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«L'AAAC est venue concrétiser un rêve qu’on avait longtemps caressé. On était rassemblés par hasard autour d'une association de parents d'élèves d'un établissement scolaire et on est devenus de vrais amis. On avait du mal à se séparer après plusieurs années d’amitié. C'est pour cette raison qu'on avait pensé à créer l'Association des Amis de l'Art et de la Culture. Notre association se veut avant tout un espace pour consolider les anciennes amitiés et tisser d'autres liens», explique Mohamed Debbarh, président de l'AAAC. Constituée d'hommes et de femmes venus de divers horizons : enseignants, fonctionnaires, médecins..., l'association, qui soufflera le mois prochain sa quatrième bougie, est encore à la fleur de l'âge. Mais elle a déjà réussi à convaincre le public R’bati de sa vocation et mettre sur pied quelques-unes de ses aspirations : être un lieu de rencontre, d'échange et de convivialité de la capitale. Les objectifs qu'elle s'est fixé vont dans ce sens : créer un espace culturel aussi bien dans le milieu urbain qu'en milieu rural, encourager la création dans les différents domaines afférents à l'art et à la culture: théâtre, lettres, cinéma, musique, danse, arts plastiques, mais aussi toucher à d'autres activités comme l'informatique et les sports et enfin s’ouvrir sur le monde.
Ce faisant, l'action de l'AAAC intéresse plusieurs volets. Depuis sa création, l'Association organise des excursions à l'intérieur du Royaume, à Zagora, Marrackech, Safi, El Jadida, Essaouira, Chefchaouen, Tétouan, Ifrane… et œuvre pour établir des contacts avec les différents secteurs s'intéressant aux activités pédagogiques, culturelles et sociales. Enfants, adolescents et parents y prennent part. L'objectif étant d'encourager le tourisme national : «les Marocains ne connaissent pas assez leur pays. Plusieurs personnes n'ont jamais eu l'occasion de voir, par exemple, les cascades d'Ouzoud, alors que celles-ci ne sont pas très loin de la capitale. Notre association se propose de leur faire visiter ces régions charmantes dans une ambiance sympathique», explique Touhfa Benchekroun, membre de l'Association. Les membres de l'AAAC se souviennent encore avec fierté de l'excursion qu'ils ont organisée, l'année dernière, au Sud. Et qui a fait découvrir à trente-six personnes, dont la majorité se sont rencontrées pour la première fois, les dunes de sable et les vastes étendues du Sahara à dos de chameaux. Les voyageurs ont pu visiter ainsi des merveilles comme Errachidia, Rissani, Erfoud, Marzouga, Tinghir, Kalaât Maggouna, Ouarzazate et Marrakech et «laisser tous les soucis familiaux et professionnels pour s'adonner à cœur joie aux délices de ce voyage vers l'inconnu comme vers le connu».
L'Association organise également des voyages à l'étranger. Cette année, la Tunisie, la Turquie, l'Egypte, la Syrie et Malte sont au programme.
De même, elle organise à longueur d'année, dans un cadre féerique, des soirées de musique andalouse, de chant, de danse et de poésie. En plus des conférences-débats, des tables rondes, des rencontres ouvertes avec des artistes aussi bien du Maroc que de l'étranger et des expositions d'arts plastiques. Pour offrir aux «AAACistes» un outil de communication qui leur permettrait d'une part de se rapprocher et d'échanger leurs points de vue concernant la vocation de l'AAAC et d'une autre part, de faire connaître leur association, un bulletin interne, qui se veut «un symbole d'unité», est publié régulièrement. Il s’agit du Lien. La publication a été enrichie il y a deux ans de la rubrique «Témoignage» destinée aux adhérents désirant donner leurs avis sur les prestations de l'AAAC ou faire parvenir leurs suggestions à son bureau de gestion. L'Association, qui n'a pas toujours pignon sur rue, travaille en étroite collaboration avec le CCCL(Center for Cross Cultural Learning) qui offre son espace à l'AAAC pour organiser diverses manifestations. L’Association compte organiser prochainement une soirée de musique Aissaoua et entend en faire une tradition annuelle. A la demande de plusieurs de ses membres, amateurs de la musique andalouse, l’AAAC a décidé de créer à partir de cette année des cours de chant qui seront dispensés par un professeur spécialiste en la matière. En ce qui concerne ses perspectives, l'Association ambitionne de médiatiser son action et développer des partenariats avec des institutions locales et internationales intervenant dans le même créneau. L'AAAC souhaite également bénéficier du soutien matériel des responsables pour pouvoir travailler aisément et efficacement surtout en ce qui concerne l'organisation des sorties et des excursions : «nous ne bénéficions d’aucune réduction ni au niveau du transport ni de celui de l'hébergement. On devrait normalement nous aider parce que notre mission ne pourrait qu'être bénéfique à l'économie nationale: donner un coup de pouce au tourisme interne», conclut son président.
Dans le cadre de ses activités pédagogiques, l'AAAC va organiser, le mois prochain, en partenariat avec la direction du lycée Omar El Khayem, une semaine culturelle au profit des étudiants de cet établissement.
Ce faisant, l'action de l'AAAC intéresse plusieurs volets. Depuis sa création, l'Association organise des excursions à l'intérieur du Royaume, à Zagora, Marrackech, Safi, El Jadida, Essaouira, Chefchaouen, Tétouan, Ifrane… et œuvre pour établir des contacts avec les différents secteurs s'intéressant aux activités pédagogiques, culturelles et sociales. Enfants, adolescents et parents y prennent part. L'objectif étant d'encourager le tourisme national : «les Marocains ne connaissent pas assez leur pays. Plusieurs personnes n'ont jamais eu l'occasion de voir, par exemple, les cascades d'Ouzoud, alors que celles-ci ne sont pas très loin de la capitale. Notre association se propose de leur faire visiter ces régions charmantes dans une ambiance sympathique», explique Touhfa Benchekroun, membre de l'Association. Les membres de l'AAAC se souviennent encore avec fierté de l'excursion qu'ils ont organisée, l'année dernière, au Sud. Et qui a fait découvrir à trente-six personnes, dont la majorité se sont rencontrées pour la première fois, les dunes de sable et les vastes étendues du Sahara à dos de chameaux. Les voyageurs ont pu visiter ainsi des merveilles comme Errachidia, Rissani, Erfoud, Marzouga, Tinghir, Kalaât Maggouna, Ouarzazate et Marrakech et «laisser tous les soucis familiaux et professionnels pour s'adonner à cœur joie aux délices de ce voyage vers l'inconnu comme vers le connu».
L'Association organise également des voyages à l'étranger. Cette année, la Tunisie, la Turquie, l'Egypte, la Syrie et Malte sont au programme.
De même, elle organise à longueur d'année, dans un cadre féerique, des soirées de musique andalouse, de chant, de danse et de poésie. En plus des conférences-débats, des tables rondes, des rencontres ouvertes avec des artistes aussi bien du Maroc que de l'étranger et des expositions d'arts plastiques. Pour offrir aux «AAACistes» un outil de communication qui leur permettrait d'une part de se rapprocher et d'échanger leurs points de vue concernant la vocation de l'AAAC et d'une autre part, de faire connaître leur association, un bulletin interne, qui se veut «un symbole d'unité», est publié régulièrement. Il s’agit du Lien. La publication a été enrichie il y a deux ans de la rubrique «Témoignage» destinée aux adhérents désirant donner leurs avis sur les prestations de l'AAAC ou faire parvenir leurs suggestions à son bureau de gestion. L'Association, qui n'a pas toujours pignon sur rue, travaille en étroite collaboration avec le CCCL(Center for Cross Cultural Learning) qui offre son espace à l'AAAC pour organiser diverses manifestations. L’Association compte organiser prochainement une soirée de musique Aissaoua et entend en faire une tradition annuelle. A la demande de plusieurs de ses membres, amateurs de la musique andalouse, l’AAAC a décidé de créer à partir de cette année des cours de chant qui seront dispensés par un professeur spécialiste en la matière. En ce qui concerne ses perspectives, l'Association ambitionne de médiatiser son action et développer des partenariats avec des institutions locales et internationales intervenant dans le même créneau. L'AAAC souhaite également bénéficier du soutien matériel des responsables pour pouvoir travailler aisément et efficacement surtout en ce qui concerne l'organisation des sorties et des excursions : «nous ne bénéficions d’aucune réduction ni au niveau du transport ni de celui de l'hébergement. On devrait normalement nous aider parce que notre mission ne pourrait qu'être bénéfique à l'économie nationale: donner un coup de pouce au tourisme interne», conclut son président.
Dans le cadre de ses activités pédagogiques, l'AAAC va organiser, le mois prochain, en partenariat avec la direction du lycée Omar El Khayem, une semaine culturelle au profit des étudiants de cet établissement.
