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M. Schroeder entend ainsi «souligner l'intérêt manifesté par l'Allemagnepour la reconstruction et l'avenir de l'Afghanistan», cinq mois après lasignature des accords du Petersberg, près de Bonn (ouest), observe un hautresponsable du gouvernement allemand.
Répondant à l'invitation du chef du gouvernement intérimaire afghan, HamidKarzaï, venu en mars dernier à Berlin, le chancelier s'entretiendra avec lui àKaboul, avant de rencontrer le représentant spécial du secrétaire général desNations Unies pour l'Afghanistan, l'Algérien Lakhdar Brahimi, ainsi quel'ancien roi d'Afghanistan, Mohammad Zaher Shah. Gerhard Schroeder sera notamment accompagné par des dirigeants de groupesindustriels allemands comme Hochtief (bâtiment), Siemens (électrotechnique) etDaimlerChrysler (automobile), mais aussi des patrons de PME, dont l'objectifest de remporter des contrats.
L'une des tâches prioritaires en Afghanistan est la «création d'uneinfrastructure policière de 25.000 personnes dans un délai assez bref», unprojet auquel l'Allemagne participe à hauteur de cinq millions d'euros, asouligné un autre haut responsable du gouvernement. Douze policiers allemandssont déjà sur place depuis quelques semaines dans ce but. Fait inhabituel, M. Schroeder sera accompagné par l'une des stars dufootball allemand, le «Kaiser» Franz Beckenbauer, champion du monde commejoueur (1974) et comme entraîneur (1990), vice-président de la Fédérationallemande de football (DFB) et président du Comité d'organisation du Mondial2006 en Allemagne.
«L'Allemagne veut contribuer à la reconstruction d'infrastructuressportives dans ce pays où le football, interdit sous le régime taliban, est unsport très populaire», a-t-on expliqué de source gouvernementale à Berlin. Laprésence du «Kaiser» aux côtés de M. Schroeder est d'autant plus symbolique quel'Allemagne abrite la majorité des joueurs de l'ancienne équipe nationaleafghane qui avaient fui l'invasion soviétique en 1979.
Cette formation envisage d'effectuer courant mai un match à Kaboul contreune équipe de la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan(Isaf), qui compte 1.163 soldats allemands auxquels M. Schroeder rendraégalement visite. Le chancelier sera aussi accompagné par le patron de la radio-télévisionpublique allemande Deutsche Welle, Erik Bettermann, dont les programmes sontspécialement conçus pour l'étranger, en vue de la signature d'un accord decoopération avec les médias afghans.
Le déplacement de Gerhard Schroeder intervient tout juste un mois avant laconvocation de la Loya Jirga, assemblée traditionnelle qui doit élire en juinun gouvernement de transition. Une visite à interpréter comme un geste desoutien à M. Karzai, selon un haut responsable du gouvernement allemand.
Symbole
L'Allemagne apportera d'ailleurs une assistance logistique pour la réuniondu 5 au 16 juin à Kaboul des quelque 1.500 participants de la Loya Jirga, aannoncé mardi la ministre allemande de la Coopération, HeidemarieWieczorek-Zeul.
Gerhard Schroeder est le premier dirigeant occidental à visiter Kabouldepuis la chute du régime taliban, mais le deuxième à se rendre dans le pays: début janvier, le Premier ministre britannique Tony Blair avait effectué unevisite-éclair à une cinquantaine de kilomètres de la capitale afghane.
M. Schroeder se rendra ensuite en Ouzbékistan pour une visite d'une journéevendredi, au cours de laquelle il rencontrera le président ouzbek Islam Karimovet visitera une société de tuyauterie germano-ouzbèke.
Répondant à l'invitation du chef du gouvernement intérimaire afghan, HamidKarzaï, venu en mars dernier à Berlin, le chancelier s'entretiendra avec lui àKaboul, avant de rencontrer le représentant spécial du secrétaire général desNations Unies pour l'Afghanistan, l'Algérien Lakhdar Brahimi, ainsi quel'ancien roi d'Afghanistan, Mohammad Zaher Shah. Gerhard Schroeder sera notamment accompagné par des dirigeants de groupesindustriels allemands comme Hochtief (bâtiment), Siemens (électrotechnique) etDaimlerChrysler (automobile), mais aussi des patrons de PME, dont l'objectifest de remporter des contrats.
L'une des tâches prioritaires en Afghanistan est la «création d'uneinfrastructure policière de 25.000 personnes dans un délai assez bref», unprojet auquel l'Allemagne participe à hauteur de cinq millions d'euros, asouligné un autre haut responsable du gouvernement. Douze policiers allemandssont déjà sur place depuis quelques semaines dans ce but. Fait inhabituel, M. Schroeder sera accompagné par l'une des stars dufootball allemand, le «Kaiser» Franz Beckenbauer, champion du monde commejoueur (1974) et comme entraîneur (1990), vice-président de la Fédérationallemande de football (DFB) et président du Comité d'organisation du Mondial2006 en Allemagne.
«L'Allemagne veut contribuer à la reconstruction d'infrastructuressportives dans ce pays où le football, interdit sous le régime taliban, est unsport très populaire», a-t-on expliqué de source gouvernementale à Berlin. Laprésence du «Kaiser» aux côtés de M. Schroeder est d'autant plus symbolique quel'Allemagne abrite la majorité des joueurs de l'ancienne équipe nationaleafghane qui avaient fui l'invasion soviétique en 1979.
Cette formation envisage d'effectuer courant mai un match à Kaboul contreune équipe de la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan(Isaf), qui compte 1.163 soldats allemands auxquels M. Schroeder rendraégalement visite. Le chancelier sera aussi accompagné par le patron de la radio-télévisionpublique allemande Deutsche Welle, Erik Bettermann, dont les programmes sontspécialement conçus pour l'étranger, en vue de la signature d'un accord decoopération avec les médias afghans.
Le déplacement de Gerhard Schroeder intervient tout juste un mois avant laconvocation de la Loya Jirga, assemblée traditionnelle qui doit élire en juinun gouvernement de transition. Une visite à interpréter comme un geste desoutien à M. Karzai, selon un haut responsable du gouvernement allemand.
Symbole
L'Allemagne apportera d'ailleurs une assistance logistique pour la réuniondu 5 au 16 juin à Kaboul des quelque 1.500 participants de la Loya Jirga, aannoncé mardi la ministre allemande de la Coopération, HeidemarieWieczorek-Zeul.
Gerhard Schroeder est le premier dirigeant occidental à visiter Kabouldepuis la chute du régime taliban, mais le deuxième à se rendre dans le pays: début janvier, le Premier ministre britannique Tony Blair avait effectué unevisite-éclair à une cinquantaine de kilomètres de la capitale afghane.
M. Schroeder se rendra ensuite en Ouzbékistan pour une visite d'une journéevendredi, au cours de laquelle il rencontrera le président ouzbek Islam Karimovet visitera une société de tuyauterie germano-ouzbèke.
