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Débats sereins à la Communauté urbaine

Le Conseil de la Communauté urbaine de Casablanca a tenu la session ordinaire d’avril, lundi dernier, au siège de la Wilaya. Cinq points ont été inscrits à l’ordre du jour. On a accordé un intérêt particulier à « la concession de certaines ma

Débats sereins à la Communauté urbaine
Le changement et le transfert de la programmation des budgets principal et annexe des abattoirs de l’année 2003 était le premier point exposé. Mohamed Beddaoui, chef du service des finances et du budget a émis bon nombre de propositions. Il a préconisé entre autres d’annuler les aides accordées au personnel pour le pèlerinage : « Nous avons dernièrement rencontré beaucoup de problèmes dans ce domaine. Nous pensons que c’est le rôle des associations des fonctionnaires et employés ». Cette première question a vite été adoptée à l’unanimité, sans discussion. Le deuxième point a nécessité une longue discussion de la part des élus. Il s’agit de la concession de certaines maisons au profit des employés de la Lydec qui ont travaillé à la RAD et vente de certains actifs immobiliers qui ne sont pas nécessaires à la gestion déléguée pour le financement d’une partie du coût du transfert de la gestion des retraités au régime collectif d’allocations et de retraite. En fait, la Communauté urbaine a reçu plusieurs requêtes de la part des retraités et employés de la Lydec. En outre, la Lydec a effectué une étude concernant les propriétés de la RAD parmi lesquelles il y a des terrains et des immeubles de patrimoine qui ne sont pas nécessaires à la réalisation de la mission de distribution de l’électricité, de l’eau potable et du service de l’assainissement. Ces biens immobiliers sont constitués de logements occupés par des membres du personnel actif et de retraités et de quelques terrains nus. Cela concerne 62 appartements, 26 villas et sept lots de terrain dont la superficie varie entre 3400 m2 et 18.200 m2. Le président de la Commune de Bouchentouf a affirmé : « Je n’ai encore jamais vu une ville qui se passe de son patrimoine immobilier. Le sujet exposé est purement social, mais il faut aussi penser à l’avenir de Casablanca. De plus, est-ce qu’il existe réellement des terrains non nécessaires? Il faut bénéficier de ces lots de terrains pour créer de bons projets. Si un fonctionnaire vient d’une autre ville, il aura un vrai problème de logement ». Son point de vue a été largement partagé par bon nombre d’élus. L’un d’entre eux a ajouté : « En ce qui concerne les villas, il nous faut connaître leur superficie pour pouvoir juger et une étude doit être, également, entreprise ».
Presque tous les intervenants ont demandé l’ajournement de ce point à une session extraordinaire pour pouvoir rassembler tous les éléments nécessaires à la prise d’une décision ; chose qui a été faite. En fait, on a été d’accord pour le don des appartements à des personnes nécessiteuses et qui méritent cette décision. Mais, les villas et les terrains devraient être soumis à des réflexions et études approfondies pour pouvoir juger chaque point à part. «Il ne faut pas se passer de ces villas à des prix très bas. On
doit connaître leur prix pour les vendre aux bénéficiaires », a annoncé un élu. Par ailleurs, on a adopté à l’unanimité le troisième point concernant l’introduction d’un nouvel article sur les impôts n°90/1, daté du 1/7/90 qui délimite les droits et obligations encaissés au profit du budget de la CUC sous l’intitulé : « Produit de l’exploitation des parcs de jeux ». On a aussi adopté le quatrième point : « l’approbation de la prise en charge de la Communauté urbaine du reste des dettes contractées par la Régie autonome des frigorifiques vis-à-vis du Fonds de l’équipement communal et qui est de l’ordre de 8.371.582,23 DH». Les dettes de cette régie étaient de 140.061.510 DH. Elle a pu rembourser, jusqu’en 2002, 131.689.928 DH soit 94,02 %.
Le point concernant le perfectionnement des structures du conseil a encore une fois été reporté. On se demande si cette question sera discutée un jour puisqu’il ne reste que quelques mois pour la fin du mandat du conseil.
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