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Commerce informel : halte à l’anarchie

Après le chaos épouvantable relevé ces quatre ou cinq dernières années dans l’activité commerciale de la municipalité d’Ifrane et en particulier au niveau des sites touristiques respectifs de la station du Michlifen en hiver et de la source Vi

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On vient de constater avec amertume et beaucoup de désolation cette anarchie et cet autre grand chaos qui rongent l’activité commerciale au niveau du marché municipal d’Ifrane où on risque de perdre tout contrôle de la situation surtout en matière de sécurité et d’hygiène si les pouvoirs publics n’interviennent pas pour redresser la barre.

En effet, à en juger de par ces autorisations accordées pèle mêle pour l’occupation du domaine public encourageant ainsi l’extension des gargotes existantes et pour l’ouverture de ces laiteries et crémeries de banlieue communément dites Mahlabates tout près des coiffeurs, des tailleurs et des boutiques d’habillement et d’alimentation générale, la situation risque d’exploser du jour au lendemain surtout quand on sait que même les bouchers comptent s’engouffrer dans la brèche pour ouvrir d’autres brèches donnant sur la gare routière et la station des grands taxis en vue d’étendre l’activité de leur boucheries à ces gargotes de quartiers périphériques de la honte avec “ Chaouaya ” et tout ce qui s’en suit comme risques d’intoxication et de délinquance et …Bonjour la pagaille et l’insécurité.
A propos de cette gare routière et de la station des grands taxis.

En vue d’éviter tout dérapage de la situation au niveau du marchér municipal en question et afin de décourager tout esprit mercantile qui n’accorde aucun intérêt ni à l’image de marque de la cité , ni au cachet de ville propre et sécurisée qui a toujours fait la gloire d’Ifrane, il est proposé de songer au transfert immédiat de ladite station des grands taxis et de la soi-disant gare routière vers la périphérie d’Ifrane loin du marché municipal.

En effet, avec tous ces gaz nocifs et toutes ces fumées aveuglantes qui se dégagent des pots d’échappement des grands taxis et des autocars qui stationnent à moins de vingt mètres des étalages de viande et de poissons, des légumes et des fruits et surtout des marmites des gargotes déjà soupçonnées d’un certain manque de conditions d’hygiène, le citoyen risque gros pour sa sécurité alimentaire et son hygiène à cause de cette pollution et des risques de contamination auxquelles sont exposé les produit alimentaires au dit marcher municipal.
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