et par une foi inébranlable. C'est sur quoi comptera le WAC pour laver l'affront. Espérons que les milieux concernés se porteront à la rescousse pour soulager un club appelé plus à défendre l'image du football national qu'à glaner un... récipient en argent.
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