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Situé au sud-est du Royaume et s’étendant sur une superficie de près de 60.000 Km2, la province d’Errachidia (575.000 habitants) renferme une gamme de produits touristiques à valoriser davantage, notamment la cité Sijilmassa, les ksours, la vallée de Ziz, offrant au visiteur un paysage merveilleux alternant cimes enneigées, hautes montagnes, dunes de sables et palmeraies verdoyantes et lui faisant découvrir le trésor d’une civilisation et l’inépuisable richesse d’une nature généreuse et variée jusqu’à la profusion. Pour le président de la commune Béni Ahmed Sijilmassa, président du conseil provincial d’Errachidia et président de la commission de la justice et de la législation à la Chambre des conseillers, la promotion du tourisme de la région passe impérativement par l’ouverture de liaisons aériennes nationales entre Errachidia et les autres villes du Royaume ce qui permettra de faciliter l’accès des touristes marocains à ces sites. La province a pu asseoir une renommée internationale grâce notamment à la source bleue de Meski (17 km d’Errachidia), à Merzouga connue par ses dunes féeriques formées d’une immense marée de sable ainsi qu’à ses ksours et ses lacs légendaires Isli et Tislit, a-t-il dit dans une déclaration à la MAP. Le député de la région et président de la municipalité Moulay Ali Chérif, a pour sa part mis en relief les atouts touristiques de la région et de ses sites, et appelé à la sauvegarde et à la restauration des ksours et des kasbahs, au renforcement des infrastructures touristiques de la région et à la programmation de vols internes entre Errachidia et les autres villes pour accueillir le maximum de touristes nationaux.
La province s’est engagée, au cours de ces quatre dernières années, dans un processus de développement économique et social soutenu et qui est à l’origine des changements structurels qui s’amorcent sur le plan quantitatif et qualitatif, ce qui a permis de jeter les bases d’une dynamique de coopération entre les différents intervenants, a-t-il rappelé, ajoutant que la préservation du patrimoine culturel et touristique de la région est une mission qui incombe à toutes les composantes de la société.
Malgré les efforts entrepris dans ce domaine que ce soit par le secteur public ou privé, le domaine touristique dans la province d’Errachidia demeure toujours en deçà du niveau escompté, ce qui requiert une réflexion plus approfondie et une approche plus cohérente basée sur la participation des citoyens de la région dans toutes les actions de promotion de ce secteur et la concertation permanente entre tous les intervenants dans le secteur, afin de réussir le projet de développement socio-économique entamé dans cette région et d’assurer à ses populations un niveau de vie meilleur.
Projets de développement
La province d’Errachidia a bénéficié de 557 projets de développement réalisés durant le quinquennat 1998-2002, contre 246 durant la période 1994-98, soit une augmentation de 100 %, selon un rapport du département de la Prévision économique et du Plan sur le bilan des réalisations sectorielles. Ces projets, dont le coût est estimé à près de 1,45 milliard DH, ont touché trois secteurs d’activité, à savoir l’infrastructure, le social et le secteur productif. Pour ce qui est des infrastructures, qui jouent un rôle hautement stratégique dans le développement socio-économique en favorisant la propagation des effets d’entraînement et en contribuant à accroître l’attraction des entités, 306 projets ont vu le jour avec une enveloppe budgétaire de 953,21 millions DH. Compte tenu du déficit que connaît la province en ce domaine, la programmation des actions de type infrastructurel figure actuellement parmi les priorités de l’ensemble des intervenants, souligne le rapport, précisant que ces projets ont porté essentiellement sur l’approvisionnement en eau potable, l’électrification du milieu rural, la construction de routes pour le désenclavement de certaines régions de la province notamment Assoul, Aït Hani, Imilchil et Amellagou.
Concernant le secteur social, 207 projets ont été réalisés durant la même période pour un coût évalué à environ 146,67 millions DH. L’effort consenti dans le secteur social s’est particulièrement orienté vers les domaines de l’éducation (44,56 %), la santé (33,36 %), l’emploi (11,25 %), l’activité féminine (5,35 %), la jeunesse et sports (4,93 %) et la culture (0,54 %). Les projets réalisés dans le secteur productif ont affiché une hausse considérable passant de 30 durant la période 1994-1998 à 44 entre 1994-1998, nécessitant ainsi une enveloppe budgétaire de près de 347,81 millions DH. Il ressort des données du rapport que la majorité de ces projets concerne le secteur de l’agriculture et eaux et forêt avec une proportion dépassant 98 % du coût global. En revanche, les projets relatifs aux secteurs de l’industrie et de l’artisanat n’ont été réalisés qu’à partir de la deuxième période du quinquennat. Les collectivités locales, dont l’enveloppe budgétaire a connu une amélioration de 67 % durant la période 1998-2002 par rapport à la période antérieure, ont contribué aussi au processus de développement socio-économique de la province, à travers une localisation plus rationnelle des investissements productifs et d’infrastructure pour répondre de manière adéquate aux besoins les plus urgents des habitants notamment ceux du milieu rural.
En effet, la ventilation de ces projets par secteur d’activité dénote qu’en plus de l’importance donnée au secteur de l’infrastructure (567 projets), une attention particulière a été également accordée aux secteurs social et productif qui ont bénéficié respectivement de 88 et de 228 projets durant le quinquennat 1998-2002, précise le document.
La province s’est engagée, au cours de ces quatre dernières années, dans un processus de développement économique et social soutenu et qui est à l’origine des changements structurels qui s’amorcent sur le plan quantitatif et qualitatif, ce qui a permis de jeter les bases d’une dynamique de coopération entre les différents intervenants, a-t-il rappelé, ajoutant que la préservation du patrimoine culturel et touristique de la région est une mission qui incombe à toutes les composantes de la société.
Malgré les efforts entrepris dans ce domaine que ce soit par le secteur public ou privé, le domaine touristique dans la province d’Errachidia demeure toujours en deçà du niveau escompté, ce qui requiert une réflexion plus approfondie et une approche plus cohérente basée sur la participation des citoyens de la région dans toutes les actions de promotion de ce secteur et la concertation permanente entre tous les intervenants dans le secteur, afin de réussir le projet de développement socio-économique entamé dans cette région et d’assurer à ses populations un niveau de vie meilleur.
Projets de développement
La province d’Errachidia a bénéficié de 557 projets de développement réalisés durant le quinquennat 1998-2002, contre 246 durant la période 1994-98, soit une augmentation de 100 %, selon un rapport du département de la Prévision économique et du Plan sur le bilan des réalisations sectorielles. Ces projets, dont le coût est estimé à près de 1,45 milliard DH, ont touché trois secteurs d’activité, à savoir l’infrastructure, le social et le secteur productif. Pour ce qui est des infrastructures, qui jouent un rôle hautement stratégique dans le développement socio-économique en favorisant la propagation des effets d’entraînement et en contribuant à accroître l’attraction des entités, 306 projets ont vu le jour avec une enveloppe budgétaire de 953,21 millions DH. Compte tenu du déficit que connaît la province en ce domaine, la programmation des actions de type infrastructurel figure actuellement parmi les priorités de l’ensemble des intervenants, souligne le rapport, précisant que ces projets ont porté essentiellement sur l’approvisionnement en eau potable, l’électrification du milieu rural, la construction de routes pour le désenclavement de certaines régions de la province notamment Assoul, Aït Hani, Imilchil et Amellagou.
Concernant le secteur social, 207 projets ont été réalisés durant la même période pour un coût évalué à environ 146,67 millions DH. L’effort consenti dans le secteur social s’est particulièrement orienté vers les domaines de l’éducation (44,56 %), la santé (33,36 %), l’emploi (11,25 %), l’activité féminine (5,35 %), la jeunesse et sports (4,93 %) et la culture (0,54 %). Les projets réalisés dans le secteur productif ont affiché une hausse considérable passant de 30 durant la période 1994-1998 à 44 entre 1994-1998, nécessitant ainsi une enveloppe budgétaire de près de 347,81 millions DH. Il ressort des données du rapport que la majorité de ces projets concerne le secteur de l’agriculture et eaux et forêt avec une proportion dépassant 98 % du coût global. En revanche, les projets relatifs aux secteurs de l’industrie et de l’artisanat n’ont été réalisés qu’à partir de la deuxième période du quinquennat. Les collectivités locales, dont l’enveloppe budgétaire a connu une amélioration de 67 % durant la période 1998-2002 par rapport à la période antérieure, ont contribué aussi au processus de développement socio-économique de la province, à travers une localisation plus rationnelle des investissements productifs et d’infrastructure pour répondre de manière adéquate aux besoins les plus urgents des habitants notamment ceux du milieu rural.
En effet, la ventilation de ces projets par secteur d’activité dénote qu’en plus de l’importance donnée au secteur de l’infrastructure (567 projets), une attention particulière a été également accordée aux secteurs social et productif qui ont bénéficié respectivement de 88 et de 228 projets durant le quinquennat 1998-2002, précise le document.
