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La communauté urbaine de Casablanca a procédé depuis quelques semaines à l'aménagement du jardin de la Ligue Arabe. Existant depuis longtemps, ce parc connaissait une détérioration sans précédent. Cette initiative a trouvé un bon écho chez les Casablancais qui espèrent la création d'autres espaces verts. Ces derniers jouent un rôle prépondérant dans le maintien de l'équilibre écologique et environnemental. La ville est loin des normes internationales admises par l'OMS (10m2 par habitant), la moyenne en espace par habitant n'est que 1,5 m2. Ce chiffre est jugé très alarmant. On est en retard par rapport à beaucoup d'autres pays. À Tunis, à titre d'exemple, le ratio des espaces verts par habitant est de l'ordre de 8,54m2.
Les Tunisiens ont déployé des efforts louables dans ce domaine. En moins d'une décennie, ils ont pu réaliser une grande performance (en 1994 : la moyenne n'était que de l'ordre de 4,4 m2/ha et en 2001, elle est passée à 9,9 m2/ha).
La verdure ne semble pas constituer une priorité chez les concepteurs des nouveaux quartiers de la métropole. La répartition est inégale. La ville ne cesse de croître. Avec l'expansion de l'urbanisme et l'explosion démographique, la préservation du bien-être commence à se faire sentir. Les habitants qui n'étaient pas au début conscients du rôle fondamental des espaces verts commencent, à présent, à saisir leur plus haute importance.
Il ne faut nullement considérer les espaces verts comme un luxe. Casablanca doit être à la hauteur des grandes métropoles internationales. À Paris et Londres, le concept de liaisons vertes est fort développé. À Ottawa, l'idée de parcs linéaires est intéressante.
Corridor écologique
D'autres villes comme Calgary et Toronto ont développé l'idée de corridor écologique. Ces exemples ont démontré qu'il est possible de respecter les écosystèmes dans un milieu fortement urbanisé. C'est la meilleure façon pour contrecarrer la pollution et pour permettre aux habitants de respirer. Où en est le projet de la ceinture verte prévue à Casablanca sur une surface de 18.000 hectares ? le coup d'envoi a été donné le 28 janvier 1994. Il a été l'une des initiatives des plus louables. Les responsables se plaignent, toujours, de la faiblesse des sources de financement. Mais, il y a lieu de souligner que les conséquences de ce manque flagrant des espaces verts, dans la capitale économiques, s'avèrent très lourdes. Même si le Maroc n'est pas un pays très industrialisé, Casablanca constitue une zone noire en matière de qualité de l'air. La pollution de l'air provoque des pathologies respiratoires : ashme, bronchite, rhinite et autres maladies environnementales. Les causes ? On en décèle deux : les véhicules et les industries. Le développement des espaces verts s'avère, donc, une nécessité. Ils sont les poumons de la capitale économique. Il est important de sauvegarder ceux qui existent déjà et d'empêcher leur transformation en des zones commerciales ou immobilières. Les citadins ont besoin de vivre dans un environnement sain et naturel. La course effrénée du développement a un revers catastrophique autant sur le présent que sur le futur. Les communes doivent être conscientes de cette réalité. Un bon nombre de Casablancais ont préféré quitter la ville et s'installer dans d'autres lieux beaucoup plus salubres.
Quelle est, donc, la solution à envisager ? Il faut impliquer tous les acteurs pour mettre en place un projet de création des espaces verts suivant les normes internationales. Ceci exige une implication de longue haleine. Le plus grand défi relié à ce projet est, sans aucun doute, de convaincre la population et les politiciens d'investir des efforts et des sommes importants en leur faisant comprendre ce que sont les véritables avantages de la protection et de la mise en valeur des espaces verts à la capitale économique.
Les Tunisiens ont déployé des efforts louables dans ce domaine. En moins d'une décennie, ils ont pu réaliser une grande performance (en 1994 : la moyenne n'était que de l'ordre de 4,4 m2/ha et en 2001, elle est passée à 9,9 m2/ha).
La verdure ne semble pas constituer une priorité chez les concepteurs des nouveaux quartiers de la métropole. La répartition est inégale. La ville ne cesse de croître. Avec l'expansion de l'urbanisme et l'explosion démographique, la préservation du bien-être commence à se faire sentir. Les habitants qui n'étaient pas au début conscients du rôle fondamental des espaces verts commencent, à présent, à saisir leur plus haute importance.
Il ne faut nullement considérer les espaces verts comme un luxe. Casablanca doit être à la hauteur des grandes métropoles internationales. À Paris et Londres, le concept de liaisons vertes est fort développé. À Ottawa, l'idée de parcs linéaires est intéressante.
Corridor écologique
D'autres villes comme Calgary et Toronto ont développé l'idée de corridor écologique. Ces exemples ont démontré qu'il est possible de respecter les écosystèmes dans un milieu fortement urbanisé. C'est la meilleure façon pour contrecarrer la pollution et pour permettre aux habitants de respirer. Où en est le projet de la ceinture verte prévue à Casablanca sur une surface de 18.000 hectares ? le coup d'envoi a été donné le 28 janvier 1994. Il a été l'une des initiatives des plus louables. Les responsables se plaignent, toujours, de la faiblesse des sources de financement. Mais, il y a lieu de souligner que les conséquences de ce manque flagrant des espaces verts, dans la capitale économiques, s'avèrent très lourdes. Même si le Maroc n'est pas un pays très industrialisé, Casablanca constitue une zone noire en matière de qualité de l'air. La pollution de l'air provoque des pathologies respiratoires : ashme, bronchite, rhinite et autres maladies environnementales. Les causes ? On en décèle deux : les véhicules et les industries. Le développement des espaces verts s'avère, donc, une nécessité. Ils sont les poumons de la capitale économique. Il est important de sauvegarder ceux qui existent déjà et d'empêcher leur transformation en des zones commerciales ou immobilières. Les citadins ont besoin de vivre dans un environnement sain et naturel. La course effrénée du développement a un revers catastrophique autant sur le présent que sur le futur. Les communes doivent être conscientes de cette réalité. Un bon nombre de Casablancais ont préféré quitter la ville et s'installer dans d'autres lieux beaucoup plus salubres.
Quelle est, donc, la solution à envisager ? Il faut impliquer tous les acteurs pour mettre en place un projet de création des espaces verts suivant les normes internationales. Ceci exige une implication de longue haleine. Le plus grand défi relié à ce projet est, sans aucun doute, de convaincre la population et les politiciens d'investir des efforts et des sommes importants en leur faisant comprendre ce que sont les véritables avantages de la protection et de la mise en valeur des espaces verts à la capitale économique.
