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Tractations pour la formation d'un nouveau gouvernement israélien

Quelle que soit la forme du gouvernement que le Premier ministre israélien Ariel Sharon constituera après la défection des travaillistes, le constat reste le même : l'extrémisme est en train de prendre le dessus. La nomination du général de réserve Shaul

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Le Premier ministre israélien, a cherché à renforcer son cabinet par des personnes connues pour leur extrémisme , afin qu'il puisse mener en toute liberté sa politique hostile au peuple palestinien. L'ancien cabinet comptait déjà plusieurs éléments aux tendances extrémistes, notamment, Effi Etam, ministre de l'infrastructure, qui soutient la construction des colonies.
Deux ans après le déclenchement de la seconde Intifada qui a vu Israël mener une politique répressive contre les Palestiniens, la communauté international n'a pas pu dissuader Tel-Aviv et la convaincre de la nécessité de l'instauration d'un Etat palestinien indépendant. La réponse à ces appels à la reprise des négociations a toujours été : de la violence et toujours de la violence. Qu'est ce qu'il en sera avec un gouvernement aussi extrémiste que celui que Sharon est en train de chercher à composer? Le pire est à attendre, car avec un tel gouvernement la paix n'aura aucune chance car les Palestiniens auront face à eux des ministres sourds à tout appel à la retenue ou à la recherche d'une solution politique.
La conception du tout sécuritaire prôné par le Premier ministre Ariel Sharon sera renforcée.
Il suffit de rappeler que Benjamin Netanyahu a posé comme conditions pour sa participation au gouvernement, l'expulsion du Président palestinien Yasser Arafat et la proclamation par Sharon de son opposition à la création d'un Etat palestinien, pour savoir qu'il va falloir s'attendre a davantage de massacres, de destruction et d'arrestations. L'enjeu entre les deux hommes est la direction du Likoud dont les primaires doivent se dérouler dans les trois prochains mois. Il est à craindre aussi qu'en cas d'élections anticipées de voir l'extrémisme s'imposer. Dix ans après les accords de Madrid et d'Oslo, l'esprit Rabin s'est presque éteint en Israël, alors que ces changements politiques coïncident avec le septième anniversaire de son assassinat par un extrémiste. La paix reste insaisissable et les positions des responsables israéliens ne cessent pas d'évoluer vers plus d'inflexibilité quant au droit du peuple palestinien à avoir son propre avec Al-Qods comme capitale. Si les Choses continuent à évoluer dans ce sens la stabilité de toute la région sera mise en danger et les conséquences de cette montée de l'extrémisme auront un impact sur l'ensemble des pays limitrophes.
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